Besoin d'argent [ Coop']

Cléo avait un grand besoin d'argent pour payer son appartement et ses études depuis que ses parents lui avaient coupé les vivres. Pourquoi? Simplement parce qu'ils n'étaient pas au courant qu'elle était allée s'installer et faire ses études à San Francisco. Elle ne leur avait rien dit et ils pensaient qu'elle était toujours en Afrique et lors d'un coup de fil, elle avait accidentellement parlé de San Francisco entrainant une conversation plutôt tendue et bruyante et depuis lors, elle devait se débrouiller toute seule. Certes, elle avait son travail au bar-glacier, mais a ne suffisait pas vraiment à payer toutes ses dépenses, d'autant plus qu'elle avait un chat à nourrir!

Cléo avait donc entendu parler d'un photographe, un certain monsieur Maddox, et avait cherché son adresse. Apparemment, il partageait son appartement. La demoiselle s'était dit que puisqu'elle avait déjà posé de nombreuses fois derrière un objectif, - même si c'était sa mère qui l'obligeait, elle rigolait de cela de temps en temps - elle pouvait bien recommencer! Si elle avait pu être top model pendant toutes ces années, c'est qu'elle était tout de même photogénique non? Et puisque les photos, ça rapportais plutôt bien, autant se lancer!

Elle arriva alors devant l'immeuble où habitait le photographe en question. Elle se posta devant l'ascenseur et appuya sur le bouton d'appel, mais il mettait un temps fou et Cléo ne voualit pas attendre plus longtemps. La jeune femme se résigna alors à prendre les escaliers et les monta assez rapidement jusqu'à ce qu'elle arrive à l'étage en question. Elle chercha le numéro de l'appartement et une fois devant frappa à la porte attendant que quelqu'un vienne ouvrir.
La blondinette se posta contre le mur en face tout en attendant, vêtue d'un jean sombre et d'un t-shirt bleu tout simplement, avec son sac en bandoulière. Autour de son cou, un médaillon, qu'elle tenait dans sa main droite.

La fenêtre était ouverte, les bruits le la ville raisonnaient dans l'appartement de Cooper qui gisait, profondément endormi, dans son lit défait. La tête perdue dans les oreillers, ventre contre le matelas et seulement vêtu de son jean qu'il n'avait pas eu le courage d'enlever la veille, il récupéré d'une nuit de beuverie.

Soudain, on frappa à la porte. Cooper leva la tête des coussins et tâtonna la table de nuit pour attraper le réveil qu'il porta devant ses yeux. QUOI ?
Avec précipitation il voulu sortir du lit et s'emmêla les pinceaux dans le draps blanc.

* Bordel ! *

Rageusement il repoussa le tout derrière lui et sauta du lit avant de s'étirer. On frappa encore une fois.
Avant de se diriger vers la porte il fit un détour par la salle de bain et se passa de l'eau sur le visage et les cheveux pour se réveiller.

Serviette autour du cou, il posa la main sur la poignée de la porte et ouvrit. Il se retrouva face à une jeune femme appuyée contre le mur, il ne la connaissait pas.

- Y'a un problème ?

Tout en parlant il commença à se sécher les cheveux, que pouvait bien lui vouloir cette jeune femme pour venir le déranger chez lui.

Cléo attendait contre le mur en face de la porte. Elle entendit un cliqueti désignant que l'on tournait une clé afin de dévérouiller la porte. Elle se mit alors un peu plus droite et put découvrir un homme dans le cadre qui venait de se former. Apparemment, il sortait de la douche, du moins cela en avait l'air même si elle n'avait pas entendu d'eau couler, mais sans doute la salle de bain était elle à l'autre bout de l'appartement et les murs isolaient peut être bien.
Lorsqu'il demanda si il y avait un problème, elle ne put s'empêcher de faire une petite blague.

- Monsieur Maddox? Vous êtes en retard sur le paiement du loyer, vous risquer l'expulsion si vous ne payez pas dans les deux jours!

Elle avait gardé tout son sérieux, sans doute, un talent de comédienne qui lui venait de sa mère. Mais Cléo ne pouvait pas le laisser flipper longtemps ainsi alors elle rigola et annonça.

- Pardon, je n'ai pas pu m'en empêcher! Vraiment désolée! Je ne connais même pas le propriétaire de cet immeuble! En fait, je venais parce qu'à ce que j'ai entendu, vous êtes photographe. C'est bien ça?

La grecque s'était avancée pour lui parler car ce n'était pas très poli de rester à l'autre bout de la largeur du couloir, même si ce n'était pas énorme. Elle se trouvait donc face à Cooper qui était un peu plus grand qu'elle bien qu'elle triche quelque peu avec le talon de ses chaussures noires.
Bien évidemment, Cléo n'était pas au courant du genre de photographie que faisait l'homme qui se tenait devant elle. Elle pensait qu'il s'agissait des photographies comme elle en avait toujours fait.

