Fantasy Box ... installation ... et incendie.

Invité

Jim achevait de clouer le panneau sur la clôture pourrie qui entourait l’endroit, par discrétion, il l’avait libellé : « La boite aux F. »

C’était la raison sociale de l’entreprise qu’il venait de créer avec l’aide d’Athéna et des fonds qu’elle l’avait discrètement aidé à rassembler.

Les deux vieux bâtiments qui avaient pas loin d’une centaine d’année chacun allaient servir d’entrepôt, de bureaux et de plateau de tournage à son projet.

Il regarda le jet qui sortait du karcher qu’il tenait un peu à la manière d’un lance flammes éjecter des paves qu’elle avait recouverte auparavant une sorte de mousse noirâtre.
Il se demanda s’il trouverait vraiment des gens pour accepter de bosser dans cet endroit, surtout pour le genre de films qu’il escomptait faire.

Ben sûrement, après tout, la récession touchait toutes les branches de métier, lui-même le savait bien, après avoir passé un bon moment sans emploi, on n’est moins regardant sur l’endroit et les conditions de travail que vous impose un patron entreprenant.

C’est sur qu’il faudrait changer ça un jour, changer d’endroit, proposer des locaux convenables, et déménager vers un quartier mieux famé, plus chic, pour bénéficier d’un chauffage correct, de douches qui ne dateraient pas d’une bonne vingtaine d’années et d’une climatisation performante.

Mais bon, dans l’immédiat, et avec les finances qu’il avait pu débloquer, cela suffirait.

N’empêche, l’endroit puait encore la misère et la pourriture, et bien que Jim ait pris soin de nettoyer l’endroit et de déménager à la déchetterie les débris divers qui l’encombraient, le moins qu’on puisse dire c’est que les locaux ne payaient vraiment pas de mine.

Il passa un long moment à tout terminer au karcher, cet après midi, il lui faudrait aussi peindre …

Demain on commencerait à lui livrer des meubles, et la semaine prochaine, il avait rendez vous avec une actrice … qui semblait décidée à s’investir et n’avait pas fait trop de difficultés quand à la somme assez misérable qu’il se voyait contraint de lui proposer.

Le point positif, c’est qu’il n’avait pas eu à passer par son agent, la belle semblait en rupture de contrat et n’avait pas discuté sur son salaire.
Et en plus, elle figurait sur la liste des actrices que la société de production qui avaient promis de distribuer ses produits lui avait imposé.
Alors, le fait qu’elle ait accepté de bosser pour une boite quasi inconnue tombait vraiment à pic …

Vêtu d’un bleu de travail qui maintenant n’avait plus de bleu que le nom, il expulsa d’un jet puissant l'une des dernières piles de débris qui traînait encore dans un coin ...

Invité

Taylor avait elle passer la matinée et le début de l’après midi avec son cher père qui n’avait cessé de lui demander encore et toujours ce qu’elle faisait dans son métier et comment allait ses affaires ce qui avait à nouveau forcer la jeune femme à mentir mais bon ça ne la dérangeait pas vraiment puisqu’elle était habituée à manipuler et surtout à mentir depuis sa plus tendre enfance et puis ce petit rendez vos avec son cher papa allait lui servir à regonfler un peu son compte en banque qui n’était certes pas au plus bas mais qui avait quand même besoin d’un petit coup de pouce, il n’y avait plus que 5 zéros sur son relevé bancaire et ça n’était pas joli du tout comme ça surtout que la jeune femme avait un rendez vous avec un des membres de son milieu professionnel qui avait besoin d’une actrice et probablement aussi d’un peu d’argent pour démarrer et la jeune femme était prête à aidé ce jeune homme qu’elle avait déjà aperçu par le passé.
gentille la petite Taylor, non juste intéressée et puis elle ne prenait pas tant de risque que ça elle si tout se passait bien elle allait pouvoir poursuivre encore son métier qui était aussi sa passion et si ça tournait mal elle n’aurait qu’à aller pleurer dans les bras de son cher papa pour récupérer l’argent qu’elle avait perdu, d’ailleurs c’était ce qu’elle avait fait aujourd’hui pour obtenir un peu plus d’argent et encore une fois elle avait réussi.

La voilà alors fin prête pour son rendez vous de l’après midi, enfin le rendez vous qu’elle pensait être cet après midi, et oui, la jeune femme c’était trompée elle avait noté ce rendez vous une semaine trop tôt du coup elle allait probablement tombé sur un os d’autant plus que l’endroit où elle devait se rendre ne devait pas vraiment être très fréquenté ou du moins pas vraiment bien fréquenté enfin ça elle s’en fichait tout ce qu’elle voulait c’était rencontrer ce Jim et parler de leurs affaires.
La jeune femme avait donc fait une petite halte dans l’appartement qu’elle occupait en ce moment et elle s’était changée, elle portait à présent une petite robe noire des plus sexy le tout avec des talons aiguilles qui lui faisaient gagner quelques petits centimètres puis elle se rendit à bord de sa nouvelle voiture de sport jusqu’au lieu où elle avait rendez vous. Une fois arrivée elle inspecta les lieux, ça n’avait pas l’air bien luxueux mais elle savait qu’elle pouvait en faire quelquechose si elle arrivait à un arrangement avec celui qui l’avait fait venir ici, enfin encore faudrait il qu’elle trouve cet homme, pour le moment il n’y avait dans le coin qu’un homme en bleu de travail qui lui disait certes quelquechose mais qui n’était surement pas ce Jim Adams qu’elle devait rencontrer, il ne serait surement pas dans une tenue comme celle ci, une tenue qu’elle considérait comme une tenue de vulgaire domestique. Elle s’approcha alors tout de même du jeune homme et dit d’une voix assez forte pour qu’il puisse l’entendre malgrès le jet qui balayait le sol et qui d’ailleurs était entrain de l’éclabousser.

-Pardon, vous pourriez me dire où se trouve monsieur Jim Adams ?

Invité

Jim lui n’eut aucun doute sur l’identité de la nouvelle venue, et il devait y avoir une erreur quelque part, si elle était là, c’est qu’elle avait une semaine d’avance sur le planning, ou alors que lui Jim avait une bonne semaine de retard.

Il s’empressa de couper le jet, et s’essuya le visage avec sa manche juste avant de se rappeler qu’il avait plus de chance de se mette de la crasse sur la figure que d’essuyer quoi que ce soit.

Son regard avait eu le temps de noter la tenue de la nouvelle venue, sérieuse, cette Taylor, indiscutablement, elle prenait soin de son image à l’évidence, c'est-à-dire pas comme lui en ce moment.

Il eut un bref sourire, pas vraiment ravi que la visite des locaux qu’il avait prévu de lui faire faire se déroule dans ces conditions, mais bon, il n’avait pas le choix pas vrai ? Alors il lui répondit :

« Il est devant vous … Adams, Jim Adams, c’est moi. Mais je crois que ce sera plus simple si tu m’appelles Jim, et que moi je t’appelle Taylor, pas vrai ? et puis on pourrait se tutoyer ?
Ca sera plus simple pour tout le monde. »

Il se retourna et d’un geste designa les entrepôts avant d’ajouter :

« Bon je te cache rien, on s’est déjà vus sur un plateau de tournage, je sais que tu pourrais demander plus que ce que je t’offre, alors merci d’être venue.
Ah oui j’oubliais, j’étais comme toi à l’époque, devant la caméra, mais non, on n’a pas fait de scène ensemble, donc je me vexerai pas si tu t’en rappelles pas …
Ici, c’est tout neuf, enfin façon de parler, je viens de créer la société, j’ai pas d’acteurs, pas d’actrices, mais un contrat pour quatre films.
Si ça t’intéresse de jouer dedans, c’est une occasion à saisir … »

L’eau s’était écoulée un peu entre les pavés et il lui fit signe de le suivre avant de continuer :

« Les locaux sont vides, les meubles arrivent demain, le matériel technique après demain et on recrutera au coup par coup l’équipe technique …
Les vestiaires et les douches sont là bas, et comme tu peux le voir, ça a rien de reluisant, là, la pièce vide, c’est les bureaux, derrière la paroi en brique là t’as un entrepôt pour les accessoires …
Non, y sont pas encore arrivés, c’est tout plein de vide …
Et le plateau de tournage, j’ai prévu qu’on l’installerait dans l’autre bâtiment. »

Voila, il venait de lui bâcler en cinquante secondes chrono la visite d’une société qui ne contenait que du vent, enfin presque parce que lui, il était là quand même.

Il allait se planter, elle allait tourner les talons et se casser, son refus était l’évidence même, aucune actrice sensée n’accepterait un tel plan, c’était l’évidence, alors, il préféra anticiper :

« Tu me dis tout de suite que tu préfères réfléchir, et on prend un nouveau rendez vous pour la semaine prochaine, ça vaut peut être mieux non ?
Parce que là je dois avouer que tout ça me semble pas très convaincant … »

Il lui adressa un grand sourire en songeant que le contraste entre leurs tenues, la manière dont elle était vétue, la voiture de sport garée entre les deux batiment croulants, vu de l’extérieur, ça devait valoir le coup d’œil …

Invité

Bien sur Taylor ne s’était pas attendu à ce que Jim Adams soit cet homme qui se trouvait face à elle et qui était entrain de nettoyer le sol de cette rue qui n’avait rien de bien accueillante, enfin l’idée que ça puisse être cet homme qui lui avait donner rendez vous ici lui avait peut être effleurer l’esprit pendant une petite seconde mais elle avait bien vite disparue tout simplement parce qu’elle ne pensait pas un seul instant qu’un homme qui voulait créer une société telle que celle ci s’abaisserait à faire ce genre de taches, après tout on payait bien des gens pour faire ce genre de taches ingrates alors pourquoi le ferait on soit même. Enfin pour le moment ce n’était pas vraiment la première préoccupation de la jeune femme et ce même si cette attitude l’intriguait, et oui, on ne comprends pas tout quand on est élevée comme une petite princesse pourrie gâtée. Le plus important pour le moment était qu’elle avait trouver celui avec qui elle devait s’entretenir ici et elle allait donc se concentrer sur cela. La jeune femme décida alors dans un premier temps de s’excuser enfin c’était peut être un grand mot vu ce qu’elle allait dire mais dans sa tête c’était des excuses quand même, des excuses qu’elle ne faisait pas d’habitude mais bon elle n’allait tout de même pas commencer cette entrevue sur un conflit.

-Désolé, je n’aurais pas penser que tu allais m’accueillir dans cette tenue mais bon je ne vais pas faire la difficile ce n’est pas pour ton accoutrement que je suis venue aujourd’hui et puis ça je peux toujours réussir à l’arranger si on fait affaire tous les deux.

Tout en disant les derniers mots qu’elle venait de prononcer Taylor avait toucher du bout des doigts le bleu de travail de Jim avec une expression du visage qui montrait bien qu’elle était à la limite du dégout en ce moment même, d’ailleurs ça devait aussi se comprendre dans les mots qu’elle venait de prononcer puisqu’en parlant d’arranger les choses elle parlait tout simplement du fait de le relooker complètement, après tout elle n’allait quand même pas travailler avec un homme capable de s’habiller ainsi.
Elle laissa ensuite le jeune homme reprendre la parole et lui expliquer que par le passé il était comme elle mais que jamais ils n’avaient joués de scènes tous les deux et qu’il ne se vexerait donc pas si elle ne se souvenait pas de lui. En entendant cette phrase la jeune femme ne pu s’empêcher de sourire avant de répondre sans vraiment de finesse.

-Je me disais bien que ton visage ne m’était pas inconnu et ne t’inquiète pas je ne t’aurais probablement pas oublier si nous avions tournés ensemble par la passé, je me souviens même des petits premiers les plus nuls et je ne pense pas que tu fasse partie de ceux là ou du moins que tu en ai fait partie mais passons ce n’est pas ça le plus important je pense.

En effet savoir si ils se connaissaient déjà avant n’était pas vraiment important, du moins pas pour le moment et d’ailleurs la jeune femme n’était pas venue pour cela ici, loin de là, elle était venue pour parler affaire et c’est bien ce qu’elle comptait faire, d’ailleurs elle n’eu pas vraiment besoin d’en parler puisque Jim se mit à parler en lui expliquant en très peu de temps et de mots ce qui existait de cette société qu’il allait créer et surtout ce qui allait exister le tout avant de lui dire qu’il serait mieux qu’elle revienne la semaine suivante ce que bien sur la jeune femme ne voulait pas faire, elle ne se déplaçait jamais pour rien et cette affaire lui tenait assez à cœur pour qu’elle reste ici malgrès les conditions dans lesquelles elle allait devoir discuter avec son interlocuteur. D’ailleurs elle ne perdit pas de temps et elle décida donc de mettre les choses au clair avec celui ci.

