Ptit Dej [PV Ryley]

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Charline avait passé toute la nuit à écrire quelques morceaux, chantant doucement et faisant quelques accords. En fait elle s’était endormit vers 6h du matin, trop absorbée par ce qu’elle faisait. Et malheureusement son voisin du dessus avait commencé à faire du bruit vers 9h … autant dire qu’elle n’avait vraiment pas beaucoup dormi et cela la rendait plutôt de mauvaise humeur. Elle se leva en râlant et alla prendre sa douche, se cognant le pied au coin de son meuble, ce qui la fit râler encore plus … la journée commençait réellement mal et cela lui donnait envie de se recoucher. Mais son ventre réclamait à manger et son frigo était vide.
Charline enfila un sweat, un jeans, et ses fidèles Converses puis elle quitta son appartement en s’allumant une cigarette, se moquant du faite qu’il était interdit de fumer dans les couloirs de son immeuble.

Elle se mit à marcher, direction le fast-food qui se trouvait à deux pas de chez elle. C’était l’endroit le plus proche pour prendre un petit déjeuner à peu près convenable. Elle pénétra dans le « restaurant » … il y avait de nombreuses personnes mais elle par chance elle fût très vite servit … heureusement d’ailleurs car elle était suffisamment de mauvaise humeur comme ça. Mais en se retournant avec son plateau, elle comprit qu’elle allait avoir du mal à trouver une place et elle se mit à soupirer de colère. Elle s’avança, regardant autour d’elle et la seule place qu’elle trouva de libre se trouvait sur une sorte de bar où les gens certainement seuls et pressés s’y installaient. Il restait une place à côté d’un homme et Charline eu quand même la politesse de demander :

Y’a quelqu’un où j’peux m’asseoir ?

Charline espérait qu’il n’y ait personne à cette place car elle allait certainement très vite s’énerver et ce n’était pas le but. Elle voulait retrouver un brin de bonne humeur en mangeant tranquillement.

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Ryley était déjà installé depuis quelques minutes à se fameux bar, se faire à manger ? C’était trop dur pour lui, il préférait aller manger des trucs tous fait dehors. Le fast food c’était la facilité, alors une fois de plus il s’y était rendu. Il avait prit la même chose que d’habitude, le menu enfant, plus un gros hamburger, et ba oui… ça lui permettait d’avoir le jouet, c’était important… Il avait déjà avalé le petit hamburger du menu pour enfant et il avait plié au carré le carton dans lequel il était contenu afin de le ranger dans le coin en haut à droite de son plateau. Il jouait maintenant avec la petite voiture du menu tout en mangeant tranquillement ses frittes lorsqu’une jeune femme se présenta, Ryley leva alors la tête en la regardant furtivement avant de rebaisser la tête afin de fixer son plateau tout en rougissant, puis il répondit dans ses moustache

-heu… non y’a peu… peu….peu….

Il articula trois fois ses "peu" tout en faisant un mouvement de tête à chaque fois, fichu handicap… Mais Ryley de se découragea pas, enfin pas tout de suite

-peu..peu… enfin non…

Termina t’il, mais soudain il s’aperçu que le non pourrait être perçu comme un refus étant donné qu’il n’avait pas vraiment réussit à articulé le début de sa phrase, alors qu’il voulait dire qu’il y a personne, il tenta alors de rectifier en reprenant la parole les yeux toujours rivé sur ses frittes alors qu’il était rouge tomate

-enfin oui !!! vous pou…pou…pou…..

Décidément ce n’était pas toujours facile de communiquer, au bout de trois « pou » Ryley poussa un profond soupire de découragement avant de répondre sur un ton énervé et presque autoritaire ce qui pouvait surprendre

-asseyez vous !!!

Puis il mit une fritte à sa bouche en la mâchant nerveusement

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Le jeune homme à qui Charline venait d’adresser la parole semblait à première vue … normal. Mais très vite elle remarqua une première chose : il jouait avec la voiture du menu enfant … Bon oki c’est pas trop grave, tout le monde à une part d’enfant en soi … bref, chacun fait ce qu’il veux. Mais lorsque ce jeune homme prit la parole, il se mit à bégayer … Charline n’est pas le genre de fille qui se moque des gens comme ça, elle sait très bien que ce genre de handicap est réellement gênant et ce n’était pas en se mettant à rire qu’elle allait l’aider … Oui oui malgré le fait qu’elle soit de mauvaise humeur, elle pouvait quand même être un peu gentille.

Elle restait donc debout, attendant de savoir si cette place était libre ou non, mais le jeune homme avait réellement de mal à s’exprimer et il commençait même à s’énerver, sans regarder Charline. Il lui dit alors « non » … non quoi ? Non elle ne peux pas s’asseoir, non la place est libre … non quoi ? Mais elle n’eu pas le temps de demander quoi que ce soit. Le jeune homme devenant tout rouge lui dit alors d’un ton énervé « asseyez vous » … Charline fit de gros yeux. Cet homme qui semblait coincé lui parla de façon énervé et autoritaire.

Charline posa son plateau et monta sur le tabouret. Elle jeta un coup d’œil au jeune homme et elle ne pu s’empêcher de dire :

Ca sert à rien de vous énerver vous savez … j’allais pas me moquer de vous hein.

Ben oui, après tout si il lui avait parlé comme ça c’est qu’il se sentait mal à l’aise … A quoi bon être mal à l’aise franchement, y a des choses pire que ça non ? Bref elle ouvrit sa bouteille d’eau et en bu une gorgée. Elle commença à tartiner ses petites crêpes avec de la confiture … ben oui pour elle s’était encore l’heure du ptit dèj, même si il était déjà tard. Elle avait vraiment faim maintenant et elle avait hâte de se remplir le ventre. Elle jetait de temps en temps un coup d’œil au jeune homme, qui semblait toujours aussi coincé.

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Ryley ne s’était pas vraiment emporté par peur qu’on se moque de lui, mais il lui arrivait tout simplement de s’énerver car il en avait marre de ne pas pouvoir finir ses phrases et même ses mots. Toujours était il qu’il l’entendit rire avant de prendre la parole, bon ba elle disait qu’elle n’allait pas se moquer mais bon, même si elle l’avait fait Ryley était blindé depuis le temps. Mais il ne sut pas trop quoi répondre à ses propos à par

-je…. Je…. Je…..

Puis il soupira avant d’avaler une fritte, puis une autre. Il bougea ensuite légèrement son plateau car le bord de celui-ci n’était pas parfaitement parallèle au rebord du bar, il fallait remédier à ça. Il prit ensuite son verre de jus d’orange afin de le placé minutieusement derrière le plateau mais de façon à ce qu’il soit parfaitement aligné avec une droite imaginaire passant par le centre de celui-ci, c’était très important pour lui. Il prit ensuite le hamburger qu’il avait prit en plus et il commença à le manger en en prenant une bouchée, puis il refit une tentative alors qu’il regardait toujours son plateau, il était tout crispé, mais tout de même ses rougissements se dissipaient légèrement

-je… m’énervait pas

Prononça t’il rapidement avant de sourire, oui il était contant, il avait finit sans bégayer un peut, puis il ajouta

-enfin si, un…. Un…..un…..

