On est toujours mieux chez sois...[ PV ]

C’était marrant, il avait l’impression qu’elle l’avait emmené dans une résidence qu’il connaissait déjà, pour y être venu en compagnie de Cooper et Milla, juste quelques jours avant leur rencontre. Sauf que l’entrée du bloc résidence en question devait donner sur une autre rue que celle par laquelle lui et Laé venaient d’entrer.

Il chassa cette pensée de son esprit, les histoires d’architecture, d’urbanisme et de voisinage, il les aborderait plus tard. L’important dans l’immédiat, c’était quand même autre chose. Et en plus, il était pas forcément ravi de découvrir que l’amour de sa vie n’habitait qu’à quelques pas d’un type qu’il considérait quand même comme un barjot de première bourre.

Il fut un peu déçu, surtout parce que quand ils s’étaient connus, ils se la pétaient tous les deux dans des villas de grand confort, Sterling avait peut être tous les défauts de la terre, mais son parc immobilier sur L.A était à se taper le cul par terre.
Comme elle le faisait remarquer, ça les changeait des villas qu’ils avaient pu connaître mais c’était mieux que rien.

Il reconnut son style dans la décoration de l’appart, bien meublé avec goût et sans fioriture. Du fonctionnel, de l’efficace, elle avait toujours su s’installer comme ça alors que Jim lui préférait se la peter moderne avec des gadgets de tous les côtés qui tombaient parfois et même souvent en panne.

Le point fort de l’appart, c’était quand même le balcon avec la vue imprenable sur les petites lumières scintillantes de la ville, une vue qu’il lui envia parce que de son yacht, il avait vue sur de vieux docks pourris…

« Ca change mais bon, t’es toute seule ici au moins … pas de coloc pour venir te reluquer les fesses comme un collégien quand tu prends ta douche … »

lança t’il avec humour en repensant à la précédente colocation de sa belle avec deux des acteurs de la Sterling. Il n’avait pas été vraiment jaloux Jim, c’est juste qu’à l’époque il aurait préféré la savoir autrement installée autrement.

Il lui fit un clin d’œil qui prouvait que ces choses là étaient oubliées et s’arracha à la contemplation de la ville dans le lointain pour reporter son attention sur Laé ….

« Tu me disais avoir repris ton job de mannequin, des projets dans l’immobilier pour bientôt ? ou bien tu comptes tout mettre de côté pour l’instant ? »

Il se disait qu’en s’y mettant à deux, ils pourraient bien agrandir un peu la surface au sol de l’appart en question, dans ce genre de résidence, on trouvait parfois des deux cent mètres carrés de surface au sol en supplément, au dernier étage avec piscine sur le toit, salle de gym et sauna, enfin si on avait les moyens d’y mettre le prix, bien sur.

Tout en parlant, il avait fait mine de marcher autour d’elle comme pour continuer à examiner l'appart, principalement parce qu’il ne voulait pas trop la presser, en fait.
Mais dès qu’il fut à son côté, il ne put s'empêcher de l’enlacer … rien ne pressait, bien sur, mais ses sentiments avaient repris le dessu, et il avait été trop séparé d’elle pour ne pas être indifférent au fait que l’intimité de l’appart ne pouvait qu’amener entre eux une proximité plus forte encore que celle qu’ils avaient partagé sur sa moto ….

Lorsqu’elle lui dit qu’elle ne désirait pas devenir une grande étoile dans ce métier, il songea qu’elle aurait pu avoir mieux qu’un petit job de mannequin, qu’elle méritait mieux en fait, mais bon, ce n’était ni l’heure ni le lieu pour en discuter, et puis il y avait tant de choses qui avaient changé et tant d’autres qui n’avaient pas changé que pour l’immédiat, le mieux était de songer à autre chose de bien plus agréable que leur devenir professionnel … alors il laissa tout ça de côté pour répondre à son baiser.