Loyer, expulsion ? Cooper cessa se s'essuyer les cheveux, son geste resta en suspend alors qu'il fixait la jeune femme qui gardait un air grave. Dans un coin de sa tête il chercha la date de son dernier paiement ... Non, il ne voyait pas ou ca avait pu merder, il était toujours à jour dans ses facture et l'argent ne manquait pas pour les payer ...
L'expression de son visage restait interdite, comme s'il s'accordait un temps de réflexion pour s'avoir s'il fallait croire ou non ce qu'elle disait. Certes, il douta, qui se serait attendu à une blague d'aussi mauvais goût ? Enfin, la jeune femme s'accorda un rire de gorge et se rapprocha un peu plus pour parler.

Il se tû, pas encore convaincu par l'humour navrant qui était le sien mais un mot capta son attention, lui faisant abaisser le bras qui tenait encore la serviette en suspend au dessus de ses cheveux mouillés. Photographe ? Photographe ... Tiens tiens, il se demanda ou elle avait été pêcher cette information. Tout le monde savait que Cooper n'était pas net mais très peu de gens étaient au courant de son talent pour la photo interdite.

Le "c'est bien ça ? " lui fit légèrement froncer les sourcils.

- Ca dépend pour qui ...

Sa façon a lui de demander à cette fille de se présenter avant qu'il ne décide si oui ou non il allait lui prêter de l'attention.
Par automatisme il la détailla de la tête au pied, imaginant déjà le rendu de sa personne une fois dévêtue ... Quelque chose n'allait pas, c'était évident, l'air naïf de cette jeune femme laissait deviner qu'elle n'était pas au courant du genre de photo que faisait Maddox.

Cléo se rendit compte que le jeune homme n'avait pas vraiment eu l'air d'apprécier sa plaisanterie et n'avait sans doute pas le même humour mais la jeune femme s'était tout de même rendue compte que ce qu'elle venait de dire était de très mauvais goût.
Le jeune homme avait l'air de se demander où elle avait bien pu savoir cela, le fait qu'il était photographe, et bien, elle avait ses sources, mais ne les dévoilait jamais. Il voulait également, apparamment, qu'elle se présente avant toute chose et lui tendit alors la main.

- Très bien, si il faut se présenter avant! Je me nomme Cléo... elle hésita à donner son nom de famille puisque son père était connu pour son métier d'avocat et sa mère quelque peu pour ses films lorsqu'elle avait une vingtaine d'année, ... della Vega. Je vais être franche directement, et on ne va pas y passer par quatre chemins! J'ai besoin d'argent et depuis enfant, je suis devant l'appareil, alors je me suis dit pourquoi pas réessayer!

Elle esquissa un petit sourire, bien sûr ce n'était pas elle qui avait voulu être l'icone de la mode grecque des enfants puis des adolescentes, mais plutôt sa mère bien que Cléo ait de temps à autre rigoler lors des scéances photographiques parce que parfois, ça devenait amusant, mais peu souvent puisqu'autrement, c'était sa maman qui l'obligeait. Son enfance fut donc quelques peu différente de celle qu'elle aurait voulu même si des moments d'évasion s'offraient à elle.
Une chose qu'elle espèrait surtout, c'était que Cooper ne connaisse pas son nom de famille, c'est à dire qu'il ne lui dise rien, avec un peu de chance s'était le cas, mais peut être que non, seul la réponse du garçon le lui ferait savoir.

- Donc est-ce que vous êtes d'accord?

Donc elle s'appelait Cléo Della Vega ... Inconnue au répertoire pour Cooper, américain - ricain qui ne s'intéressait que de très loin au pays d'Europe.
Elle lui parla avec franchise en lui expliquant son enfance devant l'appareil, son besoin apparemment imminent d'argent et la nécessité de remettre ca pour quelque billets verts. Un sourire apparut sur le visage de Cooper. Il avait vu juste, elle ne devait pas être au courant de toute l'histoire.

Il se tâtait encore pour savoir s'il lui crachait la vérité maintenant ou s'il la lui laissait découvrir sur le tas quand elle tendit une main qu’il serra distraitement mais qu’il garda dans la sienne jusqu’à ce qu’elle lui demande s’il était d’accord.
Pour simple réponse il la tira lentement vers l’intérieur de l’appartement et referma la porte derrière elle, le cliquetis de la serrure sonna comme un piège qui se referme.

- C’est d’accord … Puis-je vous offrir quelque chose à boire ?