Il prit ensuite une profonde inspiration avant de conclure

-un peut !

C’était laborieux mais en forçant un peut Ryley arrivait à finir, vive les leçons de l’orthophoniste, donc il tentait malgré tout de faire l’effort de finir ses phrase. Ryley ne bégayait pas toujours, lorsqu’il s’agissait d’informatique ou de jeux vidéos il pouvait parler très clairement, lorsqu’il était prit au dépourvu avec une inconnue c’était tout autre chose…

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Charline était affamée, et aussi un peu fatiguée vu la courte nuit qu’elle avait passée. Alors après avoir avalé une bouchée de crêpe, elle avala son verre de jus d’orange d’une traite. Eurk il n’était pas si terrible que ça en plus … pas grave maintenant il était dans son ventre. Elle reprit une bouchée de crêpe, enfin elle la termina histoire de faire passer le goût amer du jus d’orange qu’elle venait de boire.
Le jeune homme à côté d’elle reprit la parole, toujours aussi difficilement. Le pauvre ce ne devait pas être facile de vivre avec un tel handicap, surtout pour les relations sociales … les gens sont parfois tellement stupides qu’ils se moquent des gens un peu différent. Enfin bon, Charline ne lui coupa pas la parole, lui adressant un léger sourire, même s’il ne devait pas le voir car il restait fixé sur son plateau … plateau qu’il commença à … à organiser d’une manière presque obsessionnelle, comme si tout devait être à sa place. La jeune femme fronça un peu les sourcils en le regardant, tout en tartinant un de ses petit pain grillé.

Puis soudain il reprit la parole et là il pu dire clairement ce qu’il voulait, sans bégayer. Il ne s’énervait pas … ah on aurait cru. Apparemment il était content d’avoir réussi à s’exprimer car un sourire fin naître sur ses lèvres. Ce jeune homme était charmant et cet handicap le rendait presque touchant … enfin bon Charline se concentra sur ce petit-déjeuner, mais il reprit à nouveau la parole avec plus de mal cette fois, mais il fini par dire qu’il s’était quand même énervé un peu. Charline souriait à nouveau et prit la parole à son tour :

J’avais un ami à l’école qui bégayer, c’était pas facile mais au final il à réussit à s’en sortir très bien … faut pas être intimidé, les gens sont cons parfois, enfin souvent même …

Sans faire attention, Charline renversa un peu de confiture sur son pantalon et elle lâcha un « Oh merde » en français … Oui les insultes elle avait tendance à les dire en français et non en anglais … cela montrait bien qu’elle n’était donc pas une pure Américaine, même si sont accent français ne s’entendait pas. Elle maîtrisait parfaitement l’anglais. Malheureusement elle n’avait pas pensé à prendre de serviette, alors elle ramassa la confiture avec son doigt, ne pensant même pas à demander à son voisin de table s’il en avait.

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Ryley était en effet contant d’avoir réussit à terminer ce qu’il voulait dire, le bégayement n’était pas son seul handicap, il y avait aussi sa manie de de toujours se recroquevillait sur lui-même, il voulait être en contact avec des gens, mais lorsque ce contact arrivait il avait tendance à le fuir instinctivement, sauf si il était dans son cadre, en fait sa seule vie sociale, il la devait à certaine de ses faculté intellectuelle et surtout à ses compétences en informatique qui le rendaient utile.
Pendant que la jeune femme continuait son petit déjeuné, Ryley l’observait du coin de l’œil et ne put s’empêcher de sourire légèrement en voyant sa réaction lorsqu’elle bu le jus d’orange, lui il avait compris depuis longtemps, il n’en prenait plus.
Ryley prit ensuite le carton du petit hamburger plié au carré qu’il avait posé sur le coin du plateau, puis il le posa au centre de celui-ci, parfaitement au centre d’ailleurs, puis il prit son petit sachet de kech up et il en étala soigneusement sur ce petit carton faisant attention à ce qu’aucune goûte de Kech up ne tombe sur le reste du plateau, puis il commença à tremper le reste de ses frittes dedans pour les manger. C’est alors que la jeune femme commençait à parler de son ami d’école qui bégayait comme lui, qui s’en était sorti et instinctivement Ryley leva la tête vers elle lorsqu’elle parla des gens qui était « con », ce qui le fit sourire à nouveau. Lui aussi estimait s’en être sorti finalement, il avait trouvé sa voie, même si elle n’était pas des plus honorable, il était au moins bon à quelque chose et utile à certaines personnes, pour lui ça n’avait pas de prix. Il croisa alors le regard de cette femme, puis il rougit à nouveau avant de se re-concentrer sur ses frittes. C’est alors qu’elle reversa un peut de confiture sur son pantalon, en lâchant ce « oh merde » en français, ce qui dit à nouveau sourire Ryley qui se mit alors à dire en français également « un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze… » le tout très rapidement et sans bégayer, les lettres ce n’était pas le fort du jeune homme, mais les chiffres oui, il savait compter en plusieurs langue sans bégayer, il prit ensuite une de ses serviettes qu’il tendit timidement à sa voisine pour qu’elle s’essuie tout en disant

-« merde » (en français), je co… co…. Coooooo

Il soupira à nouveau avant de reprendre

-…naît aussi…

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Charline n’avait jamais été faite pour les études, elle détestait l’école … mais elle aimait la musique et du coup l’anglais elle l’avait apprit pour se perfectionner en chant, pour pouvoir écrire … l’anglais c’était aussi la langue de sa mère, mère qu’elle aimait tant, et la jeune femme avait toujours été fière de ses origines américaines, et c’était pour elle naturel d’apprendre l’anglais et de le maîtriser à la perfection. C’est pourquoi aujourd’hui son accent ne s’entendant pratiquement jamais, sauf quand elle se mettait réellement en colère, ou lorsqu’elle prononçait son prénom … étrangement elle le disait avec un accent français, sans jamais avoir comprit pourquoi.

Bref elle venait de se faire une tâche sur son jeans, pas très malin car en l’essayant avec son doigt, elle étala encore plus la tâche et elle soupira, en colère après elle-même. Elle était concentrée sur cette tâche lorsque la voix du jeune homme résonna en français … il venait de se mettre à compter en français, sans aucuns problèmes, sans bégayer une seule fois et cela eu le don de surprendre Charline que leva son regard vers lui en souriant … étonnée aussi d’entendre quelqu’un parler français. Et gentiment il lui tendit une serviette qu’elle prit doucement en le remerciant du regard. A cet instant il lâcha un « merde » bien français, disant ensuite en bégayant qu’il connaissait ça aussi et cela fit rire la jeune femme … première fois qu’elle riait aujourd’hui, c’était plutôt pas mal.