-Bon je t’arrête tout de suite, si je suis là aujourd’hui c’est pour voir cette société donc tu m’as vaguement parler quand on a pris ce rendez vous tous les deux et je ne partirais pas avant qu’on ai fait affaire, sache qu’une Mc Andrews ne se déplace jamais pour rien et cette société ou du moins ce qui en existe pour le moment est ce pourquoi je suis là et sache aussi que je n’ai pas peur des taches difficiles à relevées.

Encore une fois la jeune femme avait un peu oublier la subtilité dans ses propos mais ce n’était pas bien grave, les gens qui la connaissaient étaient habitués à ce qu’elle se comporte ainsi et si elle et Jim faisait affaire il allait lui aussi devoir s’y habitué tout comme il allait devoir s’habituer à son petit coté capricieuse qui ne tarderait surement pas à ressortir. D’ailleurs c’était le cas en ce moment, enfin, quoi que…non elle allait juste mettre les points sur les « i » pour être sure de ne pas venir pour rien ici et c’est donc tout naturellement qu’elle pris à nouveau la parole en regardant toujours Jim dans les yeux et en parlant avec une voix qui montrait à quel point elle était sure d’elle en ce moment.

-Pour commencer comme tu peux t’en douter si tu as entendu parler de moi un minimum, je ne suis pas le genre de femme qui refuse les films qu’on lui propose, et ce même pour les films amateurs bien que je ne pense pas que ce soit ce genre de films que tu me propose mais je pense aussi que tu dois t’attendre à ce que je te demande plus dans cette petite société qu’un vulgaire rôle d’actrice.

La jeune femme s’arrêta alors sur ces paroles, n’en disant pas plus sur ce qu’elle comptait demander au jeune homme qui se trouvait en ce moment face à elle, d’ailleurs avait elle vraiment besoin de donner des précisions sur ce qu’elle voulait alors que ces demandes semblaient si évidentes, du moins dans sa tête à elle et elle ne doutait pas une seule seconde que le jeune homme ai compris qu’elle voulait faire partie de cette société qu’il allait créer en tant qu’associée, associée quasi majoritaire bien sur et d’ailleurs la jeune Taylor se demandait même pourquoi Jim ne lui avait pas proposer ça directement mais qui sait peut être que ça allait venir dans les prochaine minutes, il ne lui restait donc plus qu’à attendre la suite des événements.

Invité

Jim l’écouta patiemment déblatérer son petit numéro, le moins qu’on puisse dire c’est qu’elle n’avait pas froid aux yeux, et ailleurs non plus d’ailleurs, s’il en jugeait par sa tenue.

Des timbrées, il en avait déjà rencontré un certain nombre dans la profession, et celle la semblait faire partie des plus frappées du lot

Il n’envisagea même pas qu’elle pouvait souhaiter devenir actionnaire d’une boite qui démarrait à peine, pas plus qu’il ne pouvait imaginer qu’elle voulait la majorité des parts de la société.

Ca lui évita de remettre en route le karcher et de raccompagner expéditivement la nouvelle venue jusqu’à sa voiture dans une parodie expéditive de concours de t-shit mouillé.

Il faut dire aussi qu’il avait eu l’occasion d’apprendre la patience et la manière dont il fallait traiter ce genre de personne au cours des deux années qu’il avait passé comme assistant auprès de Jochen Wolter.

Alors, il se contenta de sourire d’un air amusé à ses propos et attendit patiemment qu’elle en ait fini avec sa diatribe pour lui répondre :

« Ravi d’apprendre qu’une Taylor Mc Andrews ne se déplace jamais pour rien et que cette société est ce pourquoi tu es là.
Quand aux tâches difficiles à relever et aux affaires qu’on pourrait faire ensemble, ben il y a bien ce fonds de cours à nettoyer, et j’aimerais assez te voir en action … !»

Il désigna d’un geste clair le karcher qu’il venait de reposer, il était curieux de voir comment elle s’y prendrait pour éviter de se retrouver aussi dégueulasse que lui en un rien de temps et ce qui resterait de son look après qu’une pluie fine de micro gouttes dégagée par l’action du jet sur les pavés de la cour ne l’atteigne.

Il se demanda aussi si elle croyait vraiment qu’il était toujours habillé comme ça, ou bien si elle le mettait en boite (à fantasmes) …
Enfin façon de parler.

« … et pour ce qui est de savoir que tu ne refuses jamais les films qu’on te propose, ben ça tombe plutôt bien, la commande que j’ai n’a rien de sensationnel, une succession de scènes si tu vois ce que je veux dire …
Maintenant, j’aimerais bien savoir ce que tu demandes de plus quand à ton statut d’actrice ?
Tu veux ta photo sur la jaquette des films ? Ta loge personnelle ? un droit de regard sur le choix des acteurs avec qui tu vas tourner ? Y’as une marque de lubrifiant que tu préfères ? ou bien c’est ton rouge à lèvres que tu veux pouvoir choisir … ? »

Il était sérieux, même si ses questions finales n’avaient pour but que de lui rappeler qu’elle n’était qu’une actrice et rien d’autre. Elle pouvait avoir des exigences professionnelles, sur lesquels il consentirait bien évidemment à des compromis ...

Mais pour ce qui était de prendre des parts dans la société, Jim même si elle l’avait mis au courant de ses projets ne consentirait à rien. Queudal ! Nada !

Les affaires, il n’avait rien contre, et à priori, il n’avait rien contre elle non plus, du moins pour l’instant.
Encore que, la voir devenir actionnaire majoritaire de son projet ne pouvait lui donner qu’une seule envie, acheter d’urgence une ancre supplémentaire, 10 mètres de chaîne et lui proposer une longue, très longue ballade sur un yacht dont elle ne reviendrait pas.

Le problème sur lequel ils allaient buter dans leur négociation venait plutôt du fait qu’une bonne partie du projet avait été verrouillée au dessus de lui. Oh, bien sur, il avait apporté les idées, les locaux et un contrat de commande juteux, mais l’aspect légal de tout ça lui échappait en partie …

Alors, dans l’immédiat, tout devrait se dérouler comme prévu par lui et ses associés et il n’y aurait pas d’augmentation de capital, pas de nouveaux associés, et surtout pas d’O.P.A. possible faite par une nouvelle venue aux dents longues.

Pour la suite, on verrait bien, et si elle voulait rejoindre l’affaire, il faudrait que cela passe via Athena Dorton, l’avocate avec laquelle il avait réglé toute l’affaire.

Et « ils » ne seraient pas assez stupides pour la laisser devenir majoritaire.

Encore allait il falloir qu’ils s’expliquent sur tous ces détails.

Invité

Et oui, Taylor n’avait pas froid aux yeux et elle passait souvent pour une petite garce capricieuse ce qui n’était d’ailleurs pas très loin de la réalité mais avec l’éducation qu’elle avait eu elle pouvait difficilement avoir une autre attitude même si parfois ça pouvait lui arriver lorsqu’elle avait par exemple un petit coup de mou ou un petit coup de blues ce qui était bien sur loin d’être le cas en ce moment. En effet, pour l’instant elle était surtout déterminée comme à chaque fois qu’elle avait un rendez vous professionnel ou qu’elle devait faire des affaires et ce même si l’argent qu’elle retirait des petites transactions qu’elle faisait elle n’en avait pas vraiment besoin, comme quoi on peux être riche sans être blasée ou sans se foutre de tout ce qui se passe autour de nous et Taylor faisait partie de ces gens là, ceux qui sont riches et ambitieux.

Pour le moment la jeune femme ne parlait plus, elle se contentait d’écouter Jim qui venait de se remettre à parler à peine quelques secondes après qu’elle ai fini de parler et c’est donc à ce moment là qu’il lui dit quelquechose qui l’étonna tout en la faisant rire légèrement, du moins au départ, lorsqu’elle pensait qu’il jouait la comédie et qu’il voulait détendre l’atmosphère pour facilité les négociations. Apres tout il ne pouvait pas être sérieux lorsqu’il lui demandait d’accomplir ce genre de taches, d’ailleurs elle ne savait même pas si elle serait capable de faire ce qu’il lui demandait si il était réellement sérieux et ce tout simplement parce qu’elle n’avait jamais toucher à un karcher de sa vie, d’ailleurs c’était tout juste si elle en avait déjà vu. La jeune femme était alors entrain de paniquer et ce même si la situation n’était pas des plus stressante, du moins pour quelqu’un de normal et elle décida alors de se rassurer à haute voix en disant.

-Tu te fiche de moi là ??

Bien sur la jeune femme ne croyait pas elle même à ce qu’elle venait de dire puisqu’en regardant un peu plus attentivement Jim elle voyait bien qu’il ne plaisantait pas et qu’il voulait réellement qu’elle se serve de ce karcher à sa place. La jeune femme repris alors son sérieux et tout en paniquant toujours un peu et même de plus en plus en faisant bien sur tout pour que ça se voit le moins possible elle repris la parole en regardant toujours son interlocuteur dans les yeux.

-Nan bien sur ce n’est pas de l’humour je le vois bien. Mais toi, tu me vois vraiment me servir de cette chose ???

Fort heureusement la jeune femme pu éviter la corvée ou du moins la repoussée puisque Jim se mit à parler à nouveau de leur petite affaire en lui parlant un peu plus précisément des quatres films qu’elle pourrait tourner si ils faisaient affaire tous les deux ce à quoi la jeune femme ne tarda pas à répondre et ce tout simplement pour éviter d’avoir à reparler de ce maudis karcher qui allait très certainement bientôt se retrouver entre ses mains.

-Oui, je vois parfaitement ce que tu veux dire, ça doit ressembler à ce que j’ai fait à mes débuts mais bon qui sait peut être que ça peut être intéressant et puis comme je viens de le dire j’accepte tout et n’importe quoi même si je sais que je pourrais être nettement plus exigeante, ce métier est plus une passion et un amusement qu’un moyen de gagner de l’argent de toute manière.

Et oui, l’argent qu’elle pourrait gagner Taylor s’en fichait pas mal tout comme de la popularité qu’elle pourrait gagner grâce aux films qu’elle tournait, de toute manière elle était déjà assez connue comme ça et au pire si les films qu’elle tournait avec la société de Jim, du moins si ils faisaient affaire tous le deux, faisaient un bide elle n’aurait qu’à mettre ça sur le compte de la société. D’ailleurs en parlant de ça elle allait devoir parler un peu plus précisément de ses désirs par rapport à la suite des événement puisque d’après ce que venais de dire Jim, celui ci n’avait pas tout compris du premier coup ou alors il avait compris mais il voulait la remettre à sa place, attitude qui insupportait la jeune femme au plus haut point. La jeune Taylor repris alors la parole avec une voix encore un peu plus déterminée.

-Arrête un peu de te foutre de moi s’il te plait, bien évidement je veux tout ce que tu viens d’énumérer, âpres tout si j’accepte de jouer dans une petite boite qui ressemble plus à une décharge qu’à autre chose j’ai bien le droit à avoir des désirs de princesses. Mais ce n’est pas de ça que je voulais parler et ça tu dois bien t’en douter, je n’ai aucune envie de me contenter d’un simple statut d’actrice, je veux bien plus, disons que je trouverai tout à fait normal le fait de devenir associé de cette société, d’autant plus que d’après ce que je vois qu’un peu d’argent ne ferait pas de mal à ta petite affaire, puisque pour le moment même un vulgaire sdf ne viendrais pas dormir ici.

Taylor avait pour le moment volontairement fait l’impasse sur l’idée d’être majoritaire, elle n’était certes pas très futée au yeux de beaucoup de monde mais elle n’était pas non plus stupide et elle n’avait pas voulu effrayée Jim, elle allait donc commencer par tenter d’obtenir une ou deux petites parts, pour le reste elle savait très bien qu’elle l’aurait à l’usure, elle était d’ailleurs des plus douées pour cela.

Invité

Il la considéra un moment froidement, le sourire et l’attitude conciliante qu’il avait affichées à son arrivée avaient disparu, envolés bien loin et remplacés par un rictus méchant qui semblait lui dire de faire attention à ce qui allait suivre.