A boire ? Oui, elle en aurait certainement besoin quand elle se rendrait compte qu’il ne s’agissait pas de photo de mode. A moins qu’elle ne cache bien son jeu car Cooper avait beaucoup de mal à imaginer une jeune femme aussi réservée en poseuse pour photo de charme.
Il l’invita à avancer dans le grand couloir qui menait au salon/salle à manger, fermant au passage la porte de sa chambre en désordre. Rapidement et alors qu’elle avançait, il récapitula le matos qu’il avait chez lui en ce moment et le nombre de pellicules qu’il lui restait … Ca devrait faire l’affaire, son sourire s’élargie d’avantage, il avait presque l’air sympathique maintenant avec ses cheveux encore en pétard et cet air satisfait.

Cléo se lassa guider par le jeune homme qui la tira à l'intérieur de l'appartement. Un cliquetis se fit entendre lorsqu'elle fut à l'intérieur et que la porte fut refermée. Elle n'osa alors pas se retourner se demandant dans quoi elle s'était fourrée. A moins que Maddox ne voulait pas que quelqu'un entre dans l'appartement lorsqu'il ferait la séance, mais elle ne comprenait pas vraiment pourquoi, peut être avait-il besoin de calme.

Il lui proposa à boire, elle sortait tout juste du bar où elle travaillait, puisqu'elle y avait cherché un café, mais pourquoi pas apès tout.

- Si vous avez du café, je veux bien, sinon un verre d'eau sera parfait! Merci beaucoup.

Le café, une vrai histoire d'amour entre Cléo et lui, elle ne pouvait pas s'en passer depuis qu'elle y avait goutté, comme une vrai drogue ou un carburant pour son esprit, qui était d'ailleurs, il fallait le dire quelque peu étrange, le fait qu'elle avait peut être une petite tumeur ou cerveau ou elle ne savait quoi que le médecin n'avait pas su déterminer, et elle n'y était pas retourné détestant les médecins. Elle lui sourit et garder encore de temps à autre son médaillon entre ses mains. Elle ne pouvait pas quitter cet objet, elle l'adorait et il était très important à ses yeux, ce qui avait le plus de valeur au monde.
Cléo regardait un peu à quoi ressemblait l'appartement, ça se voyait que le photographe ne vivait pas seul, et contrairement à son appartement, il était un peu moins bien rangé sans doute, il faut dire qu'ils ne venaient sans nul doute pas du même monde.

- Vous êtes photographe depuis longtemps?

Elle se demandait cela car il paraissait plutôt jeune, une petite vingtaine d'année sans doute, mais peut être pratiquait-il depuis longtemps, un passe-temps devenu métier. Cléo aimait la photographie mais n'avait pas voulu devenir photographe à force d'en voir tout le temps et d'être prise en photographie par eux et sa soif de voyage l'avait donc conduit vers une branche où la photographie était nécessaire également, mais qu'elle n'avait pas vraiment besoin de pratiquer, le journalisme. Elle avait même déjà commencé à écrire sur la tribu d'Afrique avec qui elle avait passé ses vacances avant la rentrée scolaire et sa venue sur le continent Américian et dans la ville de san Francisco.

L'angoisse de la porte fermée à clé, et un peu l'exitation de "l'inconnu" même si elle connaissait le monde de la photographie, mais pas les photographies que faisait le jeune homme chez qui elle était, elle était quelque peu impatiente de voir son travail et une chose étrange, Cooper avait une lueur malicieuse dans le regard.

- Et au fait, je dois vous appeler comment?

- Va pour un café alors.

Cooper se dirigea vers le bar cuisine qui tranchait sa salle à manger en deux et s’approcha de la cafetière pleine à ras bord. Comme il s’était réveillé avec l’arrivée de Cléo, il n’avait pas non plus eu le temps de prendre sa dose de caféine, ni de fumer ses cigarettes chéries, ni de boire, ni de rien, il n’avait même pas eu le temps de s’habiller. Mais tant pis pour les détails, de toute façon, pour une fois que c’était une fille qui venait d’elle-même chez lui, il pouvait se permettre d’être à l’aise.

Le temps d’attraper de grande tasse transparente et Maddox se rendit compte que la jeune femme ne cessait de tripoter un médaillon qu’elle avait autour du cou. Petite habitude ou signe de nervosité, il ne savait pas, en tout cas elle semblait vouloir engager la conversation. Il se fit patient, oubliant presque qu’il n’était pas du matin et qu’il n’aimait pas parler alors qu’il n’était pas encore pleinement réveillé.

- Ca dépend de ce qu’on entend par "longtemps" … Répondit-il à la question posée en versant le liquide chaud dans les tasses.