Tout en essuyant sa tâche comme elle le pouvait, Charline jeta quelques coups d’œil au jeune homme puis elle dit, reprenant naturellement en anglais :

Merci pour la serviette c’est gentil … vous connaissez le français ça m’étonne et surtout ça fait plaisir.

Elle reposa la serviette sur son plateau, puis elle tendit la main à son voisin en disant :

Moi c’est Charline … nouvelle dans la ville, je viens de France … et vous ?

Charline n’était pas une mauvaise fille, elle était juste très lunatique. Mais le jeune homme avait réussit à faire passer sa mauvaise humeur, alors elle été redevenue souriante.

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Ryley avait remarqué qu’il avait un peut étonné sa voisine en comptant ainsi en français et pour être franc, il était assez comptant de lui il aimait surprendre de temps en temps, par contre Ryley avait cette obsession aussi de toujours vouloir rétablir la vérité, en effet, il ne parlait pas vraiment le français, il ne connaissait que les chiffres, les nombres et quelques insultes

-oh.. non.. je.. que…. Que… les chiffres… j’aime les chiffres le ca…ca….calcul mental et…. Le…..

Nouvelle inspiration de Ryley avant de reprendre son souffle et de poursuivre en tentant de dire son mot rapidement

-soduku

Là il fronça les sourcils en se tapant le front avant de rectifier

-sudoku…

Ryley toujours rouge, donc un peut intimidé, regarda ensuite sa voisine s’essuyer, puis lorsqu’elle leva la tête, il se remit à regarder soudainement le plateau alors que ses rougissements s’accentuèrent à nouveau, gêné de l’avoir regarder, d’autant plus que c’était surtout son visage qu’il avait regarder, il fallait avouer qu’elle était plutôt jolie. Elle se présenta alors, il connaissait son prénom désormais, elle était d’origine française apparemment d’où son « merde », pourtant elle n’avait pas d’accent, elle parlait un anglais impeccable.* Bon allé, courage ryley, il faut essayer d’être plus sociable et moins timide pour une fois* se disait il, alors il serra la main de Charline pas trop fort en ne pouvant s’empêcher de regarder un peut son sourire

-Ryley !

Son prénom il arrivait à le dire sans bégayer, c’était pourquoi il avait décidé d’être bref et préci, juste son prénom, mais là il fallait trouver un truc à dire, car il n’y avait rien de pire que le blanc assassin après les présentations, alors Ryley se creusait les méninges avant de sortir

-bien… bien… bieeeeeeeennnnnnnnn….venu en amérique….

Termina t’il rapidement, il ne s’était pas trop mal débrouillé cette fois

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Oui le jeune homme avait étonné Charline, car elle ne s’attendait pas à entendre du français ici, et du coup elle pensait qu’il maîtrisait peut-être un peu cette langue qui lui était importante, cette langue représentant son cher pays, qui il fallait l’avouer, lui manquait quand même un peu et c’était bien normal après tout. Mais le jeune homme, pendant qu’elle avait terminé d’essuyer tant bien que mal cette tâche, lui dit qu’il ne connaissait que les chiffres, qu’il aimait les chiffres et le calcul mental. Charline comprit donc très vite qu’à part ce qu’il lui avait dit, il ne parlait pas français … tant pis. Puis il ajouta en qu’il aimait aussi le « soduku », Charline ne pu s’empêcher de sourire mais apparemment le jeune homme s’énervait car il se frappa le front et rectifia en prononçant cette fois le mot juste

Le pauvre devint tout rouge, certainement gêné. Un homme qui rougit c’est plutôt mignon et touchant il faut l’avouer, mais le pauvre c’était certainement de la gêne par rapport à son bégayement et Charline se doutait que ce n’était pas forcément facile pour lui.
Elle avait donc relevé sa tête et s’était présenté au jeune homme en lui tendant la main pour le saluer. Il lui serra la main, doucement et délicatement … ça changeait des gros macho qui serraient la main bien fort pour montrer leur force. Et il se présenta. Il s’appelait Ryley. Il avait simplement dit son prénom sans bégayer mais du coup la conversation était vide et Charline ne savait plus trop quoi dire … mais au bout de quelques secondes il reprit la parole en bégayant un petit peu, lui souhaitant la bienvenue en amérique.

Cela fit fortement sourire Charline qui regarde Ryley avec un regard brillant. Sa bonne humeur était de retour, autant en profiter.

Enchantée Ryley, et merci beaucoup … j’espère me plaire ici et trouver ce que je suis venue chercher.

Charline croqua dans son pain, enfin elle avala le morceau qui lui restait … les petits déjeuners étaient chers, mais pas bien garnis … Charline est du genre gourmande lorsqu’elle mange et du coup cela ne lui tiendrait pas au ventre bien longtemps.

Vous ne connaissez pas un endroit où on mange mieux qu’ici ? … Parce que là moi j’ai encore faim.

La jeune femme ne pu s’empêcher de sourire à ses propres paroles, montrant certainement ainsi qu’elle était gourmande. De toute façon cela ses voyez à ses quelques rondeurs, certes bien placées.

Invité

La réponse de Charline avait quelque peut intrigué Ryley qui croisait le jolie regard de sa voisine qui avait ses yeux brillant qu’il l’encourageait à se faire un peut violence, elle avait dite qu’elle espérait trouver ce qu’elle cherchait, elle cherchait quelque chose de précis ? Ryley avait bien envie de le lui demander mais il avait peur d’être indiscret.
Il mangea ensuite ses dernières frittes alors que Charline terminait elle sa tartine, et oui bien qu’étant au petit déjeuné, Ryley avait prit un repas normal, il avait tendance à manger de tout et n’importe quoi le matin, il était comme ça, mais il y avait aussi une autre raison qu’il allait dévoiler à sa voisine juste après. En effet elle demandait si il y ‘avait pas un autre endroit à manger, elle se plaignait d’avoir encore faim, à priori elle était bonne mangeuse, ça changeait un peut de ces fanas de salade verte. Cela pouvait peut être se voir à ses formes qui n’avaient pas échappé à Ryley qui bien qu’étant timide et renfermé, il était aussi très observateur. Charline avait certes quelques rondeurs, mais elles étaient loin d’être disgracieuses au contraire. Ryley se mit alors à lui sourire, il commençait à se mettre un peut à l’aise, il répondit alors

-leurs petits déjeuner son nul

Et là il se surprit lui-même, il n’avait pas parlé très vite, il avait parlé très calement et sans bégayer, même sa voix avait été un peut différente, un peut plus sereine et même un peut plus masculine, il souriait encore assez contant de lui, mais vins la suite et là il craqua à nouveau

-c’est pou…pou…..

Et oui ça n’avait duré qu’un temps, il s’était remit la pression lui-même sur ce coup en s’auto-satisfaisant, bref, il avait commencer il allait devoir finir, il se tourna alors vers son plateau en le montrant et en reprenant ce qu’il avait commencé à dire après ce profond soupire

-pou…’r ça que je prend ça

Ouf il s’en était tiré, Charline ne semblait pas s’être agacé en l’entendant, elle était resté patiente et souriante, il fallait l’avouer, ça l’avait aidé, mais bon ce qu’il venait de dire ne répondait pas à la question posé, il allait donc devoir reprendre, ce qu’il fit

-sinon… quand je ne suis pas ici, je… je…. Je mange chez moi….