De toute évidence, il n’était pas bien loin d’avoir atteint le point de non retour, celui ou il allait lui coller une baffe et la raccompagner à sa caisse à coups de pompes avant de lui dire de se tirer.

C’était clair qu’il avait voulu la remettre à sa place, il sortait comme elle d’un monde créé par des hommes pour produire des objets de consommation qui seraient consommés par des hommes,et tout ce business était en règle générale géré par des hommes, alors il fallait pas qu’elle s’étonne qu’il se montre bien macho envers elle.

Il se baissa, reprit l’embout du karcher qu’il avait laissé tomber et lança d’un ton glacial :

« Ecoutes moi bien,Taylor, j’ai pas fait la pute pendant deux ans à me taper la femme d’un type qui prenait son pied à nous regarder et à mettre du pognon de côté pour qu’une petite suceuse dans ton genre vienne m’emmerder et me dise ce que je dois faire aujourd’hui, d’accord ?

Cette putain de société, j’ai vendu mon âme pour l’avoir, alors si tu veux avoir un jour une petite chance d’avoir la moindre possibilité d’investir un dollar à la con dedans, je te conseille de prendre cette engin et de me nettoyer cette cour jusqu’à ce qu’il n’y ait plus la moindre trace de la merde qui s’y trouvait … »
Il était parfaitement conscient de s’exprimer plus comme un militaire de carrière qui engueule une recrue que comme le patron freelance qu’il voulait être, mais bon, c’était peut être son naturel qui reprenait le dessus, en tout cas, ça lui venait avec un naturel effarant.

Il replia l’index tendu dont il la menaçait et dont il s’était servi pour rythmer ses propos ce qui lui fit serrer le poing, et donnait l’impression qu’il allait vraiment lui coller un pain.

Pourtant la grossièreté dont il avait fait preuve l’avait aidé à retrouver un peu de son calme, enfin, suffisamment pour être en mesure de lui carrer d’autorité l’engin entre les bras sans la cogner et de continuer une discussion avec elle malgré le bruit que faisait le compresseur de l’engin qu’il venait de redémarrer.

Il voulait lui donner une leçon, elle l’avait cassé sur son look et se rendait insupportable avant même qu’ils aient vraiment discuté de quoi que ce soit. Et bien, on verrait bien quel look elle aurait bientôt, car après quelques minutes seulement d’utilisation de l’engin et elle se rendrait vite compte que des micro gouttes et des particules de terre détachée par le jet puissant ne manqueraient pas de venir l’asperger.

Pour l’instant, il avait des choses à lui expliquer, des choses qu’il faudrait qu’elle s’imprime dans son petit cerveau, valait mieux être clair dès le début que de laisser pourrir une situation.

Il avait déjà vécu ça dans le passé, et savait d’expérience que rien de bon ne pouvait en sortir.

« Ce qu’il faut que tu saches, Taylor, c’est que cette boite n’existe que parce que des gens très très comme il faut si tu vois ce que j’entends par la m’ont avancé du fric pour la faire tourner, oh bien sur, j’y ai bien mis une mise de départ, mais il n’y aura pas d’autres associés qui seront pris avant un petit bout de temps.
Tu veux un contrat qui te permette d’y prendre des parts, je vais y réfléchir avec mon avocat mais je ne me ferai pas peter les rotules ni même couper les couilles pour te faire plaisir ma jolie, je n’ai aucune envie de finir accroché à un pont si tu vois ce que je veux dire …
Donc, si t’as des rêves de grandeur et que tu veux devenir associée dans une société, t’as qu’à te tirer et aller voir ailleurs si quelqu’un veut de toi !!! »
Comme il lui avait presque crié dans les oreilles afin de lui expliquer la situation, elle avait appuyé d’instinct sur la gâchette qui commandait le jet dont il avait réglé la puissance au maximum, le jet partit inondant les bottes de Jim qui fut obligé de saisir d’une main la lance que la demoiselle peinait à retenir … Il continua sur un ton plus calme cette fois :

« Tu vois, cet engin, c’est comme cette société, si toi et moi, on fait preuve d’un minimum de coopération, c’est possible qu’on finisse l’année avec un awards, mais si tu déconnes, et que moi j’assure pas, alors, ce se terminera par un vrai carnage… »
Il baissa la puissance du jet et retira sa main, en observant ce qu’elle faisait …

« Maintenant, on va se mettre d’accord sur plusieurs points : ceci n’est pas mon look ! Et si j’avais fait une scène avec toi tu t’en rappellerais ! et si j’avais pas viré les clochards à mon arrivée ce matin, ils seraient en train de te mater le cul, que tu as fort bien foutu d’ailleurs.
Pour le reste, persistes à me parler comme à ton larbin et je te jure que ça se passera moins bien la prochaine fois … pigé ?!
Il la regarda droit dans les yeux, histoire de s’assurer qu’elle comprenait qu’il y avait des limites qu’il vaudrait mieux qu’elle évite de franchir avec lui puis ajouta :
Quand tu en auras fini ici, tu me retrouves à l’intérieur, et si l’affaire t’intéresse toujours, je te fais signer ton contrat ... »

Il la trouvait très excitante, à manier ainsi cet engin qui n’était pas fait pour elle et qu’elle maîtrisait mal. Et puis il y avait aussi le fait que ce qu’il avait prévu commençait à arriver puisque les jambes de Taylor se couvraient peu à peu de micro gouttes, dans pas longtemps, elle se rendrait compte qu’elle en aurait comme lui, c’est à dire partout sur le visage, sur les cheveux, sur ses vêtements.
Il tourna les talons et de rentra à l’intérieur, direction les douches, la propreté et peut être une possible signature... enfin, si elle ne s’enfuyait pas avant.

Invité

Fuir, oh non la jeune femme n’allait pas avoir ce genre d’attitude, si Jim pensait arriver à se débarrasser ainsi d’elle il se mettait le doigt dans l’œil et bien profond en plus. En effet même si Taylor n’avait aucune envie de faire mumuse avec ce karcher qu’elle avait en main et qui était déjà entrain de l’éclabousser elle avait encore moins envie de laisser tomber et rien que pour l’affront qu’il venait de lui faire en lui parlant ainsi elle n’allait pas laisser tomber, elle ne laisserait tomber pour rien au monde, et oui, il ne fallait pas trop la titiller la petite Taylor sinon elle devenait bien vite explosive. Mais là elle n’allait pas piquer de crise et ce tout simplement parce que si elle faisait ça elle serait obligée de s’en aller et de tout laisser tomber et mémé si elle n’aurait sans doute aucun mal à trouver d’autres contrats elle devait bien avouer que cette petite affaire l’intéressait bien et que ce Jim aussi. Ben quoi ?? Oui, elle n’aimait pas qu’on la traite comme il venait de la traiter mais en même temps cette attitude montrait qu’il avait du caractère et ça la jeune Taylor n’avait rien contre bien au contraire, non elle aimait bien les hommes de caractère, ça la changeait un peu des petits frimeurs qui faisaient tout pour qu’elle se retrouve dans leur lit pour pouvoir tout aller raconter à leurs petits copains.

Enfin bref, Taylor laissa donc Jim parler ou plutôt la remettre à l’ordre ce qui marchait d’ailleurs plutôt pas mal puisqu’en plus d’arriver à lui rabattre le caquet il était entrain de réussir à faire dégonfler sa tête qui avait pris pas mal de volume depuis sa naissance, ça ne serait surement que temporaire mais au moins ça l’empêchait de lui répondre comme un chien et de perdre ainsi la chance de travailler avec cette homme.
La jeune femme laissa donc Jim s’éloigner et rentrer dans un des bâtiments pendant qu’elle était entrain de nettoyer ce fichu sol, chose qu’elle n’aurait auparavant jamais penser faire mais qu’elle faisait bel et bien en ce moment même. Taylor continua alors de faire ce sale boulot, un boulot qu’elle aurait très bien pu refiler au premier clochard qui serait passé dans le coin en échange d’un peu d’argent. Mais non, elle n’avait pas fait ça, elle s’était tout simplement contenter de faire ça elle même pour prouver à ce petit avorton qu’elle était capable de faire ce qu’il lui avait demander et ce sans que sa fierté en prenne un coup.

Au bout d’une bonne vingtaines de minutes la jeune femme avait enfin fini, bon maintenant elle avait une tête qui faisait peur à voir et sa robe qui avait du lui couter plusieurs centaines voir milliers de dollars ne ressemblait plus à grand chose mais elle avait fini et elle était fière d’elle comme quoi s’abaisser aux basses taches n’étaient peut être pas toujours une mauvaise idée. Taylor n’hésita donc pas une seule seconde à entrer dans le même bâtiment que celui dans lequel était entré Jim un peu plus tôt le tout âpres avoir arrêter le karcher.
Elle entra alors dans une pièce qui n’était pas beaucoup plus luxueuse que la rue dans laquelle elle se trouvait quelques instants plus tôt mais elle s’en fichait pas mal, pour le moment elle ne pensait qu’à signer ce contrat pour lequel elle était venue ici avant de prendre une bonne douche, d’ailleurs il devait certainement en avoir dans le coin puisque Jim qui se trouvait à présent à nouveau dans la même pièce que lui était cette fois ci propre comme un sous neuf contrairement à elle. Tiens d’ailleurs ça lui donnait une petite idée ça, elle allait pouvoir tenter un rapprochement maintenant qu’elle était à son tour couverte de boue alors que lui était propre d’autant plus qu’il ne la regardait pas pour le moment, il ne semblait d’ailleurs même pas avoir remarquer sa présence dans la pièce, où alors peut être qu’il faisait semblant de ne pas l’avoir vu.

De toute manière ça ce n’était qu’un petit détail sans grande importance. La jeune femme enleva alors ses chaussures qu’elle avait jusqu’à maintenant garder au pieds et ce tout simplement parce qu’elle voulait approcher sans trop faire de bruit puis d’une démarche rapide et féline elle se hissa à la hauteur de Jim avant de finalement lui attraper le menton avec ses mains pleines de terre afin qu’il la regarde dans les yeux puis elle se mit à nouveau à parler avec toujours le même ton qu’elle avait utilisé depuis le début de leur entretien.

-Et bien voilà monsieur le patron, la petite suceuse à fini de faire ce que vous lui aviez demander et elle pense mériter de signer votre petit contrat.

Bien sur si Taylor c’était remis à vouvoyer Jim et parlait à présent d’elle à la troisième personne c’était tout simplement pour lui montrer qu’elle avait compris que monsieur ne voulait pas être pris de haut par la femme qu’elle était comme tout beau vieux gros macho d’ailleurs et elle avait donc décider de rentrer dans son jeu, ne restait plus à présent qu’à attendre que ce cher Jim se décide à lui faire signer ce contrat afin qu’elle puisse passer à la vitesse supérieur

Invité

Suceuse, tiens, ça avait du la frapper qu’il utilise ce qualificatif pour lui dire ce qu’il pensait de sa manière d’agir … C’était sûrement pas sympa de sa part, mais bon, c’était une vraie pro puisqu’elle était restée, et qu’elle avait fait ce qu’il lui avait demandé, tout ce qu’il lui avait demandé en fait.

Et il devinait que cela avait du lui coûter bien plus que tout ce qu’il aurait pu tenter de lui imposer d’autre. Signer son contrat, ouais, c’est tout ce qu’elle voulait, c’était bien normal d’ailleurs.

En temps ordinaire, il aurait du lui faire passer un test ou lui demander de fournir une preuve visuelle ou autre de ses capacités, surtout que sa présence était prévue dans quatre films successifs, et qu’il devait être certain qu’elle assure.

Seulement là, il la connaissait déjà et savait en gros ce dont elle était capable …

Il repoussa les mains qui le tenaient par le menton et sortit un contrat :

« Bon, ben puisque tu es venue pour ça, autant le remplir tout de suite n’est ce pas ?

Tu remplis toutes les cases, tu coches ce que tu acceptes ou pas, et ensuite, on discute des clauses particulières du genre, je veux acheter des parts dans la société.

Juste pour ton information, j’ai pris le temps de téléphoner à mon avocat à ce sujet, et il m’a conseillé de t’envoyer te faire foutre. Il dit que t’as qu’à monter ta propre boite, et que si t’as le pognon pour, il est prêt à t’assister juridiquement dans cette démarche, mais bon, je pense qu’une emmerdeuse comme toi peut être utile à la société …

Après tout, si elle monte, je monte, et tu montes aussi.