Leur étreinte fut comme toujours dans ces moments là passionnée, c’était comme si chacun des deux cherchait à prouver à l’autre qu’il était celui qui embrasserait le plus fort et le plus longtemps.

Lorsque Jim n’y tint plus, il se pencha et saisit Laéticia dans ses bras afin de la porter jusqu’au canapé qui meublait le salon …

Tandis qu’il la déposait avec délicatesse dans les coussins qui rendaient cet endroit encore plus confortable, elle glissa une main derrière elle et éteignit la lumière.

Dans la pénombre qui nimbait maintenant la pièce, il eut l’impression que les yeux de sa partenaire étincelaient comme deux étoiles, alors, il se pencha et recommença à l’embrasser doucement tout en caressant ses épaules et ses bras.

Collé contre elle dans le moelleux canapé qui épousait les contours de leurs corps enlacés, il ressentit l’étrange impression qu’il était enfin de retour à la maison après une longue absence.

L’une de ses mains vint courir le long du col de la jeune femme et fit sauter un premier bouton ...

Il pencha la tête sur le côté et interrompant ses baisers observa avec un sourire amusé les réactions que provoquait son geste sur sa belle partenaire.

Il l’embrassa sur les yeux, sur la joue, et ses lèvres revinrent se coller à celles de Laétitia en un long et langoureux baiser, sous la paume de sa main, il pouvait sentir l’étoffe douce de son soutien gorge et la peau chaude et si merveilleusement douce des deux globes de chair qui se gonflaient sous l’effet du désir.
Il quitta ses lèvres et sa bouche courut en une longue caresse le long de son cou et jusqu’au creux de son épaule le long de l’étoffe de son haut qui s’ouvrait peu à peu.
Une mèche de cheveux de la jeune femme vint caresser sa joue et la main de Jim défit encore deux boutons supplémentaires …
La taille de l’appartement de Laétitia, leur futur professionnel et le miroitement des lumières de la ville en contrebas lui étaient pour l’instant devenus totalement indifférents, seul comptait l’instant présent …

Difficile pour Jim de ne pas répondre lui aussi aux sollicitations de Laé, et comme il était pour l’égalité entre les sexes et qu’il était maintenant torse nu, il se dit qu’il n’y avait aucune raison pour que sa compagne ne puisse pas pratiquer le topless en toute liberté.
Alors, le petit haut de Laéticia ne fut bientôt plus qu’un souvenir qui rejoignit le chandail de Jim sur le tapis, et la main du jeune homme glissa doucement le long de la peau veloutée de sa compagne pour venir dégrafer d’une main experte le soutien gorge de marque qui emprisonnait encore sa poitrine.
Il vint l’embrasser une nouvelle fois dans le cou et tandis que ses mains courraient en de longues caresses sur la peau maintenant dénudée du torse de sa partenaire.
Il ressentait une excitation similaire à celle que ressentait sa chérie, et se lançait lui aussi avec un plaisir renouvelé dans la découverte de la femme qui comptait plus pour lui que toute autre.
L’envie qu’il avait d’elle lui donnait l’impression qu’ils avaient été séparés durant de longues années, et pourtant, il avait l’impression qu’il la retrouvait comme s’ils s’étaient quittés la veille.
Alors, il la repoussa doucement dans le confort moelleux du canapé et sa main vint glisser jusqu’au bouton du pantalon de sa belle amoureuse …

Il répondit à son baiser, prenant le temps de savourer la caresse qu’elle lui prodiguait et de savourer l’attente de ce qui allait suivre. Après quelques moments d’attente, il dégrafa la ceinture de LAétitcia puis défit un à un les boutons du pantalon de la femme de son cœur.
D’une main, il tira sur l’étoffe qui glissa doucement le long des jambes de la belle lorsqu’elle ondula des hanches pour aider à ôter cette pièce de vêtement qui vint rejoindre sur le sol le tas de vêtements que leur effeuillage produisait.
Il passa sa main le long de la couture du string qui défendait seul encore la pudeur de Laéticia et planta son regard dans celui de la jeune femme puis se pencha pour embrasser à nouveau ses épaules et sa poitrine.
Bien sur, il rêvait déjà de lui ôter cette dernière pièce de vêtement et de la pénétrer sans plus attendre, mais il savait que plus ils retarderaient l’instant décisif, et plus le plaisir qu’ils en retireraient serait important. Il releva la tête pour observer l’effet que produisait sur sa partenaire les caresses et la patience dont il faisait preuve …