Sur cette phrase Ryley se mit à nouveau à rougir, mais qu’est ce qu’il venait de dire, certes, il mangeait en général soit chez lui soit ici d’où sa réponse qui était d’une logique implaccable, mais il n’allait pas déjà l’inviter chez lui quand même, elle ne le prendrait peut être pas bien d’où sa nouvelle gêne, alors il décida de rectifier aussitôt, mais là ça redevenait difficile, sa voix redevenait plus nerveuse et stresser

-non enfin… enfin… y’a… enfin… au….

Là ça devenait ridicule, les idées commençaient à s’embrouiller dans le cerveau de Ryley qui n’avait pas son pareil pour se mettre en difficulté rien qu’en s’exprimant, il était dès lors complètement paniqué et dans ces cas là il n’avait en général qu’une seule chose à faire… fuir… dommage elle était vraiment gentille… Nerveusement il prit alors son plateau et il se leva et il alla le débarrasser à l’endroit prévu à cet effet prenant ainsi ses jambes à son coup en espérant oublier ce désastre au plus vite….

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Charline n’était pas une excellente cuisinière, mais elle savait se débrouiller. Elle aurait bien prit un petit déjeuner chez elle, mais son frigo était accessoirement vide et elle pouvait donc mourir de faim … il était temps qu’elle songe à faire ses courses. Enfin bon la voilà ici, déçue par ce petit déjeuner pas à son goût … enfin qui n’avait pas bon goût non plus. Mais bon sa mauvaise humeur matinale s’était dissipée grâce à son voisin de table, Ryley, qui malgré son handicap était très touchant et très charmant. D’ailleurs il confirma que les petits déjeuners ici étaient nuls … au moins elle le saurait pour la prochaine fois qu’elle viendrait, enfin si elle remettait les pieds ici un jour.
En parlant le jeune homme n’avait pas bégayait, pas hésité, parlant doucement, d’une voix presque étonnante. Charline lui adressa un sourire, comme si elle voulait dire « tu vois tu peux y arriver », il avait l’air calme et cela devait beaucoup l’aider. Il semblait d’ailleurs fier de lui aussi, ce qui était normal.

Mais en reprenant la parole, il se remit à bégayer, certainement trop détendu. Pas grave, Charline était patiente et silencieuse, le laissant terminer ce qu’il avait à lui dire. Pas la peine de lui mettre la pression de toute façon. Il lui expliqua alors qu’il prenait un menu, menu enfant certes, parce que les ptits dèj n’étaient pas bon … enfin un hamburger de bon matin Charline n’y arrivait pas, il lui fallait du sucré, mais au moins les menus avaient l’air bon et c’était toujours bon à savoir. Une fois qu’il eu fini il marqua une légère pause et Charline en profita pour dire :

Eh ben la prochaine fois je crois que je ferais comme toi.

Ryley reprit la parole pour dire que lorsqu’il ne mangeait pas ici, il mangeait chez lui. Charline en conclu vite que ce jeune homme ne devait pas beaucoup sortir, certainement à cause de son bégayement qui devait le gêner plus qu’autre chose, et du coup il devait sûrement se renfermer sur lui-même. La jeune femme ne comprit pas pourquoi il se mit à rougir, ne pensant absolument pas qu’il s’agissait d’une invitation ou quelque chose comme ça … non Ryley n’avait pas l’air d’être ce genre d’homme, bien au contraire. Il reprit la parole en bégayant, ne sachant pas vraiment quoi dire puis, comme énervé, il prit son plateau et quitta la table pour partir au plus vite. Charline fronça les sourcils ne comprenant pas trop et elle se leva rapidement en voyant Ryley sortir.

Ryley attend moi !

Elle jeta vite fait le contenu de son plateau à la poubelle puis elle sortit du fast-food pour rattraper le jeune homme, l‘agrippant d’ailleurs doucement par le bras pour le retenir.

Faut pas te sauver comme ça je vais pas te manger …

Elle lui adressa un petit sourire, essayant tant bien que mal de le mettre à l’aise, puis elle reprit d’une voix douce, laissant cette fois ressortir sans le vouloir son accent français :

Tu me fais visiter le coin ? J’ai pas encore eu le temps de tout repérer … à moins que tu ai quelque chose à faire …

Bien évidemment elle n’allait pas le forcer à rester avec elle, mais bon, Ryley avait l’air d’être quelqu’un de gentil et ça embêtait Charline de voir à quel point il était mal à l’aise.

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Ryley avait complètement paniqué, il avait le sentiment d’avoir déjà perdu toute ses chances de pouvoir sympathiser avec elle, il était comme ça, il n’avait pas confiance en lui du tout, il avait cafouillé, il était confus, parfois incompréhenssible quand il parlait, ça lui pourrissait la vie et ça se confirmais ce matin. En sortant du fast food, il avait shooté de rage dans le premier objet qui traînait par terre, à première vue c’était une canette, ce n’était pas le quartier le plus propre de la ville. Désormais il avait l’intention de rentrer chez lui et de s’enfermer avec son pc, comme il le faisait tous les jours, certains oubliaient leur solitude avec l’alcool, lui c’était avec son ordinateur, mais après tout, c’était aussi une drogue, il passait du temps dessus car il était seul et il s’enfermait d’avantage en passant du temps dessus, c’était un cercle vicieux. Ce matin il aurait sans doute un peut de mal à se concentrer à cause de cette rencontre raté, il se repassera sans doute sans arrêt ce qu’il aurait du dire ou faire sur le coup, puis petit à petit il repassera à autre chose, il avait l’habitude…
Mais alors qu’il marchait d’un pas rapide faisant de petite foulée la tête rentrée dans ses épaules il regardait par terre en conservant cette allure, mais soudain il sentit un bras l’agripper, il se dégagea un peut rageusement tout en se retournant subitement, il pensait sur le coup que c’était un sdf qui lui demandait une pièce et Ryley était un peut énervé, contre lui-même, il s’était trouvé nul encore une fois. Mais alors qu’il s’était retourné il s’aperçut alors que c’était Charline qui se trouvait devant lui. Sa première réaction fut la surprise, il ouvrit alors grand ses yeux bleus en la regardant, mais il ne savait pas quoi dire, heureusement elle parla la première disant qu’elle n’allait pas le manger, ça il le savait, elle était plutôt gentille ça se voyait…
Il ne répondit rien ce qui laissait le temps à Charline de continuer en lui demandant de lui faire visiter le coin, Ryley remarqua tout de suite ce petit accent, assez mignon, il fallait l’avouer ce qui le fait sourire, en fait ce qui était bien avec elle était qu’elle avait toujours quelque chose qui attirait son attention et qui lui permettait de se calmer un peut, sa première réponse fut

-tu… tu… as un drôle d’accent…

Il la ponctua d’un sourire avant de revenir dans le vif du sujet, il n’avait pas autre chose à faire, en ce moment il n’avait rien sur le feu en ce qui concernait son « travail » et étant seul son agenda était parfaitement vide, d’ailleurs, il n’en possédait pas, pas la peine de se faire plus de mal… En mettant ses mains dans ses poches, l’a tête toujours légèrement rentré dans ses épaules au milieu du col de sa veste en cuir qui n’était d’ailleurs pas très bien mit il se remit à parler, il parlait d’ailleurs beaucoup ce matin par rapport à d’habitude.