Alors tu entres dedans pour 3%, lors de la prochaine augmentation de capital …
C’est à prendre ou à laisser. »

Il claqua d’un geste sec le contrat sur la table et observa sa future « actrice de choc », c’est vrai que la séance Karcher avait entraîné d’irrémédiables dégâts sur sa tenue…

C’était marrant de l’humilier ainsi, marrant de la manager pour qu’elle signe, marrant de lui rabattre son caquet de petite suceuse même si pour ce faire, il était obligé d’utiliser de méthodes qui ne lui plaisaient pas vraiment.

Malgré tout, lorsqu’il lui tendit un stylo, son geste se fit plus posé, même s’il se demandait s’il ne commettait pas une erreur en acceptant ça.
Il subodorait déjà que cette future associée lui vaudrait bien des nuits blanches, et aussi bien des ennuis. Ca semblait aussi logique pour lui que le mot suceuse rimait avec emmerdeuse …

D’un autre côté, elle comprendrait peut être qu’elle avait intérêt à ce que les affaires marchent, et ça ne pourrait que la motiver à fournir un travail correct.

Il s’étira pendant qu’elle remplissait le formulaire, ça avait été un plaisir de prendre une bonne douche, et d’être propre …

Bon, il lui restait encore la peinture à faire, et il observa sa nuque d’un œil amusé, il avait presque envie de trouver un moyen de la contraindre à ça aussi, après tout, les travaux de peinture pouvaient s’avérer amusants, enfin, ça dépendait de la tenue dans laquelle on était lorsqu’on les faisait.

L’air de rien, il questionna :

« Au fait, tu as quelque chose de prévu pour cette après midi ? Parce que le plus tôt qu’on pourra commencer, le mieux ce sera … »

Après tout, il ne risquait rien à tenter la chose, au mieux, ça pourrait amener un semblant de mieux dans leurs relations, et au pire, ben au pire elle allait lui dire d’aller se faire foutre

Il se pencha par-dessus son épaule pour regarder les pratiques qu’elle acceptait et celle qu’elle refusait, il n’y avait bien évidemment rien d’illégal dans ce qui était proposé, son avocat s’était chargé de vérifier tout cela, et de toute façon, Jim même s’il n’était pas trop regardant sur la provenance d’argent avait quand même des limites dans ce qu’il convenait d’accepter ou de refuser.

« N’oublies pas de cocher aussi, que tu acceptes de te rendre libre pour la date de l’inauguration de la société. Que ut acceptes qu’on utilise ton image sur la page de garde de notre site Web.
Et que si un journaliste veut t’interviewer, tu accepteras l’interview ainsi qu’une possible prise de photos.
Quand tu auras signé tout ça, ton image ne t’appartiendra plus, elle appartiendra à … la Boite »

Invité

Et oui, le mot suceuse ça l’avait marquer la petite Taylor, non pas que se soit complètement faux hein mais elle n’avait tout simplement pas l’habitude qu’on lui parle ainsi et ce qu’avait dit Jim à son propos allait probablement rester graver un bon bout de temps dans sa petite tête et elle lui renverrait certainement à la figure ces paroles le jour où il voudrais lui demander quelquechose de vital ou simplement d'assez important pour qu'elle fasse la fine bouche, enfin elle ne l’avait pas gifler quand il avait dit ça alors c’était déjà un bon point qui montrait d’ailleurs qu’elle n’était pas si chieuse que ça en ce moment, et oui, elle pouvait faire bien pire quand elle voulait d’ailleurs le coup de la petite gamine capricieuse elle faisait ça à merveille mais ça ça serait pour une autre fois, elle n’allait tout de même pas tout foirer maintenant alors que ça n’était pas si mal parti que ça, du moins pas pour le moment et ce même si rien ne s’était passer comme elle l’avait prévu, au moins elle l’avait signer ce contrat et elle allait obtenir ce qu’elle voulait, du moins le début de ce qu’elle voulait alors elle n’allait pas se plaindre toute la journée, au pire elle irait pleurer dans les bras de son père en racontant des tas d’énormités pour faire couler la boite de Jim, cette boite pour laquelle elle travaillait maintenant et à laquelle elle allait devoir obéir, enfin non c’est plutôt à Jim et à ses associés qu’elle allait devoir obéir au doigt et à l’œil et d’ailleurs ça avait déjà commencer et à première vu ça n’était pas prêt de s’arrêter mais bon maintenant elle n’avait plus vraiment le choix et si ça allait trop loin elle trouverait bien un moyen de rétablir les choses à son avantages et puis qui sais peut être que ses relations avec Jim allait allez dans le bon sens une fois qu’ils ne seraient plus en conflit permanent.

La jeune femme signa alors le contrat en acceptant toutes les pratiques qui étaient listées dans celui ci, et oui, elle allait tout accepter sans jouer la difficile mais cette fois ci ce n’était pas une marque de faiblesse, non elle acceptait toujours tout dans les films qu’elle tournant, c’était peut être choquant pour certains ou pour certaines mais elle s’en fichait pas mal c’était son métier et elle faisait donc ce qu’elle voulait et elle avait décider de le vivre à fond et de tout tenter. Tout en continuant à lire quelques points du contrat et à cocher l’une ou l’autre case de celui ci la jeune femme écoutait les dernières précisions que lui donnait Jim alors qu’elle n’avait pas encore répondu à la question qu’il lui avait poser un peu plus tôt par rapport à ce qu’elle faisait après, et si elle n’avait pas répondu ce n’était pas parce qu’elle voulait restée concentrée sur le contrat qu’elle était entrain de signer, non elle réfléchissait à cette proposition et ce même si la réponse était presque toute trouvée. Puis une fois qu’elle eu fini de remplir le contrat et de le signé elle referma celui ci avant de le tendre à Jim en répondant enfin à sa question.

-Et bien ça risque de te faire plaisir, je n’ai rien à faire cet après midi alors je suis à ta disposition pour tout ce que tu pourra me demander, que se soit dans mes qualifications ou non mais là encore j’ai une petite demande à faire, je ne sais pas dans quel état je vais finir mais je ne ferais rien sans avoir eu droit à une petite douche et à une tenue qui ne soit pas couverte de boue.

Bien sur Taylor savait qu’elle prenait des risques en faisant cette demande et aussi et surtout en laissant à Jim le choix de la tenue qu’elle allait porter une fois qu’elle aurait eu droit à la petite douche qu’elle venait de réclamer, du moins si elle y avait droit mais bon elle n’avait pas vraiment d’autre solution, elle n’avait pris aucun vêtement de rechange dans sa voiture et elle se voyait mal rentrer chez elle dans cette accoutrement pour prendre ce dont elle aurait besoin avant de revenir ici, et puis de toute manière Jim serait surement celui qui choisirait la plupart des tenues qu’elle allait devoir mettre maintenant qu’elle avait signer ce contrat et que son image appartenait à cette boite dans laquelle elle venait de s’engager par une simple petite signature. La jeune femme attendait alors à présent impatiemment que Jim lui réponde se fichant pour le moment pas mal de ce qu’il allait bien pouvoir lui demander et ce même si elle ne savait pourtant toujours pas si ce qu’elle allait avoir à faire allait avoir un rapport ou non avec son métier, enfin elle avait un léger doute mais elle préférait ne pas se faire d’idées trop rapidement alors autant laisser celui qui était à présent son patron prendre à nouveau la parole pour accepter ou non sa requête et pour peut être lui dire ce qu’elle allait bien pouvoir faire d’autre que se couvrir de boue des pieds à la tête.

Invité

« Eh bien, suis moi, je vais te montrer les douches …et au fait, tu peux m’appeler Jim »

Il soupira comme excédé par sa demande, n’empêche, il la préférait ainsi.
Il ouvrit une porte qui donnait sur un vestiaire et un bloc de douches sans séparation aucune, ça faisait très douche des années 50, version usine. Avec un carrelage pété de partout, mais qui était propre depuis ce matin même. Il y avait veillé …

« Et bien, voila, je suis sur que tu meurs d’envie d’une bonne douche… »

Ironisa t’il avant d’ajouter :

« Pour ce qui est de ta tenue de travail, je suis sur que pour des travaux de peinture, un bleu fera très bien l’affaire, tu as vu, ça donne un look inimitable, enfin sauf par une autre personne qui elle-même porte un autre bleu.
Pour ce qui est de repartir ce soir, il n’y a aucun soucis à te faire, mon ancienne patronne m’a laissé une quantité impressionnante de robes de hautes coutures, alors tu devrais pouvoir remplacer facilement celle la.
On ira la chercher plus tard, c’est juste à deux pas d’ici sur le port …. »

Il tourna la manette qui déclenchait le jet, six douches s’enclenchèrent en même temps, produisant un véritable nuage de vapeur …
Ca aurait pu rappeler un jet de Karcher, sauf que là, c’était beaucoup plus agréable à supporter.

" Et voila, la douche de Madame est avancée ... "

(désolé, c'est court là, mais j'ai un peu de mal sur l'inspi-si tu es longue à poster j'essaierai peut être d'y revenir)

Invité

Oh que oui, Taylor rêvait de prendre une bonne douche et ce même si elle savait qu’elle devrait surement en reprendre une avant de s’en aller ce soir mais bon elle en avait besoin maintenant et elle se fichait pas mal du fait qu’elle allait peut être être encore plus sale dans quelques minutes, enfin non elle ne s’en fichait pas mais bon pour le moment il n’y avait qu’un seul mot dans sa tête et ce mot était « douche » une douche que Jim venait d’accepter de lui offrir, enfin elle ne lui avait pas vraiment laisser le choix mais bon il aurait quand même pu refuser si il avait un peu plus de caractère. La jeune femme n’allait bien entendu pas se plaindre du fait d’avoir obtenu si vite ce qu’elle demandait, bien au contraire elle écouta à peine ce qu’il lui dit par la suite, enfin elle avait bien entendu peinture et bleu de travail mais là elle n’avait pas envie de négocier pour faire autrechose sinon il risquait de la mettre dehors dans cet accoutrement et puis elle n’allait quand même pas avoir la faiblesse de changer d’avis et de capitulé sans même avoir commencer à faire ce qu’il lui avait demander.
La jeune femme regarda alors les douches s’allumer enfin et sans même dire merci ou quoi que se soit à Jim elle décida de se rendre dans les vestiaire pour enlever ce qu’il lui restait de vêtements et ne pouvant pas se balader en serviette jusqu’aux douches la jeune femme décida de faire le chemin nue, sachant très bien que Jim pourrait sans aucun problème la voir, de toute manière elle s’en fichait elle n’était pas pudique et d’ailleurs vu son métier ça aurait été bien étrange qu’elle le soit et puis il l’avait surement déjà vu dans cette tenue et ça arriverai encore maintenant qu’ils avaient signer un contrat.
La jeune femme se glissa alors sous le jet de la douche, un jet d’eau chaude qui ne pouvait que lui faire le plus grand bien puis aux bouts de quelques longues minutes passées sous celle ci elle en ressorti se retrouvant alors à nouveau nue puisqu’il n’y avait dans le coin ni serviettes ni ce fameux bleu de travail qu’elle allait devoir porter dans peu de temps.
Elle regarda alors à nouveau Jim qui n’était pas loin et qui devait surement être amusé par la situation puis elle lui dit.

-A moins que tu ai envie de me voir peindre dans cette tenue il faudrait peut être que tu m’emmène cette tenue de travail que tu veux me faire porter.

[c'est pas grave j'ai pas fait tres long non plus, on se rattrapera plus tard ^^]

Invité

Jim ferma l’eau d’un geste brusque, il s’était bien entendu lui aussi copieusement rincé … enfin l’œil seulement … pendant tout le temps qu’elle avait pris sa douche … Le spectacle avait été plutôt sympa à observer et la jolie pouliche … euh pardon, recrue qu’il venait d’engager présentait une plastique impeccable.

Il lui tendit une serviette propre, calcula qu’avec celle qu’il venait d’utiliser, sa société était déjà presque en train de perdre de l’argent , et que s’ils continuaient à exploser comme ça le budget pressing, de sa société, il faudrait qu’il retienne sur son salaire à elle …

Non, il plaisantait, heureusement. Il pencha la tête sur le côté l’observant avec d’un air dubitatif puis ajouta :

« Ben ça me déplairait pas que tu restes dans cette tenue pour peindre, tiens, on devrait même en laisser un bout pas peint rien que pour le bêtisier de notre premier film, ça plairait beaucoup à ton public de voir comment tu t’es investie dans ton métier, et ça changerait des traditionnelles actrices … toujours superbement maquillée et peignée.
En plus, c’est le genre de présentation sur la boite qu’adoreraient voir nos investisseurs, tu sais les gens qui doivent te co-opter enfin, si tu as vraiment assez de fric pour financer dans entrer dans 4 mois l’équivalent de 3% du capital … »

Il en doutait, mais bon, c’était une actrice qui savait y faire, alors peut être qu’elle avait le pognon pour, et dans ce cas là, il n’aurait plus qu’à s’incliner et à lui souhaiter la bienvenue

Bon, pour l'instant, il l fallait trouver une solution, le matos de prise de vue n’était pas arrivé, mais il songeait qu’il avait peut être une solution de remplacement toute trouvée: Cooper Maddox !!!