« Dès le premier soir ? … t’es sure ? … t’as pas peur que je pense de toi que t’es une fille facile ? »

la plaisanta t’il doucement en l’embrassant dans le cou. Il jouait à celui qui allait attendre encore un peu avant de donner suite à sa demande, mais la légèreté de son propos était clairement démentie par l’éclat brillant qui luisait dans son regard et par la raideur du membre qui se dressait entre lui et la jeune femme.

Son pouce vint se glisser entre la peau de la jeune femme et la ficelle qui maintenait en place la dernière pièce de tissu fort mince à vrai dire qui la protégeait encore et qu’il fit glisser avec une douceur consommée le long des cuisses de la jeune femme.

Il se pencha sur elle et tout en la caressant, il continua à prodiguer ses baisers sur une peau qu’il sentait frémissante de désir, l’une de ses mains vint se plaquer contre le ventre de Laétitia qu’il massa doucement. Il pouvait sentir son désir sur la paume de sa main, et dans son souffle et son regard, il devina la même impatience qu’il ressentait lui-même en ce moment.

Alors, il redevint sérieux et comme il se sentait incapable de prolonger plus longtemps l’attente, il vint se placer entre les jambes fuselées de sa belle partenaire, il eut l’impression étrange qu’elle l’attendait depuis tout ce temps pendant lequel ils avaient été séparés. Et il eut aussi l’impression magique qu’ils ne s’étaient quittés que depuis la veille parce qu’ils n’eurent qu’un mouvement de reins à faire pour que leurs corps s’unissent de la façon la plus intime.

Il pouvait maintenant la sentait chaude et brûlante de désir autour de lui , et c’est aussi ainsi qu’il aurait décrit le corps doux et parfumé qui se pressait maintenant contre lui avec un empressement au moins aussi égal au sien.

Une fois en elle, il prit le temps de lui sourire, son visage presque collé à celui de la femme de sa vie, et sa main caressa la courbe délicate d’une cuisse qui remontait en une longue caresse sensuelle. Il se pencha et l’embrassa puis il commença à lui faire l’amour, avec infiniment de douceur et une tendresse qui exprimait clairement tout l’attachement qu’il avait pour elle.
Elle était la seule avec qui il se comportait ainsi parce qu’avec les autres, il jouait le plus souvent un rôle ou bien n’assouvissait qu’un désir ou une pulsion charnelle, alors, même si on lui avait dit que cet instant précis était observé, il n’aurait rien changé dans sa manière d’agir, elle seule comptait avant tout autre chose.
Oh c’est sur, qu’il n’aurait pas aimé savoir que quelqu’un était susceptible de leur faire ça, et que l’observateur ou l’observatrice dans le cas présent aurait sans doute eu par la suite à affronter un Jim furieux de ce que quelqu’un s’en prenne ainsi à leur intimité.
Mais pour l’instant, c’est sans aucune méfiance qu’il se penchait sur elle et lui prodiguait toutes ses attentions, et tandis que ses mains couraient sur le corps de sa belle partenaire, il la sentait s’ouvrir un peu plus à chacun de ses coups de reins.
Il la sentait fondre sous lui et lui-même s’émerveillait du spectacle qu’elle lui offrait, il l’embrassa fougueusement tout en accélérant le rythme selon un tempo auquel elle répondait avec elle aussi toujours plus de fougue.
Il ne pensait plus à rien d’autre qu’aux sensations qu’il lui offrait, et à ce qu’il ressentait lui lorsqu’il lui faisait l’amour, s’il lui avait fallu décrire ce qu’il éprouvait dans ces moments la, c’est qu’au delà de la fusion de leurs deux corps, il y avait aussi comme une fusion de leurs âmes respectives…

