Une première journée s'annonçant...épuisante ><'

Invité

Une journée ordinaire commençait pour tous les étudiants . Ordinaire oui mais qui s'annonçait déjà penible pour Chiara. Ce matin là, la jeune fille s'était reveillée avec un atroce mal de tête, ce qui annonçait un début de fièvre. Aucun doute, elle avait attrapé froid la veille...Toutes les années à la même periode, la jeune fille se retrouvait malade, et c'était ce qui lui permettait de savoir que la mavaise saison était bel et bien arrivée --' La mauvaise saison j'ai nommé l'automne bien sûr. Elle s'était tout de même levé , bien decidée à ne pas se laisser aller car ce qu'elle detestait par dessus tout, c'était de devoir rester clouée au lit. La voilà donc debout, vacillant légerement, mais bien determinée à aller en cours. Elle s'habilla donc chaudement et enroula son écharpe bleue sombre autour de sa bouche avant de sortir de son dortoir. A peine fut-elle dans le couloir que son mal de tête sembla accroitre aussitôt. Il regnait une agitation particulière dans les couloirs et sa migraine semblait avoir multiplié l'effet par 3

Chiara s'arrêta quelques instants, histoire de reprendre ses esprits. Elle était épuisée. C'était bien sa chance, à peine arrivée à San Fransisco et se retrouver souffrante de la sorte. Etait-ce le fait d'être nouvelle ou bien sa mine de deterrée qui lui avait valu de croiser le regard sceptique de certains étudiants? Elle vacilla une nouvelle fois...peut-être aurait-elle mieux fait de rester au lit? Au lieu de se diriger vers les salles de cours, elle décida de trouver l'infirmerie. Une fois encore, elle n'avait aucune idée d'où se trouvait celle-ci, elle ne put s'empêcher de lâcher un petit soupir de consternation. Bon, consciente qu'à rester sur place, elle ne faisait que perdre du temps, elle suivit un couloir interminable mais au moment où elle s'apprêta à tourner, elle sentit une personne la percuter de plein fouet. Chiara sentit un nouveau mal de tête fendre son crane en deux. Elle porta une main à sa tête et ferma les yeux douloureusement, tandis qu'elle se retenait à se qui semblait être un distributeur automatique.

Cléo, étudiante en journalisme, avait son premier cours de la journée dans une petite demi-heure, et elle était arrivé plutôt a l'université, car ayant fini de se préparer, elle ne voulait pas tourner en rond dans son appartement de Golden Gate Avenue. Au passage, elle était allée s'acheter un café qu'elle but comme presque tout les jours sur le chemin et arrivant à l'université, elle jetait le gobelet en carton dans la première corbeille qu'elle pouvait croiser.
Vêtue d'une jupe violette et d'un débardeur blanc, avec de petites chaussures noires, elle marcha dans les couloirs pour tout d'abord se diriger vers le distributeur de confiserie. La jeune femme aimait prendre quelques petites régalades pour lorsqu'elle sortirait de son cours, puisqu'elle n'avait guère le temps d'aller se chercher quelque chose entre les deux cours qu'elle avait dans la journée n'étant espacé que de quelques minutes.

Mais lorsqu'elle arriva au bout du couloir et qu'elle commença à tourner, elle percuta quelqu'un de plein fouet tout comme cette personne la heurta également. Mais cette dernière semblait être plus mal en point que la jeune grecque. Et elle se précipita alors vers elle pour l'aider en s'excusa et en lui demandant si tout allait bien.

- Excusez-moi! Est-ce que tout va bien?

La jeune femme semblait être malade et ne pas avoir beaucoup dormi la nuit dernière, en tout cas, c'est ce que disait ses cernes et son front chaud.

- Je crois que vous feriez mieux d'aller vous allonger! Vous n'avez vraiment pas bonne mine!

Cléo avait l'impression que la brunette pouvait s'évanouir d'un moment à l'autre tellement elle était pâle. Il y avait un banc non loin du distributeur et personne n'y était installé, mais si cela avait été le cas, la grecque leur aurait dit de partir pour laisser la jeune femme s'assoir.

- Vous voulez vous assoir sur le banc?