En y réfléchissant bien cela faisait 3 ou 4 ans, pas plus … Depuis qu’il avait quitté le domicile de ses parents pour plus d’autonomie. En fait Cooper n’avait aucune passion pour la photographie, c’était un instrument de travail, point final. Et pour faire du bon travail il fallait bien savoir manipuler les instruments. Alors oui, il avait du talent, mais ce talent n’était du qu’à une conscience professionnelle et non à une passion ou à un don de photographe.
Il reposa la cafetière sur le marbre du plan de travail de la cuisine et rapporta les tasses avec lui pour tendre l’une d’elle lorsqu’il fut de nouveau face à Cléo.
Il porta le récipient à ses lèvres sans se soucier de la chaleur du liquide et en avala presque la moitié d’une seule gorgée.

- Je t’appellerai Cléo alors appelle moi Cooper. Je ne fais pas de book, je ne fais aucun partenariat, les portraits sont vendus sur le net à prix fixe ou aux enchères, le bénéfice que tu te fais sur les photos variera avec … * ton bonnet de soutien gorge ? Ta capacité à jouer les putes face à l’objectif ? La limite que tu places à ta pudeur ? * la popularité qu’elles auront …

Il préféra terminer sa phrase par une jolie façon de dire que moins elle aurait de vêtements sur les photos et plus il y aurait de zéro sur le chèque qu’elle emporterait chez elle.

Cléo suivit le photographe et s'arrêta devant le comptoir qui séparait la cuisine de la salle à manger. L'endroit était plutôt sympa avec des couleurs qui s'armonisait bien ensemble et sans pour autant casser les yeux des gens dans la pièce. Elle se permit de s'accouder quelque peu sur le comptoir en attendant que le jeune homme servent le café et tout en gardant son médaillon dans sa main. Ce geste était devenue une sorte d'habtude, car tenant beaucoup à ce bijou, elle avait toujours peur de le perdre, et le tenir dans sa main lui permettait de savoir qu'il était toujours là, autour de son cou. Pourquoi y tenait-elle? Elle ne le savait pas vraiment elle même, c'était un médaillon qui avait appartenu à sa famille depuis longtemps et bien que celle-ci n'est pas toujours était des plus tendre avec Cléo et ne la laissait pas vivre la vie qu'elle entendait, ces gens faisaient parti de son sang, et elle avait tout de même eu la chance d'avoir une famille. Autre chose, lorsque l'on ouvrait le médaillon, on pouvait voir un tout petit grigri qu'on lui avait offert lors de son voyage en Afrique, mais ce n'était pas n'importe qui qui le lui avait donné... C'était une petite fille très attachante avec qui elle avait pu tisser des liens durant deux- trois mois.

Cooper lui parla tout en versant le café dans des tasses et il avait raison, longtemps pouvait signifier plusieurs durées.

- Oui, c'est vrai!

Elle avait supposé que cela faisait quelques années puisqu'il paraissait plutôt jeune, mais elle ne s'étendit pas sur le sujet, c'était sa vie après tout, son travail, elle n'avait pas réellement à s'en mêler. La jeune femme avait plutôt posé la question pour qu'il n'y ait pas vraiment de blanc dansla conversation, sinon, cela aurait très bien pu durer un petit moment, et les blancs entre deux personnes, ce n'était pas vraiment ce qu'elle appréciait.
Cléo prit la tasse que lui tendit Maddox tout en le remerciant et l'approcha de ses lèvres rosées et but une gorgée du café chaud. Il avait bon goût en tout cas, au moins, le photographe savait faire du bon café! Et le choisir sans doute.

Le devait donc l'appeler Cooper, ça lui allait, c'est vrai que dans son milieu, il aurait plutôt fallu qu'elle l'appelle M. Maddox, mais tout cela aurait été très formel, et elle s'en serait lassée à la longue, depuis le temps qu'elle vivait ainsi. Le fait qu'il vende les photographies sur le net l'intrigua, mais après tout chacun sa méthode.

- Très bien! Et juste pour savoir, si ici que se trouve votre studio?

Et oui, la demoiselle n'avait pas l'habitude d'être prise en photographie dans l'appartement des gens, mais il faut dire que les photographes de mode qu'elle avait connu étaient renommés et travaillés dans un grand studio, mais tout était différent sans doute à San Francisco.

Invité

[Topic terminé?]

[ non pas du tout!^^ mais Coop' est très occupé ces temps-ci donc il n'a pas trop le temps de répondre]

Invité

[Dac']

Edit by Coop' : Navré, j'y réponds le plsu vite possible Clochette.

Invité

[ 7 mois les jeunes! Vous le continuez? ]
[ Si oui, Vous avez une semaine ]
[ Sinon, le topic part aux oubliettes! ]

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