-ce… c’est pas le plus beau coin de la ville… c’est un peut… pou… pou… pourri ici… le mieux c’est… le mieux c’est.. le..mieu… la mémé... le... mémé... métro, c’est le métro enfin non… c’est pas le mieux mais… il permet d’aller dans les autre quaqua… quaqua… quartier…

Ryley désigna ensuite une entrée de métro qui se trouvait une dizaine de mètre derrière Charline en disant

-iii...il y en a un là, on peut y aller....si..enfin...si tu v...vv...veux...

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Pourquoi avec rattrapé Ryley ? Charline ne le savait certainement pas elle-même. Ce jeune homme semblait gentil et il avait réussi à calmer sa mauvaise humeur. Elle n’allait donc pas le laisser seul dans sa colère … et puis pourquoi ne pas faire plus amples connaissances ? Charline était nouvelle, elle ne connaissait encore personne ici … toutes les occasions étaient donc bonnes pour rencontrer de nouvelles personnes et sympathiser.
Elle venait donc de le rattraper et Charline avait bien remarqué qu’il se s’attendait pas à ce que se soit elle qui l’agrippe, car il avait réagit un peu violemment en se dégageant de la main de Charline, ce qui ne lui fit pas peur mais cela avait eu le don de la surprendre un peu.
Charline ne voulait pas rester là, elle venait donc de lui proposer de découvrir le quartier en sa compagnie, qu’il lui serve en quelque sorte de guide, cela leur permettrait de discuter un peu et de passer un moment agréable ensemble. Et puis cela ne ferait de mal ni à l’un, ni à l’autre.

Une fois qu’elle eu fini de parler, Ryley reprit la parole disant avant de sourire, qu’elle avait un drôle d’accent. Cela fit sourire Charline qui ne s’était pas, sur le coup, rendu compte que son accent était ressortit. Mais elle n’en avait pas honte bien au contraire, elle en jouait parfois. Ryley mit ses mains dans ses poches, pas très à l’aise. Il était charmant mais il doutait de son charme ça se voyait, car il se renfermait sur lui-même et n’avait pas vraiment l’air de prendre soin de lui, enfin il était propre, mais ses vêtements ne le mettaient pas forcément en valeur … ah oui Charline n’est pas une fashion-victim, mais elle fait très attention au look des autres, et d’ailleurs elle remarqua bien vite que le col du jeune homme était mal mit et cela la démangeait … il fallait qu’elle le remette en place. Mais Ryley reprit la parole, en bégayant un peu, mais il parlait déjà plus, il était peut-être plus à l’aise.
Charline l’écouta attentivement et effectivement elle avait remarqué que ce quartier n’était pas forcément beau. Ryley lui désigna alors le métro, disant qu’ils pouvaient y aller si elle voulait.

La jeune femme lui souriait toujours, contente qu’il accepte de passer un peu de temps avec elle. Elle lui dit alors, en zappant cette fois son accent, parlant un anglais impeccable :

Avec plaisir … tu es mon guide, je te fais confiance. Mais avant …

Elle s’approcha un peu plus de lui, passant ses mains de part et d’autre de son cou, et avec un geste très doux, elle remit son col correctement en place. Elle s’écarta une fois fini, en lui faisant un nouveau petit sourire puis elle dit :

Désolée ça me démangeait … On y va ?

Charline commença à faire quelques pas en regardant Ryley, attendant tout de même qu’il la suive. Elle fouilla dans ses poches et sortit son paquet de cigarette pour s’en allumer une, tendant le paquet au jeune homme, au cas où il fumait lui aussi.

Invité

Ryley c’était en effet un peut calmé, rien que le fait qu’elle revienne l’avait calmé, il ne s’y attendait pas, surtout, elle n’avait pas porté de jugement, même si lorsqu’elle saurait ce qu’il faisait pour gagner sa vie cela changerait peut être, mais pour l’instant il ne voulait pas parler de ça. Il avait eut du mal à parler du métro mais il y’était arrivé et son interlocutrice se montrait toujours aussi patiente. Elle lui proposait donc de lui servir de guide ce qui n’était pas une mauvaise idée, ça leur ferait ainsi un prétexte pour parler, Ryley avait un sujet de conversation tout trouvé, il n’avait qu’à parler de tout ce qui se trouvait autour d’eux. Mais Ryley fronça les sourcils lorsque Charline prononça ce « mais avant… » Il se demandait ce qu’elle allait faire, puis lorsqu’elle s’approcha pour mettre ses mains de part et d’autre de son coup, Ryley senti son cœur battre d’un coup, mais qu’est ce qu’elle faisait ? Mais tout à coup elle lui remit son col avec une certaine douceur avant de lui sourire en disant que ça la démangeait. Ryley avait gardé la bouche légèrement entre ouverte alors qu’il avait toujours ses yeux grands ouverts, mais qu’est ce qu’il s’était imaginé? Il regardait trop de film… Au bout d’une seconde il répondit visiblement légèrement troublé et toujours un peut rouge

-heu… oui…

Puis, alors qu’il la rattrapa alors qu’elle avait déjà commencé à marcher. C’est à ce moment là que Ryley se vit proposer une cigarette, Ryley n’avait jamais fumé de sa vie, pourtant c’est parfois classe un mec qui fume, enfin c’était son avis, il trouvait que ça donnait un style, alors il prit la cigarette, puis il la garda dans sa main. Alors qu’ils déscendèrent tous les deux les escaliers menant à la station de métro, Ryley sorti un carnet de tickets de métro, puis il ajouta

-je… j’en ai en réré… en réré… enfin j’en ai…

Ils arrivèrent ensuite aux portails dans lesquels il fallait passer les tickets, il en donna un à Charline, puis ils le passèrent. Ils se retrouvèrent alors sur le quai à attendre que le métro arrive, à ce moment là Ryley regarda sa cigarette, puis il demanda

-je… il me faut… du feux…

Puis il la mit à sa bouche reproduisant des gestes qu’il avait vu des centaines de fois.