Il s’appuya sur les mains et se redressa une position pas forcément super confortable pour lui mais qui aurait l’avantage d’amplifier encore tout ce qu’elle pourrait ressentir, et puis il pourrait aussi jouir du spectacle que lui offrirait Laéticia se pâmant de plaisir sous lui …
D’après lui, elle était superbe à contempler dans ces moments là, surtout lorsqu’il découvrait que derrière la femme superbe, se cachait une tigresse à la fois tendre et câline assoiffée de plaisir.
Il accéléra encore le rythme de ce qu’il lui faisait, et sentit justement qu’elle se faisait tigresse lorsqu’elle lui griffa le dos de ses ongles.
La clarté de la lune, un moment effacée par un nuage nimbait la scène d’une étrange aura argentée qui soulignait la grâce toute féminine du corps de Laé et celle bien plus massive du corps de Jim.
Deux corps qui se lançaient à la rencontre l’un de l’autre à une allure qui semblait aux deux amants de plus en plus vertigineuse …
En tout cas, c’était l’impression qu’en avait Jim, dont l’esprit ne vivait plus que pour le plaisir qu’il donnait à sa belle partenaire et que pour les sensations follement excitante qu’il ressentait en cette occasion.
Il modifia légèrement sa position, sentit une boucle de cheveux de sa maîtresse qui venait frôler son avant bras, et aussi sa main qui le caressait, ce dernier contact lui sembla d’une extraordinaire douceur et d’une folle intensité érotique, ce qui déclencha en lui de folles sensations ...
C’était fou l’effet qu’elle lui faisait parfois, réalisa t’il, tout en se mordant les lèvres pour retarder l’envie qu’il avait de venir en elle …

Bien sur qu’il y avait une nette différence entre Laé et les actrices avec qui il couchait de manière professionnelle, pour les besoins du travail pourrait on dire. La différence essentielle tenait dans le fait qu’il jouait une sorte de comédie aux premières alors qu’avec Laé il ne trichait pas.
Bien évidemment, les mauvaises langues auraient pu dire que cela revenait au même et pourtant Jim, lui, établissait clairement le distinguo qu’il y avait entre le fait de devoir prendre du plaisir physique avec une partenaire et le fait de faire l’amour avec la personne dont il était physiquement et sentimentalement épris. Il demeurait certes la plupart du temps impeccablement corrects avec les actrices avec lesquelles il tournait, mais n’éprouvait pas vraiment plus de sentiment à leur égard qu’un passionné de bagnole qui se voit donner l’occasion de piloter une Bentley ou une Rolls, c’était sympa, mais ça n’avait rien de comparable à ce qu’il ressentait en compagnie de Laé.
Ils en avaient déjà discuté à de nombreuses reprises, et leur couple s’était pour l’instant verrouillé dans cette relation d’un genre particulier qui voulait que les deux bénéficient pour l’instant d’une liberté totale en ce qui concernait les relations sexuelles avec autrui.
Bon, il fallait bien reconnaître que « verrouillé » n’était pas le terme exact puisque Laé était partie lorsqu’elle en avait eu marre des frasques de son compagnon. Et Jim devait à son corps défendant reconnaître que les infidélités de Laéticia n’étaient pas sans l’irriter lorsque l’un ou l’autre des délires dont avait parfois fait preuve la jeune femme de par le passé lui était revenu aux oreilles.
Aux oreilles, pas tout à fait d’ailleurs, il y en avait eu un en particulier qu’il avait pris en pleine face, comme s’ils ‘était agi d’un véritable camouflet et qui le faisait grimacer de jalousie lorsqu’il y repensait.
Il s’était abstenu de le lui reprocher, copiant sur sa façon à elle, la manière dont il devait prendre la participation de Miss Gretch à un certain tournage …
Un délire sur lequel il n’avait jamais pu mettre un nom, et qu’il n’avait jamais jugé utile de lui reprocher.
En bref, celui la en particulier lui foutait un goût amer dans la bouche, mais il se la bouclait.
Pour l’instant, il était loin de tout ça Jim, et ne se préoccupait que de la manière la plus suave et la plus douce de les faire monter dans un bel ensemble au 7° ciel, car il avait perçu chez sa partenaire tous les petits signes avant coureurs qui témoignaient que Laé, tout comme lui n’était pas loin de goûter au joie de l’extase charnelle.
Il modifia subtilement le rythme de ses coups de reins, répondant ainsi aux savantes ondulations de hanches dont sa partenaire le gratifiait …
A la façon dont elle se mordait la lèvre inférieure et à la manière intense dont elle le fixait, il savait déjà qu’il pourrait bientôt la serrer aussi fort que possible tout contre lui … et à ce moment là, il se laisserait aller lui aussi.