Ce type avait l’équipement pour ce genre de chose, il n’avait qu’à lui passer un coup de fil, et lui dire de se rappliquer à fonds les manettes …

Il était sur que Cooper adorerait son idée …

Une fille nue maniant un karcher et tartinant de peinture de vieux locaux défraîchis qui auraient limite pu servir au tournage d’un film d’horreur, ça avait un genre décalé …qui lui plairait sûrement.

Il sortit son portable de sa poche et composa le n° de Cooper … bien évidemment, il n’eut droit qu’au répondeur, mais bon, il pouvait toujours laisser un message :

« Ouais, Cooper, c’est Jim, j’ai besoin de toi et d’une caméra.
Je suis sur que tu vas adorer ce que j’ai à te proposer …
Ramènes toi tout de suite aux vieux entrepôts sur les docks … »

Il raccrocha … et se tourna vers Taylor. Tu viens de gagner un sursis, je t’équipe avec un bleu de travail et si mon pote arrive faudra vraiment que tu te mettes à bosser ….mais je te garantis que ce sera plus sympa que de lisser de la peinture sur de vieux pans de mur … »

Invité

Sur le coup Taylor avait un peu regretter d’avoir parler du fait de peindre nue plutôt qu’avec un bleu de travail mais elle n’avait bien sur pas voulu revenir sur les paroles qu’elle avait prononcer, plutôt mourir que de faire alors elle assumerai les conséquences qui découleraient après ce qu’elle venait de dire et ce quoi que puisse inventer Jim pour lui en faire baver. D’ailleurs l’intuition féminine de la jeune femme était toujours aussi fiable puisque comme elle aurait pu le prévoir le jeune homme repris la parole avec une petite idée derrière la tête, une idée qui lui avait bien évidement traversée l’esprit à elle aussi, l’idée qu’elle puisse tout simplement peindre ce qu’il voulait lui faire peindre en restant en tenue d’Eve plutôt qu’après avoir enfilé un bleu de travail, cet accoutrement qu’elle trouvait d’ailleurs toujours aussi horrible. Il déballa alors un tas d’arguments en faveur de cette idée comme si il voulait lui montrer qu’il était vraiment attaché à celle ci et probablement pour effrayer la jeune femme ce qui aurait d’ailleurs pu marcher. Mais non ça ne marcherai pas, elle n’allait pas se dégonfler et ce même si Jim était entrain d’appeler un de ses amis pour qu’il apporte une camera. Au contraire la jeune femme allait même pousser le bouchon encore un peu plus loin ,après tout cette idée n’était peut être pas si stupide que ça et puis au moins si elle continuait sur sa lancée et si elle allait au bout de cette idée il verrait qu’elle n’avait pas froid aux yeux et qu’elle n’était pas le genre de femme qui allait tout faire pour que cette boite avec laquelle elle venait de signer coule. Une fois que Jim eu raccrocher son téléphone et fini de parler, lui disant qu’il allait lui fournir ce fameux bleu de travail la jeune femme se décida à s’approcher un peu du jeune homme tout en tenant à peine la petite serviette qui couvrait son corps encore légèrement humide.

-Tu sais, ça ne sert à rien d’essayer de me faire peur avec ce genre d’idées, si je t’ai parler de ça c’était peut être parce que l’idée de peindre nue ne me dérange pas bien au contraire, d’ailleurs je crois que ce fameux bleu de travail que tu veux me fournir ne m’ira pas alors si tu n’as pas peur de ne pas réussir à peindre en ayant une femme nue juste à coté de toi.

Apres avoir fini de parler la jeune femme décida de faire tomber la serviette, après tout il avait déjà eu l’occasion de se rincer l’œil quelques minutes plus tôt quand elle se trouvait sous la douche. Elle se retrouvait à présent nue face au jeune homme et tout en se collant cette fois ci presque complètement à lui elle commença à faire son petit numéro d’allumeuse pour lui montrer qu’elle ne plaisantait pas une seule seconde et que cette idée dont il venait de parler elle tenait réellement à la mettre en pratique.

-Ah oui, par contre je trouve ton idée terriblement alléchante mais je voudrais y apporter une petite modification, on peint tous les deux, comme prévu mais je ne serais pas la seule nue, on sera nues tous les deux camera ou non. Au pire si ton ami arrive pour nous filmer et que tu as trop honte de montrer ton joli petit corps à coté du mien je te laisserai te retirer. Qu’en pense tu ???

Invité

Il en pensait que sa petite tentative de manipulation était pas beaucoup plus adroite que la précédente, et que ça vaudrait sûrement mieux pour elle qu’elle arrête de le prendre pour un débile. C’est pas parce que ce qu’il avait en dessous de la culotte marchait bien que son cerveau était forcément au ralenti.
Alors il prit un ton ironique pour lui répondre :

« Oui, c’est ça, tu t’es découvert une envie subite de jouer avec de la peinture, alors t’as envie que je m’y mette aussi. Moi je vois ça autrement : t’as honte d’être la seule à te promener à poil dans ces locaux, ou alors, t’as envie de voir comment je suis bien fait et tu crèves d’envie de tourner ta première scène avec moi ….
Allez, au lieu de dire des bêtises, viens plutôt m’aider, on va tout préparer, pour pas perdre de temps quand Cooper va se pointer … »

Il choisit l’endroit de la pièce qui recevrait le plus de lumière, et y installa l’échafaud sur lequel il avait prévu de grimper pour se livrer à ses travaux.

Une bache noire qu’il déplia protégerait le sol, il déplia un ou deux accessoires pour faire joli, genre un panneau destiné à prévenir qu’il y avait de la peinture en cours et un halogène …

Bon, maintenant que l’essentiel était en place, il ne restait plus qu’à se mettre à l’aise et à attendre l’arrivée de Cooper.

Ils n’étaient pas super copains, pas copains du tout d’ailleurs, mais Jim savait pouvoir compter sur lui, Cooper comme Athena avaient tout de suite compris ce qu’une société comme celle qu’il était en train de monter pouvait procurer comme opportunités.

Cooper était un pourri, mais il était futé, et en ce moment, Jim avait besoin de gens futés qui l’aident dans son entreprise.

Il fit valser ses baskets, son tee shirt et s'appretait à oter son jeans lorsqu'on entendit s'ouvrir une porte à l'autre bout du batiment ...

"Je crois que mon pote vient d'arriver Taylor, et comme je lui dois une petite faveur, il y a de fortes chances que ce soit lui qui s'y colle en premier, mais t"en fais pas, j'ai aucune intention de me défiler ... "

Invité

Le prendre pour un débile ?? Oui c’était peut être ce que Taylor était entrain de faire et le pire c’était que ça l’amusait mais ces paroles n’étaient pas non plus toutes faites pour se foutre de Jim, non dans ce qu’elle disait il y avait quand même un peu de vrai, elle ne trouvait pas cette idée de peindre nue complètement stupide puisque comme l’avait si bien dit Jim un peu plus tôt ce genre de choses sortait de l’ordinaire et elle avait donc envie de tenter cela comme c’était d’ailleurs toujours le cas lorsqu’elle se trouvait face à quelquechose d’original, quelquechose qui sortait vraiment de l’ordinaire, c’était du à l’attrait de la nouveauté sans doute et en ce qui concernait la participation de Jim elle devait bien avouer qu’il n’avait pas tout à fait tord dans ce qu’il venait de dire mais bon il n’y avait pas non plus que de ça, elle n’était pas obsédée par cet homme au point de tout faire pour voir cet homme nu et en ce qui concerne son corps à elle, non, elle n’avait pas honte d’être la seule personne qui se ballade nue ici sinon elle aurait attendue que Jim se retrouve complètement nu avant de faire tomber la serviette.
-Mais bien sur pense ce que tu veux monsieur le macho, je trouve simplement que c’est beaucoup plus intéressant qu’on s’y colle tous les deux et puis peut être que tu as un peu raison sur un point, peut être que je meurt d’envie de tourner avec toi pour voir ce que tu sais faire et à quel point tu es bien bâti.

La jeune femme regarda alors Jim qui était entrain de se déshabiller à son tour sans plus de gene ou de pudeur qu’elle en avait eu quelques minutes plus tôt quand elle s’était mise à nue avant d’aller se doucher puis lorsqu’elle s’était débarrassée de cette serviette si futile qui lui couvrait le corps. Mais alors qu’elle profitait du spectacle ou plutôt de l’avant gout qu’était entrain de lui montrer Jim qui était des mieux bâti une porte s’ouvrit non loin d’eux et avant meme que la jeune femme ai pu poser une seule question Jim lui donna des explications, parlant à nouveau de son ami qui venait sans doute d’arriver et qui serait probablement le premier à « s’y coller » comme il venait si bien de le dire.

-Bon et bien dans ce cas là je crois qu’il est plus sage qu’on attende que ton cher ami fasse son entrée, je me doute bien que tu ne veux pas commencer avant qu’il soit là, surtout si c’est lui qui s’y colle avant toi comme tu viens de le dire si bien.

La jeune femme était alors entrain de se poser un certain nombre de questions dans sa petite tête ce qui était certainement normal vu qu’elle ne connaissait pas le nouvel arrivant. Mais ne vous méprenez pas, non elle n’avait pas peur, elle était peut être un peu anxieuse mais pas au point d’avoir réellement peur, des hommes ignobles ou plutôt des manipulateurs elle en avait connu un tas depuis qu’elle avait commencer ce métier, elle avait même sans doute connu les pires et elle ne se méfiait donc pas de ce Cooper, tout comme elle ne s’était jamais vraiment méfier de Jim depuis qu’elle était arrivée ici, enfin elle s’était peut être laisser un peu plus marcher sur les pieds que d’habitude mais bon elle ne s’avouait pas vaincue. La jeune femme ne savait alors pas vraiment quoi faire ou dire en attendant que l’ami de Jim arrive ici et elle décida alors de parler de la dernière chose qu’il venait de dire quant au fait qu’il n’allait pas se défiler et ce même si ce n’était sans doute pas lui qui commencerai à jouer avec elle.

-Ah oui, ne t’inquiète pas, je ne m’en fait pas quant à ce que tu va faire ou pas, je sent que tu n’es pas le genre d’homme qui se défile dans de telles situations, et puis si tu te défilai ça serait me donner raison quant au fait que tu n’es qu’un beau parleur.

Bien sur si Taylor parlait ainsi c’était pour énerver un peu plus ce cher Jim et pour le pousser à faire ce qu’il avait été à deux doigts de faire là, tout de suite. Certes la jeune femme était presque sure qu’il ne se défilerait pas mais sait on jamais elle se trompait peut être et mettre un peu plus les nerfs de son cher collaborateur en pelote ne pouvait que l’aider à mettre un peu plus de chances de son coté, et oui, elle voulait bel et bien tourner une scène avec son nouveau collaborateur qui elle devait bien l’avouer n’était pas mal du tout dans son genre, aussi bien physique que psychologiquement, et oui elle était un peu maso sur les bord quand elle s’y mettait la petite Taylor mais si ce n’était pas le cas elle ne serait probablement pas là, complètement nue à coté d’un échafaudage et de pot de peinture à attendre l’arrivée d’un homme qui lui était complètement inconnu et avec qui elle allait probablement très bientôt tourner une scène des plus spéciales.

- Putain de porte de merde !

La voix grave et tranchante de Cooper raisonna dans tout le bâtiment alors que ce dernier shootait de toutes ses forces dans la tôle inflexible. Il était chargé comme un âne avec son sac sur le dos, sa valide et encore un autre sac porté en bandoulière. Des kilos et des kilos de matériel hors de prix, il n'avait pas ramener un quart de son studio avec lui pour abîmer le tout en s'accrochant dans la porte.