Invité

Charline avait remarqué la gêne de Ryley lorsqu’elle s’était permise de remettre son col correctement. Ce rapprochement avait troublé le jeune homme. En fait c’était … mignon. Elle n’aurait pas fait ça avec n’importe qui … mais Ryley n’était pas comme tous ces dragueurs de pacotille qui auraient sautés sur l’occasion pour la tripoter. Non le pauvre il était resté là, n’osant pas bouger. Charline s’était reculé en lui souriant légèrement … c’était bizarre car Ryley lui donnait envie de sourire, allez savoir pourquoi, son côté lunatique n’était pas encore ressortit en sa présence.
Bref elle avait donc commencé à s’avancer, attendant que Ryley la suive et elle s’était prise une cigarette, cigarettes qu’elle proposa également au jeune homme, et il en prit une. Elle s’alluma sa cigarette rapidement, ne faisant pas attention au fait que Ryley n’avait pas de feu. Elle commença à fumer sa cigarette, une vraie drogue pour elle, un vrai danger pour sa voix. Elle entendait toujours sa mère lui dire « Charline ta voix et ce que tu as de plus précieux, ne la détruit pas » … oui mais la cigarette c’était difficile d’arrêter.

Les voilà maintenant dans le métro, métro que Charline avait déjà prit une ou deux fois ici, mais c’était difficile de s’y repérer, même si à Paris elle était la pro du métro. Ryley sortit son paquet de carnet de métro, et en donna un à la jeune femme qui le remercia en souriant :

Merci c’est gentil !

Charline passa derrière le jeune homme puis elle le suivit calmement vers les quais du métro, ne sachant pas vraiment où ils allaient. Elle continuait à fumer sa cigarette, voulant la finir avant de rentrer dans un wagon. Selon le panneau d’affichage, ils avaient six minutes à attendre pour avoir le prochain tram. Les yeux de Charline quittèrent le panneau d’affiche quand la voix de Ryley résonna à nouveau pour dire qu’il lui fallait du feu. Charline était gênée de ne pas avoir remarquée qu’il n’en avait pas et elle lui dit tout en sortant son briquet à l’effigie de la capitale française :

Désolée Ryley j’avais pas vu que tu n’avais pas de feu.

Charline alluma le briquer afin qu’il puisse s’allumer sa cigarette. Une fois cela fait elle le rangea et en profita pour finir la sienne et l’écraser parterre … mais en bonne citoyenne, elle ramassa son mégot et alla le jeter dans une poubelle. Elle revient vers lui puis elle reprit la parole :

Alors dis moi, tu m’emmènes où ? Si ça peut t’aider à me faire découvrir des endroits … j’aime le chocolat et la musique d’ailleurs faudrait que je trouve un magasin de musique ici un jour.

Et oui, Charline avait envie d’investir dans du matériel … mais pour l’instant cela attendrait, elle allait découvrir la ville avec une jeune homme qui semblait fort agréable et à qui elle ne pouvait s’empêcher de sourire.

Invité

En effet Il n’avaient pas encore décidé de leur lieu de destination, mais Ryley avait en tête d’aller sur « Golden Gate Avenue » qui était selon lui le coin ou il y avait le plus de chose à voir. Mais pour le moment il devait allumer sa cigarette, ils avaient encore un peut de temps avant l’arrivé du métro. Ayant sa cigarette dans la bouche, il l’approcha un peut du brique que venait d’allumer Charline afin de l’allumer. Il la remercia de la tête, puis il commença à pomper dessus alors que Carline parlait de chocolat et de musique pour les coins à voir. Mais soudain il enleva la cigarette de sa bouche et il se mit à tousser à en cracher ses poumons tout en se penchant en avant. Puis il se redressa les yeux un peut rougis tout en disant d’une voix plus faible, prête à tousser à nouveau

-celles là, j’ai pas la.. la… laaaaaaaabitude….

Il était à nouveau rouge écarlate et ses oreilles étaient encore plus rouge que son visage, signe qu’il mentait, ce n’était pas de cette marque dont il n’avait pas l’habitude, mais de la cigarette, seulement voilà Ryley avait voulu se la jouer un peut, il lui arrive malgré tout d’avoir envie de faire le bonhomme lui aussi, là encore… c’était un peut raté… Il se reprit ensuite un peut alors qu’il avait toujours sa cigarette dans la main il n’avait plus trop envie de fumer pour l’instant ça fait trop tousser, puis il répondit à Charline en la regardant de ses yeux un peut injecté de sang

-Sur gooo.. goooooo… go ! go ! go !...

Ou là c’était dur, non non, il ne lui demandait pas de partir, il essayait juste de finir son mot

-goooo… golden Gay.. gay… Gate ! Avenu.. y’a des magasin… de tout… et.. des restos…

Ryley regarda ensuite la cigarette qui se consumait dans sa main, il ne voulait plus vraiment y goûter, ce n’était franchement pas bon et ça le faisait horriblement tousser, d’ailleurs, il avait un peut mal à la gorge là. Mais c’était la cigarette qu’elle lui avait donné, elle serait vexée si il n’y touche pas, à moins que… Il releva alors à nouveau la tête pour la regarder un peut gêné, puis il lui tendit la cigarette en lui demandant tout timidement

-tu…fff ffff..fffveux la finir ??

Invité

Charline venait de parler des deux choses qu’elle aimait le plus … le chocolat et la musique … bon ok elle aimait pleins de choses, mais ces deux choses là c’était spécial quand même. Surtout la musique vu que c’était son métier, et que c’était la raison de sa présence à San Francisco. Charline avait fini sa cigarette et Ryley commença à fumer la sienne, mais très vite il se mit à tousser, à s’étouffer presque, se penchant en avant. Charline posa doucement sa main sur le dos du jeune homme pour le tapoter un peu. Elle comprit bien vite qu’il n’avait jamais fumé, ça se voyait. Il se redressa et Charline se décala. Le pauvre il était tout rouge de partout. Charline ne pu s’empêcher de sourire, il avait certainement voulu se rendre … classe en fumant. Il lui dit alors d’une voix faible qu’il n’avait pas l’habitude de fumer ces cigarettes.

C’est pas grave …

Charline lui souriait, le pauvre il devait se sentir vraiment mal. Il gardait tout de même la cigarette à la main et Charline espérait vraiment qu’il la jette et qu’il ne recommence pas à fumer, car il ne survivrait pas à la prochaine bouffée. Il reprit alors la parole, en la regardant … il avait de plus en plus de facilitées à la regarder maintenant, même s’il bégayait toujours. Alors elle restait attentive, attendant qu’il formule correctement sa phrase. Et il lui dit qu’ils iraient sur Golden Gate Avenue, qu’il y avait pleins de magasins et de restos. Célia approuva d’un signe de tête. Elle avait hâte de découvrir ça … ben oui en tant que fille Charline aime le shopping, mais bon, elle n’allait pas abuser de la gentillesse de Ryley et ne se mettrait pas à courir comme une folle dans les boutiques.
La cigarette de Ryley se consumait toute seule et c’était bien mieux ainsi. Et lorsqu’il regarda sa main, Charline eu peur qu’il recommence à fumer, mais au lieu de ça il lui tendit la cigarette en lui demandant de façon très timide si elle voulait la finir. Charline lui adressa un sourire et prit la cigarette. Elle tira une bouffée dessus puis elle lui dit :

La cigarette c’est mauvais pour la santé … et ça rend pas plus intéressant, ni plus intelligent.