Ils se pressèrent l’un contre l’autre avec une véhémence renouvelée lorsqu’il explosa en elle à peu près au moment même ou un cri sortit de la gorge de LAé. Il pouvait sentir son souffle sur son oreille lorsqu’elle se crispa autour de lui dans une manifestation physique bien féminine qui répondait à celle toute masculine que lui-même venait d’éprouver.
Il eurent l’impression de glisser dans le puit sans fonds du plaisir, impression qui se vérifia lorsqu’ils atterrirent sur la moelleuse moquette où la fin un peu agitée de leur prestation amoureuse les fit dégringoler en compagnie d’un coussin.
Il l’embrassa délicatement dans le cou, toujours planté en elle et tenant encore son corps élancé entre ses bras puissants. Il respira son odeur féminine qui se mélangeait au discret parfum qu’elle portait au creux de son épaule, c’était fabuleux de savoir qu’il venait de la retrouver vraiment, fabuleux de retrouver des sensations qu’ils avaient expérimenté de par le passé et qu’il avait cru perdues lorsqu’elle était partie.
Il étira une jambe que menaçait une crampe, et ne voulant pas rompre trop vite l’intimité qu’ils partageaient se prit à prêter attention à ses réactions à elle ainsi qu’à ce qui l’entourait.

Marrant qu’il observe ça d’ailleurs, puisque la pluie était venue à peu près au moment où s’achevait leur corps à corps, et de longues traînées de pluie s’écoulaient maintenant sur la vitre qui donnait sur l’extérieur..

Mais il avait plus important à penser qu’à ce qui pouvait se trouver dehors, comme par exemple de sentir qu’elle se blottissait contre lui tendrement pour s’abandonner avec confiance aux instants de décontraction totale qui se produisent dans ces moments la.
Et même si ce n’était pas la première fois qu’il observait cette réaction chez Laé, il en éprouvait toujours un sentiment de fierté et de plénitude, lorsqu’elle lui prouvait ainsi qu’elle ne regrettait pas de l’avoir choisi comme amant, comme d’habitude, il entreprit de caresser avec une tendresse et une lenteur calculée le dos si doux au toucher de sa partenaire …

Ces moments la, il les savait magiques, et il était certain que nul jamais ne pourrait les leur enlever ...

Il lui sourit gentiment, amusé de constater qu’elle n’avait rien perdu de son appétit dans le domaine des choses du sexe. Il l’avait toujours connue ainsi, et visiblement, leur séparation n’avait rien amoindri dans ce qu’il considérait comme une qualité chez Laéticia.

Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle semblait vraiment décidée à rattraper le temps perdu, et cela adoucit un peu la petite pointe de jalousie qui lui venait parfois à l’esprit lorsqu’il se demandait ce qu’elle avait fait pendant tout le temps qu’avait duré leur rupture.