Il soupira, Jim allait payer pour la journée de merde que venait de passer Maddox si ça continue ...
Ca faisait à peine 20 minutes qu'il avait reçu le coup de fil de Jim et bien évidemment il n'avait pas décroché, Cooper détestait répondre aux appels, à quoi bon perdre son temps à feindre un intérêt pour la vie des autres alors que le répondeur permettait de savoir tout de suite ceux qu'ils désiraient vous demander sans " comment vas-tu ", " ca fait un baille " et " quoi de neuf ". Ici se reflétait le côté direct du Cooper et la froideur de son caractère.

En écoutant le message il avait tout d'abord sourit en se disant que la blague était bonne. " Ramène toi tout de suite ", ca l'avait fait rire, ce con ne croyait pas sérieusement que Cooper obéirait à ses ordres ... Pourtant le mot caméra et l'idée d'un marché digne d'exciter Jimbo l'avait rendu curieux. Qu'avait-il encore trouvé ? En fait il ne le connaissait pas des masses ce type, une rencontre d'un soir alors qu'il ramassait de la pétasse pour un film de cul amateur ... S'il avait fallut un mot pour le décrire, Cooper aurait choisit : Sérieux. Trop peut-être ? Oui certainement, il avait bien remarqué que Jim n'avait pas apprécié le coup des 4 ados droguées et prêtent à se faire violer.

Qu'importe ? Cooper aimait bien les gens sérieux, ces gens prêts à tout pour garder leur parole, généralement ils étaient facilement manipulables. Avait-il déjà pensé à manipuler Jim ? Non, pas vraiment, cet homme le laissait indifférent, il ne le connaissait pas assez et leurs intérêts n'étaient pas commun ... Pas encore du moins mais ca ne saurait tarder maintenant que Maddox avant d'un pas lourd dans le bâtiment à la recherche de Jim et du bon plan qu'il avait pour lui.

Il arriva dans une grande pièce, quasi non meublé, en travaux de toute évidence. Levant un bras pour enlever sa bandoulière, Cooper remarqua alors que Jim était un peu plus loin face à lui et qu'il n'était pas seul.

- Peinture corporelle ? Tu m'avais caché tes talents d'artiste Adams ...

Il posa ses sacs délicatement sur le sol du Hangar, on ne lisait aucune surprise sur son visage, comme s'il était parfaitement normal de saluer une connaissance alors que cette dernière est à moitié à poil avec une gonzesse totalement nue. Il ne salua pas la jeune femme, depuis quand dit on bonjour à de la viande ?

Invité

Jim préféra ignorer les dernières remarques de Taylor, on ne pouvait pas tout avoir. Il avait déjà une actrice. Si elle avait pu se montrer sympa et n’était pas sans cesse en train de le mettre au défi, les choses auraient été parfaites.

Pour l’instant, il pourrait l’utiliser sans vergogne, et si ses manières ne changeaient pas, ce serait sans le moindre regret qu’il la foutrait un jour ou l’autre à la porte. C’était ça l’avantage avec les emmerdeuses, on n’hésitait jamais à s’en débarrasser.

Jim s’intéressait surtout à la quantité de matos amenée par le Cooper. Ca et son arrivée aussi rapide prouvait qu’il s’intéressait aux projets de Jim.

Au début, il avait parlé de collaboration possible, mais à l’évidence cet allumé se faisait un vrai plaisir en venant participer aux projets que Jim monterait.
Bien sur, un pervers resterait toujours moins fiable sur le plan psychologique qu’un bon professionnel, mais il n’avait aucun doute quand au niveau de motivation du malade qui se trouvait en face de lui.
Et ça, ça faisait encore un point en faveur de Cooper.

Jim émit un petit sifflement en réalisant que tout ce que Cooper avait amené été susceptible d’équiper une petite équipe de tournage. Il y avait là une caméra pro ainsi qu’une caméra compacte semi pro avec les trépieds qui allaient avec, deux spots d’éclairage général et un d’ambiance. deux micros acoustiques Hi-fi et deux moniteurs vidéo qui permettaient de visualiser ce que les caméras étaient en train de filmer. Il y avait aussi plus de fils et de rallonges qu’ils n’en auraient jamais besoin … :

« FFfffffssssiiii, t’as braqué Hollywwod pour te procurer tout ça ou t’as un pote bien introduit qui bosse chez Universal Studios ? »

Il regarda d’un air incrédule Cooper, il avait eu l’occasion de réaliser que celui-ci avait tout le matos nécessaire à la prise de vue d’un film, mais ce qu’il venait de ramener la était encore différent du matériel que le Cooper lui avait présenté la dernière fois qu’ils s’étaient vus. Il réalisa que Cooper était un type plein de ressources insoupçonnées.

Après qu’il l’eut aidé à installer tout le matériel, Jim brancha les spots afin de produire l’éclairage blanc qu’il souhaitait donner à la scène puis continua :

« Ah, j’oubliais, Cooper, je te présente Taylor, Taylors McAndrews, première actrice sous contrat à avoir été embauchée par la boite à fantasmes. C’est une pro de la galipette audiovisuelle que j’imagine tu as déjà du apercevoir.
J’ajouterai simplement que Mlle McAndrews souhaite également devenir co-actionnaire de la société.
Alors je me suis dit que réunir deux virilités comme les notres pour la … combler, dans tous les sens du terme, ce serait comme donner à Mlle Mac Andrews une juste récompenses à ses désirs d’investissement ... »

Jim lâcha ses mots sur le ton de la plaisanterie, que Taylor comprenne ou pas le message qu’il venait de lui faire passer il s’en foutait, ils avaient du boulot en perspective et un type comme Cooper méritait qu’on ne lui fasse pas perdre son temps avec de douteuses rigolades, c’est pourquoi il enchaîna sans perdre de temps :

« Bon, je vous livre le scénario : C’est celui d’une demoiselle qui s’amuse à repeindre son studio, il fait un peu vide le studio, mais on s’en fout. Elle découvre que jouer avec la peinture, c’est rigolo, arrive un copain de son petit ami qui la rejoint pour faire joujou lui aussi avec la peinture et la mignonne. Puis c’est le copain qui débarque et décide de punir la demoiselle pour son infidélité, mais comme c’est un brave gars, il passe l’éponge sur la faute de son pote … »

Tout en parlant, Jim avait déballé tout le matériel qu’il avait prévu pour repeindre l’entrepôt : pinceaux divers, et pots de peinture blanche, le modèle qui s’enlève au White spirit et vous laisse la peau toute sèche.

Heureusement, il y avait aussi plusieurs pots de peinture à l’eau, moins agressive et qu’ils pourraient utiliser de préférence, ceux là Jim les avait prévus pour égayer les locaux, et le moins qu’on puisse dire c’est que leur usage imprévu allait s’avérer des plus égayants.

« Question pratique, Cooper : j’avais prévu de te laisser le rôle du pôte, celui qui séduit la petite amie d’un autre. En clair, c’est toi qui commences, c’est ma manière à moi de te remercier de ta participation au côté technique de cette réalisation.
Y’a aussi le fait que je te crois pas assez sympa pour tolérer que ta copine se tape une bourre avec un de tes potes … Ca ferait pas crédible. Je me trompe ? »

Jim avait oté son jeans, et son sexe grossissait déjà de désir à l’idée de la petite scène qu’ils allaient se jouer tous les trois. Si Cooper acquiesçait à sa proposition, il les rejoindrait plus tard. Mais ce n’était pas une banale érection qui ne l’empêcherait pas de procéder à quelques réglages sur la sensibilité ainsi que sur l’angle de prise de vue des caméras. Et en plus, ça l'arrangeait, Jim perfectionniste sur le plan du boulôt aimait le travail bien fait …

Invité

Et oui, malheureusement pour Jim la petite Taylor n’était pas le genre de femme et donc pas le genre d’actrice qui se laisse marcher sur les pieds et qui fait tout ce qu’on lui demande sans broncher et encore il pouvait s’estimer heureux de ne pas avoir la vrai Taylor, la chieuse née qui aurait tout fait pour prendre au plus vite le contrôle de cette fichue société qui pour le moment ne ressemblait pas à grand chose. Mais non, elle s’était laisser marcher sur les pieds, acceptant de faire les travaux dégradants qu’il lui avait demander et ce avant même de signer son contrat alors qu’elle n’était d’ailleurs même pas sure que ce qu’elle allait signer alors faire bouger sa carrière de façon positive ; alors Jim n’avait finalement pas vraiment de raisons de se plaindre puisque le caractère de la jeune femme allait bien souvent en s’arrangeant, du moins lorsqu’elle se retrouvait face à des gens qui valait la peine qu’elle mette un peu de coté son coté gamine capricieuse ce qui ne semblait pour le moment pas être le cas de Jim et ce qui serait encore moins le cas de Cooper, cette homme qui venait de pousser la porte du bâtiment dans lequel elle et Jim se trouvaient déjà. Comment le savait elle ???? Et bien ce n’était pas bien compliqué puisque dès qu’elle avait croiser le regard de cette homme elle avait compris que c’était une ordure, non, pas une ordure comme elle, elle elle était plutôt un enfant de cœur à coté, juste une petite salope manipulatrice mais lui il semblait être réellement un enfoiré de la pire espèce mais bon elle ferait avec hein, elle et elle n’allait surement pas se laisser marcher sur les pieds par un gars comme lui.

La jeune femme arrêta donc de se concentrer sur Jim qui finissait de se déshabiller au moment où ce fameux Cooper fit son entrée dans la pièce, faisait une réflexion à Jim avant de…avant de rien. Et oui, il n’avait même pas pris le temps de lui dire un mot, comme si elle n’existait pas où qu’elle faisait tapisserie, ce genre de coup on avait du lui faire une seule fois dans sa vie et elle n’avait pas du tout aimer, bien au contraire elle avait détestera ça tout comme elle détestait tout ces gros machos qui se comportaient ainsi pour la seule et unique raison qu’ils avaient quelquechose entre les jambes. La jeune femme ne s’abaissa donc pas au niveau de ce Cooper au moment où Jim la présenta à celui ci, après tout à quoi bon adresser la parole à un connard pareil et ce même si c’était probablement lui qui allait en grande partie décider de ce qui allait se passer pour elle dans cette société après qu’ils aient tourner ce petit film improvisé.

La jeune Taylor laissa donc celui avec qui elle avait négocier ou plutôt parler jusqu’à maintenant adresser la parole au nouvel arrivant le tout en lui faisait passer des messages dans ses paroles, messages qu’elle saisissait très bien mais quel importance puisque aucun des deux hommes qui se trouvaient dans cette pièces avec elle ne semblait réellement faire attention à elle, ce qui devrait changer dans quelques minutes du moins si monsieur le grand chef acceptait l’idée de scenario que Jim venait de lui donner, au pire elle se rhabillerai et s’en irait jusqu’à ce que ses messieurs soient décidés, après tout peut être que tous les deux ils se débrouilleraient très bien.
Alors que Cooper n’avait toujours pas rouvert la bouche depuis qu’il, Taylor commençait quand à elle à être légèrement excédée de l’attitude des deux hommes. Impatiente la petite ??? Oui, peut être un peu et c’est pour ça qu’elle décida d’aller s’adosser contre ce mur qu’elle allait devoir peindre, ne faisant rien d’autre, restant là toujours aussi nue alors que Jim était à présent nu lui aussi, attendant tout simplement que Cooper se décide à répondre, d’ailleurs la jeune femme ne pu s’empêcher de faire une petite réflexion.

-Bon au cas où ça intéresse un de vous deux, je suis prête, il ne reste plus qu’à attendre que monsieur le roi du monde nous dise si oui ou non il est partant pour jouer avec euh…comment tu as dit déjà monsieur le toutou ?? Ah oui, une petite suceuse.

Et bien voilà cette fois ci elle avait été désagréable la petite Taylor et ça n’était pas prêt de s’arrêter du moins pas tant que les deux hommes se comporteraient ainsi, et oui, quand on la cherche on la trouve la petite.

La froideur de Cooper n'avait rien d'inhabituel, pas de grandes phrases pompeuses, pas de mots inutiles, une accroche assez limitée à l'humour grinçant de Jim et pas un regard pour le plat du jour.
Il installa le matos avec calme et rapidité, l'aide de Jim fit que le tout fut monté en un temps record.
D'une oreille, Maddox écoutait et enregistrait les informations essentielles qui filtraient du discours de Jim tant dit qu'il vérifiait si tout fonctionnait correctement, branchement, câbles, écrans, caméras et micros, tout ça semblait fonctionner à merveille, pas de bobo en se cognant contre la porte. Heureusement car, contrairement à ce que Jim avait supposé, Cooper n'avait ni braqué Hollywood, ni de relation susceptible de lui avoir fournis le matos, tout ça lui appartenait. Il y avait des à présent dans ce hangar pour une petite fortune de matériel de prise de vue et tout le bordel.

