Intercours plutôt chouette... [Un zome???]

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Alexandra sortait de cours. Un cours de Mathématiques plus précisément. Intéressant, mais fatiguant à la longue. Elle n'en revenait pas, elle arrivait à comprendre, pour une fois.. Des fonctions? x+y = ... Enfin bref... La jeune femme avait réussi à bleuffer son prof. Mais la sonnerie avait retenti, et d'un coup de main, elle avait chopé son sac et ses affaires pour sortir.

Maintenant, elle se retrouvait dans le couloir des casiers du 2ème étage. Elle s'avança un peu plus, afin de trouver son propre casier le numéro 888. Alex s'approcha d'un pas ferme vers un groupe de minettes qui se trouvaient devant. Une fois à leur hauteur, elle toussa un cou, et les 4 pimbèches s'étaient retournées. Alex les regarda une par une de bas en haut et se mit à rire.

"Bon maintenant c'est pas que j'm'ennuis mesdemoiselles, mais j'ai besoin de mon casier..."

C'était 4 Pompom Girl de l'équipe de basket, Alex elle-même en faisait partie. Cependant, elle avait le deçu sur ces 4 bi*tchs. Malheureusement, l'un se mit bien devant, pour bien faire ch*er son monde. Alex décida de commencer par la manière douce...

"S'il te plait? T'es sourde? J'ai des choses à déposer dans mon casier..."

Mais la blonde en aucun cas se sentait percuté, et ne bougeait pas d'un pouce. Alex décida de mettre les choses au clair. Elle s'avait que ces 4 nanas étaient jalouses de ses compétances. La jeune femme la chopa par son colle. Et la plaqua contre les casiers d'en face.

"Tu sais ce que ça veut dire: CASSES-TOI?"

Alexandra lui jetta un regard noir, et la lacha plus délicatement. Elle retourna près de son casier et l'ouvris doucement. Elle y déposa un cahier, et sa tenu de PomPom Girl, elle avait récupéré la veille chez elle, propre elle l'avait repasser avec amour. Elle ferma son casier et se tourna vers les 4 pimbèches, en lachant un "BOUH", qui les fit sursauter. Soudain un jeune homme déboula... Elle ne l'avait encore jamais vu...

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Premier jour pour Nikolas, encore et toujours. Cette journée n'en finissait pas. Il s'était levé en retard, en fait il était en avance, mais il s'était planté dans son horaire. Un vrai débile, un vrai bleu qui se faisait avoir. Il s'était senti comme le jour de son entrée à l'école primaire : débile, perdu, et complètement en décalage. Eh oui, ce main, il s'était franchement demandé ce qu'il foutait ici.

Et puis avait eu lieu son premier cours. Avec des élèves, des grands, pas des petits adolescents en manque de gloire, non, mais des jeunes adultes qui se croyaient arrivés, qui croyaient tout savoir, qui croyaient que la vie leur appartenait. Nikolas n'avait quitté cet état d'esprit que depuis peu... avant la fin de ses études, malgré tout. Avec l'âge, l'expérience, on apprenait que la vie, la vraie, ne faisait que commencer, et que les emmerdes, les vraies, n'allaient pas tarder à nous faire découvrir les joies de l'âge adulte. Et pourtant, Nikolas n'en était qu'au début. Mais il avait l'impression que cela faisait déjà plus de 10 ans qu'il était adulte. Peut-être à cause de son histoire. Peut-être parce qu'il n'avait pas de projet, qu'il ne savait pas se fixer, peut-être parce qu'il ne savait pas vers quoi il allait et qu'il n'avait rien pour le soutenir et lui faire oublier cette partie de la vie, celle remplie d'emmerdements que tout adulte rencontre un jour.

Mais soit, aujourd'hui, c'était son premier jour, et il s'était replongé avec une certaine nostalgie dans ce monde si parfait qu'était celui des étudiants. Ces étudiants si naïfs encore sur la vie, qui croyaient que la rupture avec leur petit copain ou petite copine qu'ils ne connaissaient que depuis deux mois, c'était la fin du monde. Qui pensaient que les mesquineries entre étudiants étaient le reflet de ce qui se passerait ensuite dans le monde du travail, alors que ce dernier était l'enfer, à côté de la vie d'étudiant !

Ils étaient mignons à voir, ces petits jeunes. Les petites jeunes aussi, d'ailleurs. Bon sang, il s'était déjà demandé une bonne vingtaine de fois comment il allait résister au charme de certaines de ses étudiantes. Ca allait être serré... très serré ! Parce que des charmantes, il y en avait quelques-uns... et c'était pas peur dire !

Nikolas en était là de ses pensées quand il entendit des voix s'élever, et ce n'était pas pour dire des choses très charmantes, contrairement aux petites étudiantes qui peuplaient le campus.
Il s'approcha et vit une jeune fille en empoigner une autre. Il se mit à penser comme un vieux en se disant que de son temps, les choses n'en étaient pas encore là, il n'avait jamais vu deux filles se battre.
Et puis elle lâcha l'autre, et leur fit un "bouh" qui les fit déguerpir. Nikolas n'avait pas tardé à rejoindre le petit groupe et se trouvait juste derrière celle qui avait plaqué une autre fille contre le casier. Quand elle se retourna, elle eut le visage de Nikolas en face d'elle.

Un problème jeune fille ? se plaisa-t-il à demander. Dieu que c'était bon de jouer au mec viril qui en plus détenait l'autorité ! Jamais encore il n'avait ressenti cet espèce de pouvoir qu'il détenait à présent. Il pouvait jouer au prof sévère, mais sympa, avec ça, elles allaient toutes tomber à ses pieds... Sauf que normalement, ce n'était pas le but, puisqu'il ne pouvait pas.
Mais bon... quoi qu'il en soit, jouer au prof, ça l'amusait !

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Alexandra se retourna, elle fut surprise par la voix viril de l'homme qui se trouvait derrière elle. Et oui, cet homme qu'elle avait vu, s'était envolé, et avait réapparu derrière elle. Quelle coïncidence! Sa voix était fruiteuse. Elle se retourna et le regarda. Elle sourit, joueuse.

"Nouvel élève? ... Non, je dirais nouveau professeur..."

Alex le regardai droit dans les yeux. Son coeur battait doucement, comme à son habitude. Il le regardait de nouveau et compris qu'il avait plus l'allure d'un professeur sexy, qu'un élève baraqué. Elle toussota dans sa main, et releva la tête avec le sourire.

"Juste un soucis avec l'emplacement de mon casier, et ces pinopes qui se mettent devant!"

Elle ne savait trop quoi dire, normal, elle n'avait encore jamais eu l'occasion de parler avec un beau professeur. La plupart du temps ils étaient vieux et moches! Cela faisait donc un bout de temps. La différences entre un élève et un professeur, c'est que dans une relation, ils étaient plus facile à séduire... La jeune femme rit à cette pensée et continua de fixer ses pupilles...

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Matt?