Après tout, si elle était si demandeuse ce soir, ça voulait sans doute dire que le ou les autres qui avaient pris sa place pendant son absence avaient été bien moins bons que lui …

C’était un peu simpliste comme raisonnement quand on y réfléchissait bien, mais ça arrangea Jim de considérer les choses ainsi, de toute manière, se prendre la tête ne l’amènerait nulle part, alors il referma ses mains sur les hanches de Laéticia, reposa sa nuque sur la moelleuse moquette et entreprit de répondre aux mouvement par lesquelles elle le sollicitait.

Ca n’avait rien d’une corvée pour lui, bien au contraire, et il était pleinement comblé qu’elle ait ainsi décidé d’elle-même de poursuivre leur joute amoureuse, d’abord parce que cette nouvelle position lui convenait parfaitement mais aussi parce que si le faire souvent et longtemps, ça n’était pas tout à fait inné chez Jim, ça faisait quand même largement partie des choses de la vie qu’il considérait comme indispensables à l’individu, comme manger et boire par exemple.

Sauf bien sur, que le corps médical ne partageait pas tout à fait son opinion sur le sujet, ce qui d’ailleurs ne le dérangeait guère.

Il y avait aussi le fait que dans toutes les expériences qu’il ait eue, Laé se situait parmi les meilleures, en fait c’était la meilleure si l’on tenait compte du fait qu’il avait du sentiment pour elle et qu’en plus, elle affichait une classe que plein d’autres filles qu’il avait rencontrées avant elle n’avaient pas…

Bref, il profitait pleinement de l’instant présent ravi de la sentir au dessus de lui, ravi de la dégringolade qui les avaient fait chuter du canapé sur la moquette et ravi de contempler le visage de la belle qui exprimait à nouveau de minute en minute la montée d’un plaisir subtil …

Il n'y avait aucun doute sur le fait qu'éveillé, il l'était pleinement ... lui, ses sens et l'envie qu'il avait d'elle aussi d'ailleurs ...

Ainsi donc, elle souhaitait accélérer les choses, c’était vraiment pas pour déplaire à Jim qui on s’en doute avait toujours été attiré par l’action, il ne s’étonna pas du changement de rythme auquel sa belle cavalière venait maintenant de passer et répondit aux ondulations de Laétitia, avec une puissance accrue.
D’abord parce que pour lui, plus les choses bougeaient et mieux c’était, mais aussi parce qu’il il adorait découvrir dans ces moments la que derrière le mannequin sage qui avait fait des couvertures de magazine glamour se cachait une jeune femme avide de plaisir et de sensations.
Il avait beau savoir depuis leur première rencontre, qu’elle n’était pas aussi innocente qu’elle en avait l’air, n’empêche, ça lui faisait toujours un choc, et il trouvait ça terriblement excitant …
Excitant au point qu’il prenait autant sinon plus de plaisir à amener et à provoquer le plaisir chez sa partenaire. Alors, Il la laissa le chevaucher ainsi pendant un long moment, et en conservant la position de ses mains sur les hanches de Laé, il pouvait observer tout à loisir la tempête de sensations qui se déclenchait dans le corps et l’esprit de la jeune femme, sans compter qu’il avait une vue sensationnelle sur deux globes de chair d’une douceur exquise qui rebondissaient juste au dessus de son nez selon le rythme des mouvements que la belle ne cessait d’amplifier ou de décélérer selon les signaux de plaisir qui raisonnaient dans son intimité.
Il se demanda lequel des deux gagnerait cette course au plaisir, et de la manière dont il voyait les choses parties, ce serait elle, son visage crispé et la manière coquine dont elle l’observait à travers les meches de cheveux qui barraient son visage indiquaient clairement que ce n’était plus guère qu’une question de minutes avant que Mlle Gretch, mannequin pas si sage que ça lorsqu’elle retrouvait Jim sur sa route ne soit une nouvelle fois la proie du plaisir …