Grâce aux explications d'Adams, il compris que ce qu'il été venu cherché ici différait beaucoup de ce qu'était venu chercher Taylor truc alias " plat du jour ". Partenariat and co ne l'intéressait pas le moins du monde. Du fric ? Il en avait à ne savoir quoi en faire. Une image, une réputation ? Pas besoin, il savait se faire respecter par ses propres moyens et travailler dans l'ombre l'intéressait plus que de jouer la star. Des belles filles ? Ca aussi il pouvait s'en procurer en claquant des doigts ... Non, la raison de sa présence était bien plus vicieuse que ça. Il était venu chercher le vice, le bestial de l'espèce humaine, tout ce qu'on trouvait de malpropre chez quelqu'un se concentrait généralement dans un film pour adulte. Et qu'on se la ferme avec les beaux discours sur l'Art pour l'Art avec l'argument que jouer l'animal devant une caméra était " un travail comme un autre ".
La luxure, le sexe, orgueil, faut dire qu'il cumulait pas mal de vices vivement critiquer par la population BCBG mais après tout quelle importance ? Tous ces ignorants qui se complaisent dans l'affligeante banalité morose de leur vie en boîte savaient-ils seulement le plaisir de laisser libre court à ses pulsions ?

Il n'avait pas encore décoché un mot que Jim commençait déjà à leur exposer le scénario. Pour être franc il n'avait pas imaginait qu'on le mettrait à contribution. Généralement il ne participait pas aux films qu'il produisait dans son studio. La drogue rendait les filles assez dociles pour qu'elles fassent ce qu'il leur demandait depuis derrière la caméra et comme peut de commandes demandaient à voir un couple en plein ébats il n'avait pas besoin de participer. Pourtant il était loin d'être pudique. Cooper avait une drôle de relation avec son apparence physique. Il se savait beau, il avait même des tendances narcissiques mais une sorte d'irrespect pour sa personne flottait dans sa façon de voir les choses. D'un côté il savait se montrer d'une cruauté sans pareil avec ceux qui ne lui accordaient pas le respect qu'il pensait mériter, de l'autre il ne voyait son corps que comme un instrument, un piège à fille, une machine à baiser ou à taper, tout dépendait de l'humeur de son cerveau. Car, pas la peine de la cacher, le plus inquiétant chez Cooper n'était pas les muscles sous le T-shirt, c'était bel et bien l'esprit noir et potentiellement dangereux qui se cachait derrière l'enveloppe ...

Résumons, Jim avait finit d'expliquer la scène qu'ils s'apprêtaient à tourner, la peinture et le décor n'attendaient qu'eux, les deux autres étaient déjà dans le plus simple appareil et on n'attendait visiblement plus que son approbation pour appuyer sur " Play ".
Cooper attrapa un pot de peinture, se faire désirer ça il savait le faire mieux que tout le monde. Il examina les petits caractères au dos du pot alors que les regards impatients de Taylor se faisaient plus pressant. Sourire en coin, regard malsain à Jim, il sentait que l'après midi pourrait mieux se terminer qu'elle n'avait commencé.

- Si je résume bien aujourd'hui je joue sur tous les tableaux ... Murmura-t-il l'air pensif.

Il reposa le pot plutôt violement et daigna enfin regarder dans la direction des deux autres. Il s'apprêtait à répondre à Jim que, en effet, l'idée de pardonner à un autre homme d'avoir osé chasser sur son territoire était utopique quand " plat du jour " ouvrit la bouche pour débiter un flux de paroles superflues.

- Ta gueule.

D'un geste agacé, comme s'il avait voulu chasser une mouche, il cloua le bec de la pimbêche.

- Jim ? Ca me déçoit. Qu'il m'arrive un jour de te prendre pour un chien passe encore, mais qu'une femme te traite de la sorte ...

Il renifla de mépris. Et s'approcha de Taylor qu'il attrapa par le menton pour pouvoir examiner son visage de plus près.

- Bon ... Je prends. Dit-il à voix haute pour parler à Jim qui se trouvait dans son dos comme s'il jugeait de la qualité d'un vêtement. Mais tu ne comptes pas sur moi pour les " oh excuse moi attends, je vais ramasser ton pinceau ".

Ce qu'il voulait dire par là ? Tout simplement qu'il avait toujours travaillé pour des pervers qui ne satisfaisaient plus des films porno avec un minimum de trame et d'histoire pour faire fil conducteur. Cooper était un producteur de Hard, tout comme lui, ses films étaient directs et expéditifs. Il ne l'aurait jamais avouer mais, en plus de trouver les scénarios inutiles, il n'était pas bon comédien l'idée de débiter des conneries devant une caméra au lieu d'y aller franco ne le séduisait que moyennement.

Invité

Cooper avait à peine fini de donner son accord que Jim appuyait sur le bouton enregistrement qui commandait la prise de vue automatique des deux caméras, il avait Taylor en plan rapproché et les conditions de prise de vue lui semblaient optimales.

Il se rapprocha du couple qu’ils formaient Taylor et elle, et tout en accompagnant son geste d’un énergique mouvement d’épaule, il gratifia l’actrice d’une phalange de doigts comme il n’en avait plus distribuée depuis longtemps.

Il crut qu’il arriverait peut être à lui faire faire un 360° complet, et fut un peu déçu du résultat, la baffe magistralement distribuée la fit simplement pivoter sur place et elle s’écroula à genoux avec la marque des doigts de Jim imprimés en vermillon sur la joue.

Jim qui était maintenant dans le plan ajouta :

« La prochaine fois que tu t’amuses à me ridiculiser, salope, je ne m’arrêterai pas là, et je te jure que ça sera ta fête, une vraie fiesta … »

Il retourna à la caméra et surveillant du coin de l’œil Taylor, coupa l’enregistrement, rembobina la bande avant d’appuyer sur play …
Il fit repasser plusieurs fois la scène avant de demander sur un ton posé :

« T’en penses quoi, Cooper … c’est la scène dans laquelle j’arrive à notre appartement et ou je découvre qu’elle me trompe avec toi, alors forcement, une baffe s’impose … tu crois qu’elle est réussie ? Moi je pense qu'on devrait la refaire, y'a un défaut là .... ?»

Il lança un regard absolument dénué de la moindre expression en direction de Taylor qui se relevait, si elle voulait retourner la scène de la baffe, elle n’avait qu’à continuer le petit jeu auquel elle se livrait depuis le début …

Il n'était pas particulièrement satisfait d'avoir eu à la traiter ainsi, bosser dans de telles conditions c’était toujours pénible. Mais si elle persistait à jouer sa chieuse, malgré toutes les mises en garde, dont il l’avait gratifiée, c’est sûrement qu’elle avait un problème …

Il y avait des gens comme ça sur lesquelles la méthode douce ne valait rien et qui ne comprenaient que la force, et si elle souhaitait rompre son contrat, il ne ferait pas un geste pour la retenir.

Déjà qu’il se demandait pourquoi il ne la virait pas de suite et qu’il avait d’ores et déjà décide de réduire sa participation au strict minimum …

Elle aurait son nom sur les jaquettes, mais avec un minimum de présence dans les films, ce qui ne l’aiderait sûrement pas à étoffer son fan club, ni à se faire un nom.

De toute manière, il doutait de plus en plus qu’elle en ait les capacités.

Mieux vaudrait reporter ses espoirs sur une actrice plus talentueuse, plus docile aussi.

Invité

Sur ce coup là Taylor savait bien qu’elle avait vraiment agit comme une vrai garce mais elle n’avait pas pu s’en empêcher, et oui, on ne change pas une personne comme ça du jour au lendemain, surtout une femme qui n’aime pas les machos dans le genre de ces deux hommes là. Et puis ils l’avaient un peu chercher tous les deux, ils l’avaient tout de même traités comme un vulgaire morceau de viande, enfin surtout pour Cooper. Enfin bref la jeune femme devait maintenant en subir les conséquences et elle eu le droit à un simple « ta gueule » ainsi qu’a une gifle qui la fit d’ailleurs tomber à terre et qui lui fit sacrement mal à la joue. La jeune Taylor ne pu alors pas s’empêcher de laisser échapper quelques petits mots pas vraiment sympathiques pour qualifier Jim.

-Espèce de connard.

Ah ben tiens encore quelquechose qui risquait de ne pas lui plaire au petit Jim mais là elle n’avait pas pu s’en empêcher, ça avait été plus fort qu’elle et puis elle n’avait fait que murmurer ça, le dire dans sa barbe pour évacuer la colère qu’elle ressentait en ce moment autrement qu’en faisait un petit caprice ou qu’en piquant une crise ou encore qu’en rendant à ce connard de Jim la gifle qu’il venait de lui envoyer quelques instants plus tôt. D’ailleurs ça elle l’aurait surement fait si elle n’était pas sure et certaine de s’en reprendre une en pleine tête quelques secondes plus tard et si elle n’était pas par la même occasion sure que sa collaboration avec cette boite qui n’avait pas encore démarrée finirai aussi vite qu’elle avait commencer et ça elle n’en avait aucune envie alors bon, c’est bon elle avait compris, elle allait devoir se la fermer et se laisser marcher sur les pieds par ces deux connards et ce même si elle n’avait qu’une envie, les envoyer chier le plus vite possible mais elle allait se retenir, elle en était capable hein et puis sinon elle trouverait bien un moyen de se venger. Mais pour le moment la question n’était pas là, la seule question qu’elle se posait c’était comment répondre à cet affront en restant calme et en faisait tout pour que le reste de ce fichu tournage imprévu se passe de la façon la plus normale possible, enfin c’était peut être impossible mais bon ça ne coutait rien d’essayer n’est ce pas. La jeune femme qui venait donc à peine de se relever choisit de ne pas piquer de crise pour le moment et après avoir jeter un coup d’œil à Cooper avec un regard qui n’avait rien d’un regard amical elle regarda à nouveau Jim avec un regard des plus noir, un regard qui n’allait surement pas avec le personnage qu’elle devait jouer mais pour le moment elle s’en fichait pas mal, ce regard c’était sa seule façon d’extériorisé la rage qu’elle avait en elle. La jeune femme resta avança alors cette fois ci en direction des pots de peintures qui était posés dans la pièce et de ce fameux mur qu’elle allait devoir repeindre même si ce n’était pas la plus grande partie de ce qu’elle allait faire puis elle pris finalement un des pinceaux qui se trouvait sur le sol, ne se souciant pour le moment pas vraiment des deux hommes qui se trouvaient avec elle dans la pièce, de toute manière ils ne se souciaient pas vraiment d’elle eux non plus puis elle se décida finalement à parler et elle dit alors sur un ton un peu moins agressif.

-Moi je trouve que cette gifle était parfaite, rien à ajouter ou à enlever, maintenant il faudrait peut être qu’on se décide à tourner le reste, du moins si vous êtes prêt.

Oh là là quelle baisse de régime, c’était limite si elle se reconnaissait là la petite mais bon que pouvait elle faire d’autre ?? Ils la boufferait si elle continuait alors autant finir au plus vite et puis qui sais peut être qu’elle arriverait tôt ou tard à obtenir ce qu’elle voulait sans avoir à jouer à la garce comme elle l’avait fait jusqu'à maintenant, après tout la patience et la douceur sont bien souvent plus utiles alors autant jouer la petite fille sage qui a saisi le message des deux grands méchants messieurs plutôt que de rester en conflit permanent avec ces deux ordures.

Invité

« Bon on la refait …. Cette fois ce qui serait bien c’est qu’on sente clairement que t’as les jetons de t’en prendre une de la part de ton copain, de moi donc. Allez, je sais parfaitement que tu es capable de jouer la comédie … »

La phrase tomba comme un couperet … Jim n’expliqua pas qu’il pensait vraiment ce qu’il disait … Il croyait sincèrement maintenant que Taylor n’en aurait rien à foutre de son idée ce en quoi il n'avait pas tort.
En taillant dans les deux plans et avec un montage sympa, il pensait que la scène aurait un rendu digne d’une vraie scène dramatique … restait juste à ne pas trop abîmer Taylor, parce qu’il avait quand même besoin d’elle pour ce qui allait suivre. Pour ce qui était de Cooper, il savait bien qu'il pouvait lui faire confiance pour les prises de vue, alors, il ajouta simplement :

« Cooper, gardes nous dans le champs tous les deux … »

Il s’avança vers Taylor, il s’était rhabillé rapidement, c’était pas logique qu’un mec rentre chez lui à poil, c’était avec ce genre de détail qu’un film prenait une dimension réaliste ou pas.

