Du passé au futur... [Libre]

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Alexandra décida de sortir aujourd’hui. Cela faisait très longtemps qu’elle n’avait pas monté à cheval. Elle choisit donc de prendre en location un cheval pour une longue balade, pour la journée. Après une bonne douche à 8heure du matin, elle marchait dans l’appartement, serviette autour du Corp. Elle fila de la salle de bain à sa chambre. Ouvrant d’une main le dressing qui était dans sa chambre, et regardant sur son portable, l’heure. Il n’était que 8heure et quart. Elle avait fait vite. Elle ne voulait pas se prendre la tête.

Alex balança son téléphone sur son lit. Celui-ci eut le temps de rebondir sur le lit, puis de se fracasser contre le sol. Elle fixa le lieu du choc et haussa les épaules. Une chute de plus, une chute de moins qu’es-ce que ça change ? Il en avait l’habitude, autant ne pas les changer. Elle fouilla une armoire de la pièce, cherchant son pantalon d’équitation beige. Impossible de mettre la main dessus. Elle vira toutes les fringues de l’armoire et, comme par chance tomba dessus. Il était fourré en dessous la pile de vêtements.

Alexandra enfila sa culotte d’équitation, et parti du côté de l’autre armoire prendre un débardeur à bretelles larges, qu’elle enfila aussitôt trouver, et par précaution, elle prit sous le bras un pull, plus une veste en jean. Il ne lui manquait plus que sa bombe et ses bottes en cuirs. Elle marcha à pas de lapin pour ne pas réveiller les colocataires. Une fois arriver à la petite pièce ou il y avait toutes les chaussures, elle prit sa paire de bottes, puis une éponge à cuir. Elle y passa un coup pour nourrir les chaussures hautes d’équitation.

Une fois les chaussures enfilées, et un sac à dos prit, avec des provisions pour la journée, sans oublier des sucres et des carottes pour le cheval auxquels elle allait adresser tout son temps, elle parti direction la porte d’entrée, fermant la porte derrière elle pour ne pas que quelqu’un puisse entrer dans l’appart. Une fois ceci fait, elle prit l’ascenseur, puis la porte vitrer de l’immeuble. Marchant le long du trottoir, pour aller chercher sa voiture sur le parking d’à côté, elle se rendit compte que le temps serait favorable à cette sortie.

Alex pressa le bouton de la télécommande de sa voiture, puis s’installa au volant de sa petite Audi. Elle ouvrit la boîte à gant, et donna un coup de déodorant, pour rendre l’odeur de la voiture un peu plus familière. De l’axe un peu partout, et le tour était joué. Elle alluma sa voiture, puis son auto radio, et laissa chauffer un peu le moteur. Une fois ceci fait, elle prit direction les écuries de l’Espoir. Un superbe centre équestre, ou elle montait plus jeune…

Les minutes passaient, elle approchait. Les écuries étaient maintenant visibles. Elle entra dans le parking, prit son sac à dos, et sortit de sa voiture, verrouillant d’une main l’auto, et de l’autre, tenant son sac à dos à l’épaule. Un palefrenier se tenait devant un box. Elle le salua et fila au bureau du directeur.

« Bonjour Franck ! Comment-vas-tu ??? »

« Bien, bien, ma foie, et toi que deviens, tu ? Une subite envie de remonter à cheval ?? »

« Moi tout se passe bien ! Et bien oui, j’avais envie, comme ça ! Comment va Escoublac ?? »

« Ne t’inquiète pas, il n’est monté que par des pros, je te l’ai laissé aujourd’hui, je me suis dit que tu te ferais un plaisir de le monter non ?? »

« Merci beaucoup. Je vais aller le préparer… A tout à l’heure… »

Sur ces mots, Alex sortie du bureau le sourire aux lèvres. Escoublac Jack était son cheval préféré, elle avait pensé le racheter, mais elle n’avait que très peu de temps avec les cours, et elle ne voulait pas le laisser à l’abandon. Elle fila au box, et découvrit le magnifique selle français. Un bai cramé, aux balzanes blanches, et à la pelote ronde. Elle sourit, et entra dans la stalle…

« Bonjour toi… bien beau l’étalon, tu l’as pas changé !!! »

Il l’avait reconnu, cette voix familière, ou dans le temps, chaque jour il l’entendait, la voix d’une jeune fille, qui avait su lui montrer de l’affection. Elle eu une larme à l’œil, impossible pour elle d’oublier tous ses moments… Elle ouvrit son sac pour en sortir une carotte qu’elle lui donna gentiment, le caressant avec amour….

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