Invité

Tandis que Chiara sentait ses dernières forces l'abandonner, elle entendit une voix retentir à ce qui lui avait semblé être à milles lieues d'elle. En se retournant elle remarqua une jeune fille, par conséquent ce devait être celle-ci qui s'était adressée à elle. La jeune Sicilienne redressa legerement la tête en essayant de regarder devant elle. Elle n'arrivait même pas à distinguer les traits de son interlocutrice avec distinction. C'était bien la première fois qu'un rhume la mettait dans un état pareil. Le sol semblait tourner sous ses pieds et cette sensation déplaisante lui donnait des crampes au ventre. Elle recula s'appuyant au distributeur automatique. Elle n'aurait pas du passer la nuit dehors, sur ce maudit building. Ce n'était pas l'heure des regrets, Chiara venait enfin de saisir le sens des mots prononcé par la jeune fille qui se tenait devant elle, cette dernière lui demandait si elle allait bien. Ne voulant pas jouer le rôle de la fille prête à faire toute une histoire pour une simple fièvre, ce qui n'était bien sûr pas le cas, mais enfin bon, elle hocha la tête doucement et esquissa un sourire qui ressemblait d'avantage à une grimace douloureuse:

"Je vais bien mer..."

Elle n'eut le temps de finir sa phrase qu'elle vacilla une nouvelle fois. Elle allait s'écrouler...Mais ou se trouvait donc cette infirmerie? A la proposition de s'asseoir sur le banc, Chiara hocha la tete acceptant volontier. Avant de s'affaler sur le banc, elle remercia d'un signe de tête cette jeune inconnue. Certes, elle ne connaissait même pas son nom mais une chose était sûre: elle lui en était reconnaissante. Reconnaissante, car elle avait pris le temps de questionner Chiara sur son état, chose tout sauf anodine, car elle aurait très bien pu continuer sa route.

"Je ne sais pas ce que j'ai,... j'ai dû attraper...froid"

[ désolée de répondre si tard]

La jeune femme qui se tenait près de Cléo, cette même jeune femme avec qui elle s'était cognée en tournant au coin, était très mal en point, elle n'avait même pas réussi à aligner plus de quatre mots qu'elle vacilla, mais heureusement que la grecque avait des réflexes, et des bons, et elle la rattrapa pour que la brunette ne s'écroule pas sur le sol.
La demoiselle l'aida alors à s'installer sur le banc et lui toucha le front tout en l'écoutant parler. La peau de l'étudiante éait brûlante, et bien que Cléo ne soit pas médecin ni n'ait fait d'étude dans ce domaine, puisqu'elle étudiait le journalisme, elle savait qu'il valait mieux que la malade reste dans son lit avec un gant de toilette mouillé sur le front.

- Vous avez sans doute bien attrapé froid si c'est cela! Vous feriez mieux de rentrer chez vous et de vous reposer!

Cléo resta regarder la jeune femme, elle n'était franchement pas en dorme du tout et elle se souvint qu'il y avait des toilettes à quelques mètres et dans son sac, elle avait toujours une petite serviette au cas où l'envie de faire du sport lui venait en sortant de cours. Elle se leva alors et dit:

- Ne bougez pas! Je reviens tout de suite!

Elle courut, ses talons claquant sur le sol carelé, vers une porte plus loin qu'elle ouvrit et s'engouffra dans la pièce qui était les toilettes. Cléo sortit la serviette de son sac et ouvrit le robinet d'eau froide et passa le tissu en dessous.

Moins d'une minute plus tard, elle était de nouveau près de la jeune femme fièvreuse et lui appliqua la serviette humide sur son front brûlant. Elle l'aida également à s'allonger, ce serait sans soute plus agréable pour elle. Malheureusement, aujourd'hui, elle n'avait pas vêtu de gilet ou de cache coeur, mais cela aurait fait un bon oreillé à la demoiselle.
Cléo s'accroupit à côté du banc et fit signe à un étudiant de venir et lui glissa à l'oreille d'aller chercher l'infirmière. La grecque ne voualit pas laisser la jolie demoiselle seule trop longtemps et se rendre à l'infirmerie lui prendrait quelques minutes. Une fois l'étudiant éloigné, elle se tourna à nouveau vers la personne allongée sur le banc et lui demanda:

- Comment est-ce que vous vous appelez? Moi, c'est Cléo.

Elle se présenta, voulant essayer sans doue de rassurer la malade et de la mettre en confiance, même si elle ne savait pas si cela était nécessaire.