Charline espérait ainsi lui faire comprendre qu’il n’avait pas besoin de fumer pour se rendre intéressant ou quoi que ce soit. Un petit clin d’œil amusé, et Charline continua à fumer le reste de la cigarette. Entre deux bouffées elle ajouta :

J’espère que ça ne te dérange pas de servir de guide à une inconnue … pour te remercier je t’inviterai à manger quelque part … je te dois bien ça … en plus tu m’as payé le métro.

Soudain l’attention de Charline se porta sur la musique qui passait dans le métro. Le son était faible mais Charline avait une très bonne ouie … « Roxanne » du groupe Police. Et tout naturellement Charline se mit à chanter, à voix basse, le refrain de cette chanson qu’elle adorait. C’était plus fort qu’elle, Charline chantait beaucoup. Une fois le refrain fini, Charline termina la cigarette et l’écrasa au sol. Elle voulu la jeter à la poubelle, mais le tram arriva et s’arrêta devant eux.

C’est partit, dit-elle en tirant Ryley par le bras.

Ils se retrouvèrent tout les deux dans le wagon, quelques personnes étaient assises, mais Charline préférait se tenir à la barre.

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A la réflexion de Charline sur le tabac, Ryley avait comprit qu’il avait été démasqué, il n’avait en effet jamais fumé, ça devait se voir comme le nez au milieu de la figure, de plus le clin d’œil qu’elle lui fit par la suite ne fit que confirmer ses pensées, il répandit alors tout simplement

-tu as rai.. rai… c’est vrai…

Ils se mirent alors à attendre durant les quelques minutes qu’il restait avant l’arrivé du métro, Ryley regarda un peut autour de lui dans un premier temps, puis il reporta son attention sur Charline lorsqu’elle commença à chanter par-dessus la musique, elle avait vraiment une jolie voix, d’ailleurs Ryley l’avait écouté attentivement alors qu’un léger sourire s’était dessiné sur ses lèvres. Un fois qu’elle jeta sa cigarette Ryley voulu la complimenter sur sa voix en commençant à parlé

-tttt tu…

Mais aussitôt le métro se fit entendre, ainsi que Charline pour dire que c’était partie, elle le tira même par le bras afin de le faire monter avec elle, Ryley eut une drôle de sensation avec ce contact, il trouvait cela très agréable de sentir quelqu’un le toucher. MaislLe pauvre n’avait pas eut le temps de lui faire son compliment avec tout ça.
Une fois à l’intérieur, Charline s’accrocha à une barre, ce qui surprit un peut Ryley car il y avait encore des places assises, mais tant pi, il allait rester debout. Il aggripa alors lui aussi cette barre et il se mit en face de Charline, près à lui dire qu’elle avait une belle voix, ou qu’elle chantait bien, oui c’était peut être mieux ça, « tu chantes bien » oui c’était pas mal, allé il faut se lancer ! Ryley prit alors la parole pour commencer à la lui dire

-Je vou..voulait dire que tu…

Mais à se moment là le métro démarra et Ryley qui ne s’était pas tenu assez fermement à la barre fut très surpris, il se retrouva projeté sur le coté et il perdit l’équilibre, se retrouvant assit sur les genou d’un gros monsieur d’une cinquantaine d’année, celui-ci se mit alors à beugler en lui disant

-Hey !!! Dit donc mon garçon, j’ai l’age d’être ton père mais toi t’as passé l’age de t’asseoir sur mes genoux !

Ryley se releva alors à toute vitesse tout en tentant de s’excuser, mais là il était complètement paniqué à nouveau, il ne pouvais que dire

-pa.. pa… papa… pa…

En se relevant il retourna s’agripper à la barre que tenait Charline, cette fois il s’y agrippait de toute ses force tout en continuant à voix basse de tenter de s’excuser en faisant ses « pa..pa.. », même si le monsieur ne devait plus entendre, car Ryley parlait de moins en moins fort, le monsieur avait toutefois jugé bon de rajouter tout en prenant les autres personnes se trouvant autour à témoins

-vous avez vu il m’appel « papa » en plus

Puis il se mit à rire comme une balaine, d’autre usagés lui souriaient également, il fallait dire que vu la carrure du personnage, on avait tendance à plus avoir envie de rire avec lui que de lui… Ryley quand à lui se sentait humilié par se type et de plus… devant elle… Il cramponnait alors la barre de toute se force en regardant la vitre du wagon de métro, il était parfaitement immobile et surtout très crispé, son visage était redevenu rouge vif et ses yeux légèrement humides. Ses lèvres continuaient à bouger faisant toujours ces « papa » mais plus aucun son ne sortaient, il semblait s’être complètement déconnecté de tout ce qui l’entourait, il s’était braqué et recroquevillé sur lui-même comme il le faisait toujours dans ces cas là…

Invité

Charline avait embarqué Ryley avec elle dans le tram, allant s’accrocher à la barre. Les sièges c’est bien, mais la barre c’est plus sympa quand même, enfin faut juste réussir à maîtriser les départs et les arrêts du tram … Charline avait l’habitude entant que bonne Parisienne. Ryley commença à prendre la parole et Charline le regardait en souriant, attendant qu’il s’exprime correctement. Il bégayait un peu moins, il semblait plus à l’aise. Mais à peine avait-il commencé à parler que le tram se mit en route … Charline ne perdit pas l’équilibre, mais Ryley oui et il perdit l’équilibre. Charline voulu l’attraper au vol mais le jeune homme se retrouva assis sur les genoux d’un monsieur qui n’avait pas l’air très sympathique. Pauvre Ryley … cet homme se mit à lui râler dessus, disant qu’il avait beau avoir l’âge pour être son père mais Ryley n’avait plus l’age de s’asseoir sur ses genoux.

Charline n’apprécia pas du tout la moquerie de cet homme, et elle ne quittait pas Ryley des yeux qui se releva rapidement, voulant s’excuser mais prit de panique il se mit à bégayer, prononçant des « pa…pa » et cet affreux bonhomme en profita pour se moquer de lui, devant tout le monde en disant qu’il l’appelait papa. Ryley venait de se raccrocher à la barre, à côté de Charline. Il était mal et ça se voyait, et cela mettait Charline hors d’elle … il n’en fallu pas plus pour qu’elle s’énerve et elle le fit très vite remarquer en s’adressant à cet homme :

Vous avez rien d’autre à foutre que de vous moquer des gens ? Regardez-vous un peu avant de critiquer les autres … c’est facile de s’en prendre à lui !

Bien évidemment l’homme n’apprécia pas du tout qu’une simple femme se permit de lui parler ainsi et il dit alors :

"Mais elle se prend pour qui la petite ? Une Wonder-woman qui vient au secours des pauvres abrutit ?"