Et bien sur, indépendamment de tout ça, il n’était pas fâché d’avoir une opportunité de reclaquer le beignet de cette fille dont il sentait parfaitement bien qu’elle n’avait pas encore du tout compris qu’elle ne faisait partie de cette boite que parce qu’il le voulait bien.

« T’es prête … ? »

Il marcha sur elle d’un pas rapide et la gratifia d’une nouvelle châtaigne qui cette fois la fit pivoter sur place et tomber sans ménagement sur le derrière ….

Bon il n’était pas encore tout à fait calmé, mais ça lui faisait un bien fou … Il ne restait plus qu’un sentiment de colère froide à l’attention de Taylor et il y avait maintenant dans la caméra de Cooper bien plus que le matériel nécessaire à la réalisation d’un simple porno.

Qu’elle ait compris ou non la leçon importait peu, au besoin dans le futur, il pourrait lui re expliquer dans le détail tout ce qu’elle n’aurait pas compris cette fois ci.

Il se tourna vers la caméra, vers Cooper et ota son tee-shirt tout en continuant son jeu d’acteur :

« Ben je vois que tu t’es bien amusé avec ma copine pendant mon absence, fallait pas vous priver surtout … Pour un plan comme ça, vous auriez quand même pu m’attendre. »

Il savait que Cooper continuait à filmer la scène, qu'il n'aurait pas besoin de repasser derrière lui pour vérifier si c'était bon ou pas, il avait vue quelques unes des oeuvres cinématographiques de ce type.

Ce qu'il filmait lui déplaisait foncièrement, mais bon, pour un amateur, il était quand même sacrément doué. Plus que ça même, il fournissait un boulôt de vrai cameraman pro quand il le voulait.

Alors, il ne restait plus qu'à tourner le début du film, celui dans lequel Cooper se tapait la femme de son copain, c'est pourquoi, il ajouta :

« Allez, c’est bon, on coupe, et vous commencez tous les deux la scène … Cooper à la peinture, et Taylor qui sait que le meilleur pote de son mari est venu à la maison pour avancer les travaux vient le draguer à poil … »

Jim qui se rendait compte que tout ça pouvait avoir un air brouillon aux yeux des deux autres, mais il se sentait en pleine improvisation …euh, en pleine inspiration je veux dire.

Il prit la place de Cooper derrière la caméra ...

Cooper lâcha juste à temps le menton de Taylor qu'il avait tourné vers lui pour examiner la femelle de plus près, Jim marchait déjà sur elle pour lui foutre un claquo magistralement orchestré.
Il arqua un sourcil appréciateur en voyant Taylor s'effondrer sous la violence du choc. Elle la méritait et nul ne doutait que, si Jim n'avait pas remis les choses à leurs places, Cooper l'aurait fait tôt ou tard. Il n'était là que depuis quelques minutes et pourtant il imaginait déjà que ce que Jim avait du subir comme emmerdage avant son arrivée n'était pas enviable, cette actrice lui paraissait excessivement arrogante pour une femme ...

Il resta indifférent au regard noir qu'il reçu en échange de son sourire ironique, Taylor n'appréciait apparemment pas le traitement de faveur que lui faisaient les deux acolytes.
Ce qu'il fallait souligner c'est que, depuis son arrivée, il s'était appliqué à ne pas s'adresser à la pouf sauf pour lui dire de se la fermer. Cette attitude des plus méprisantes montrait bien l'arrogance du personnage si solidement encré dans ses convictions qu'il ne s'abaissait pas à communiquer avec des êtres aussi peu importants que les femmes.

Jim l'interpella, il se rapprocha de lui pour visionner la scène qu'il venait de tourner non sans un sourire aux lèvres quand à la fausse conscience professionnelle qu'il essayait de mettre en avant comme pour cacher que cette baffe n'était qu'un élément du scénario alors qu'il était claire qu'elle lui avait fait le plus grand bien.
Sans prêter attention à Taylor qui manifestait clairement son peu d'attirance pour un nouvel essaie, il fit une moue boudeuse.

- Incontestablement à refaire, et toi, femme, tache de paraître plus surprise !

Aucun commentaire à faire sur la façon qu'il avait d'interpeller Taylor, le discours parlait de lui même. Jim rembobina et choisit sans surprise de refaire la scène. Sourire en coin, Cooper baissa la tête et se retint de ricaner alors qu'il se plaçait derrière la caméra pour cadrer convenablement l'action. Jim avait déjà fait le plus gros du travail, il se demanda même d'où lui venait cette maîtrise du matériel d'enregistrement car une chose était certaine : un novice n'aurait jamais su placer la lumière de telle façon qu'on remarque bien les traces rouges sur la joue de " bout de viande ". La prochaine fois il ramènerait des railles pour les travelling, ca pourrait le faire un petit 180 ° pour filmer une levrette.

Bref, à travers l'écran de la caméra il vit Jim s'avancer de nouveau vers Tay qui se mangea une autre claque froidement distribuée. Son amusement ne l'empêcha pas d'enregistrer dans sa boite magique la jolie chute de l'actrice suite au déroutement provoqué par l'impact.
Le visage de Jim lui fit face quand ce dernier se retourna et il adapta le zoom pour qu'on voit en arrière plan Taylor se tenir la joue, choquée, alors que Jim feintait la déception d'avoir raté le plan à trois. Cette image aurait pu faire une bonne affiche pour SOS femmes battue, le regard noir du l'homme, l'air tourmenté de la femme, mon Dieu mon Dieu, mais c'est qu'ils se trouvait presque dans une super production !

Soudain le masque de d'acteur tomba, Jim redevint metteur en scène et décida qu'il ne restait plus qu'à tourner le début. Soit, Cooper lâcha la caméra pour céder sa place à Jim avec un calme professionnel à faire froid dans le dos.
Sans ciller il attrapa pinceaux et rouleaux, tachant d'infimes goûtes de peinture ses vêtements hors de prix.
Il poussa Taylor du cadre d'un coup d'épaule, la scène paraîtrait louche si la gonzesse se trouvait déjà dans la pièce et qu'il continuait de peintre comme si de rien ...

- Aller, on tourne, putain ce que tu me fait faire quand même -_-' ...

Peindre pour de la baise, Cooper aurait vraiment tout fait dans sa vie.

Invité

Bon ben bien sur ni Cooper ni Jim n’avaient choisi de l’écouter et Taylor n’était donc pas de meilleure humeur que pendant les moments qui avaient précédés et pendant lesquels elle s’était comportée comme une vrai garce enfin surtout avec Jim. Mais voilà maintenant qu’elle avait fait fonctionner sa cervelle un minimum elle avait bien compris qu’elle allait devoir faire attention à tout ce qu’elle allait dire et faire dans les prochaines minutes et même plus, du moins si son contrat ne partait pas en fumée après ce petit film improvisé. La jeune femme allait donc devoir prendre sur elle et se laisser à nouveau marcher sur les pieds par ces gros machos qui la traitaient comme une moins que rien, une sous merde alors qu’à ses yeux à elle ils ne valaient pas beaucoup plus tous les deux mais ça elle n’allait pas le dire, elle n’était pas suicidaire hein.
La jeune femme n’avait donc pas vraiment le choix, elle ne voulait certes pas refaire cette fichue scène qui, elle le savait n’existait que pour que Jim se défoule et la remette à sa place, mais bon avait elle vraiment le choix ?? La réponse n’était pas bien compliquée à trouver, non elle n’avait pas le choix, elle avait tout sauf le choix et vu que ces deux messieurs avaient envie de refaire cette scène elle allait devoir se plier à leur désir ce qu’elle fit même si de toute manière la claque elle se la serait prise quand même. Mais bon là au moins elle pouvait tenter de jouer la comédie et de faire ce que Jim et Cooper lui avait dit juste un peu plus tot, jouer la surprise et la peur, bon la surprise ça avait été plus facile la première fois vu qu’à ce moment là elle n’avait pas du tout prévu de se faire frapper mais elle allait faire avec quant à la peur, et bien là aussi elle allait devoir faire semblant, et oui, elle n’avait pas encore peur, ni de Cooper, ni de Jim mais bon c’était pour le bien de ce fichu film alors elle allait jouer.

La jeune femme laissa donc Jim se rapprocher à nouveau d’elle alors qu’il était à nouveau habillé alors qu’elle était elle toujours aussi nue qu’auparavant, de toute façon elle n’avait plus rien à se mettre alors ce n’était peut être pas plus mal qu’elle n’ai pas à jouer habillée. Enfin bref revenant en à cette claque qui le fit bien vite tomber à nouveau à terre alors que sa joue virait à nouveau au rouge et qu’elle ne pu s’empêcher de poser sa main sur celle ci tout en jetant à Jim un nouveau regard noir, oubliant presque son jeu d’actrice, sinon elle y aurait peut être ajouter quelques petites larmes comme ça juste pour le fun, et oui, elle pleurait sur commande si elle voulait mais bon là elle n’y avait même pas penser.
La jeune femme se demandait alors si cette fois ci cette fameuse scène allait enfin être ne boite et heureusement pout elle elle ne tarda pas à avoir la réponse à sa question puisqu’une fois que Jim eu fini de jouer sa scène et après qu’il ai été remplacé Cooper derrière la camera il décida qu’il était maintenant tant de tourner le reste du film. Cette fois ci la petite Taylor allait vraiment devoir rassembler toutes ses forces pour se mettre dans la peau de son personnage et surtout pour ne pas gifler à son tour Cooper qui venait d’ailleurs de l’évincer de la scène ce qui pour une fois était normal, enfin presque normal puisqu’elle l’aurait de toute manière fait d’elle même, ce n’était pas la peine de la pousser ainsi mais bon elle n’allait pas chipoter avec ça pour le moment, pour l’instant elle devait trouver les mots pour jouer à celle qui voulait à tout prix tromper son mari en couchant avec cet homme dont elle n’avait pas envie dans la réalité, enfin il était canon mais bon c’était un gros connard alors très peu pour elle. Mais bon le boulot c’est le boulot n’est ce pas et puis sait on jamais c’était peut être un bon coup si il fermait sa gueule 5 secondes.

Taylor le laissa alors faire mumuse avec la peinture pendant une ou deux petites minutes, juste pour l’emmerder un peu sans pour autant ouvrir la bouche, au moins elle lui permettait de ne pas gaspiller sa salive pour lui dire de se la fermer puis elle se décida à entrer finalement dans le champ de la camera, toujours aussi nue qu’auparavant ce qui ne la dérangeait pas plus que ça puis elle se décida alors à y aller directement. Et oui, elle avait très bien compris que monsieur ne voulait pas perdre du tant inutilement alors autant passer tout de suite au plus important et puis une femme qui va accueillir l’ami de son cher mari à poil, ne perd surement pas beaucoup de temps en discussion.
Elle avança alors jusqu’à ce qu’elle se retrouve aux cotés de Cooper puis sans trop attendre elle posa ses mains sur le torse de celui ci en prenant tout de suite une démarche et une attitude d’allumeuse ce qui n’était pas bien dur vu sa tenue du moment puis elle se décida enfin à parler, improvisant comme elle le pouvait enfin surtout en essayant d’enlever les insultes qu’elle avait envie de mettre dans chacune de ses phrases. Tout en attrapant un des pinceaux qu’il tenait dans la main, venant ainsi faire tomber quelques gouttes de peintures sur sa peau elle dit alors d’une voix des plus sensuelles.

-Bonjour toi, c’est gentil de venir m’aider, j’ai cru que j’allais pas m’en sortir, regarde, j’ai même du aller me changer pour avoir moins chaud. C’est bizarre d’habitude j’ai jamais chaud comme ça, ça doit être l’idée de t’avoir à la maison qui fait ça.

Bon ok c’était un peu nul et limité et ça faisait un peu beaucoup nunuche mais on ne lui avait pas demander de savoir faire la conversation à un homme, non on lui avait juste demander de chauffer assez un mec pour se faire sauter devant une camera, rien de plus rien de moins et c’est ce qu’elle était entrain de faire du mieux qu’elle pouvait restant toujours collée le plus possible à Cooper même si pour le moment le personnage la dégoutait toujours autant.

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