Charline était entrain de bouillir de l’intérieur. Si cela ne tenait qu’à elle, elle aurait déjà cogner cet imbécile de service, mais au lieu de ça elle trouva quelque chose de plus pratique pour lui fermer sa grande bouche … sans chercher à savoir si Ryley serait mal à l’aise, elle lui attrapa le menton et l’embrassa, un simple baiser sur les lèvres, rien de méchant … mais suffisamment pour mettre mal à l’aise l’homme désagréable. Charline jeta un regard noir à cet abrutit et ajouta très fort :

Viens chéri, ça pu l’imbécile ici …

Le métro s’arrêta à une station à cet instant, Charline attrapa la main de Ryley et le tira avec elle, sentant les regards des gens, et surtout le regard étonné de cet homme … eh oui une charmante jeune femme avec un bègue … ça peut étonner. Charline lâcha la main de Ryley une fois qu’elle fût un peu plus loin, se mettant assise sur un fauteuil, attendant que Ryley se mette en face d’elle. Elle dit alors immédiatement, à voix basse, enfin pour que personne ne puisse les entendre :

Désolée pour le baiser … mais j’ai pas trouvé mieux pour qu’il se la ferme.

Charline savait que cela avait certainement beaucoup gêné Ryley, mais elle ne voulait pas qu’il se fasse ridiculiser par un abrutit. Elle ajouta alors :

Ca va aller ? Tu voulais me dire quelque chose avant que le tram démarre …

Invité

Le Cerveau de Ryley avait maintenant complètement bloqué, il s’était remit dans sa bulle en fixant cette vitre, en fait il était ailleurs, il ruminait ce qu’il venait de se passer, si seulement il avait pu trouver quelque chose pour lui répondre, ou il aurait pu le frapper, enfin n’importe quoi qui puisse lui laisser un semblant de dignité, mais là rien, il n’avait pas été capable d’avoir la moindre réaction face à lui, c’était dans se genre de moment que Ryley se détestait le plus, il se dégoûtait. Mais soudain il entendit Charline élever la voix pour prendre sa défense, il était évident que ça partait d’une bonne intention de sa part et qu’elle voulait sincèrement l’aider, mais seulement voilà Ryley se trouva encore plus humilié par les propos de Charline en particulier cette phrase « Regardez-vous un peu avant de critiquer les autres … c’est facile de s’en prendre à lui ! » Elle avait raison, c’était facile de s’en prendre à lui, il ne savait pas aligner deux mots à la suite sans bégayer, il ne savait même pas se défendre tout seul, il suffisait de le regarder… Charline avait voulu bien faire c’était certain, mais Ryley avait été quelque part plus blessé par les propos de la jeune femme que ceux de l’homme, tout simplement parce que cet homme pensait de lui n’avait pas tellement d’importance dans le fond… Ryley continuait à fixer la vitre plus humilié que jamais en serrant la barre de toute ses forces alors qu’il entendit le monsieur le traiter d’abruti, pourtant l’abruti, c’était bel et bien celui qui était assit sur son fauteuil, voilà ce que Ryley aurait du dire, mais non, il ne réagissait pas, il avait préféré se fermer comme une huître.
Mais Ryley n’était pas au bout de ses surprises, car alors qu’il préférait ne plus regarder ce qu’il se passait, il senti les douce mains de Charline sur ses joues, puis il senti aussitôt ses lèvres sur les siennes et à ce moment, Ryley se surpris à fermer les yeux quelques secondes savourant ce moment de douceur. Mais il revins rapidement sur terre lorsque Charline le prit par la main afin qu’ils aillent s’asseoir ailleurs. Elle s’assit en premier, puis Ryley se mit en face alors qu’elle lui expliquait qu’elle l’avait embrasser pour que l’autre se la ferme, Ryley n’était pas mécontant de voir son blazon redoré par ce baisé, mais en même temps comme elle le lui avait expliqué, ce baisé était un cas de force majeur et rien d’autre, quelle autre raison aurait elle de l’embrasser de toute façon… Et oui il y a des moments ou l’on prend tout de travers et Ryley était dans un tel état que c’était son cas en ce moment. Pourtant ce baisé était peut être la meilleure chose qu’il lui soit arrivé aujourd’hui, même si ce n’était que le matin.
Charline revint enfin sur ce que Ryley voulait lui dire un peut plus tôt avec toute cette histoire ça lui était complètement sorti de la tête, d’ailleurs, il était encore sous le coup de cette histoire, il se sentait toujours humilié, il lui dit alors en haussant les épaules

-je… je ne sais plus…

Ryley se tourna ensuite vers la vitre en regardant un peut dans le vide puis il ajouta

-tu p… p… pense comme eux ??? Tu me trou…trouve débile ?

Invité

Charline avait horreur de ce genre de situation. Elle avait été très calme, car d’habitude elle ne se serait pas gêné pour frapper cet homme … ben oui Charline avait passée son enfance avec des garçons, se battant comme eux, alors elle savait se servir de ses poings, elle savait faire mal la petite. Enfin bref, la voilà assise au calme, et Ryley se mit assis lui aussi.
Biensur elle se doutait que son intervention n’était pas forcément la meilleure chose qu’elle avait fait et que cela avait peut-être mit Ryley encore plus mal à laisse … mais Charline est une jeune femme lunatique et spontanée, elle agit et elle réfléchit après, et c’est ce qui s’était passé quelques minutes avant. Seulement elle ne se doutait pas que Ryley avait pu s’imaginer qu’elle le voyait elle aussi comme un abrutit, au non sûrement pas, elle n’était pas comme ça.

Elle ne le quittait pas des yeux, l’ayant relancé sur ce qu’il avait voulu lui dire lorsque le tram avait démarré. Elle attendant qu’il dise quelque chose mais il semblait vraiment mal dans sa peau et dans sa tête. Le sourire de Charline disparu, alors qu’elle le regardait toujours. Il lui dit alors, en haussant les épaules, qu’il ne savait plus ce qu’il avait voulu lui dit. Charline fit une petite moue … elle commençait à s’en vouloir d’avoir agit ainsi, mais qu’aurait-elle du faire ? Laisser cet homme l’humilier d’avantage ? Non ça elle ne pouvait pas, ce n’était pas son genre de laisser faire ça.

Elle ne quittait toujours pas Ryley des yeux alors qu’il avait tourné la tête, regardant par la vitre et il reprit la parole, en bégayant toujours un peu, lui demandant alors si elle pensait comme eux, si elle le trouvait débile. Charline écarquilla les yeux, surprise par ses questions. Elle se mit à secouer doucement la tête, puis elle prit la parole, d’une voix très douce :

Ryley le débile c’est pas toi, c’est eux … c’est pas parce que tu bégayes que tu es débile … c’est juste un handicap, et ça fait tout ton charme. Tu crois franchement que je t’aurai rattrapé au fast-food si je t’avais trouvé débile ? Le trois quart des mecs m’aurait déjà dragué, toi t’es pas comme eux, et c’est ça que j’apprécie.

Elle marqua une pause en soupirant un peu, puis elle reprit rapidement :

Je suis désolée d’avoir agit comme ça … mais ça c’est tout moi, j’agis et je réfléchis après. Je ne voulais pas te mettre mal à l’aise. Je vais finir par croire que je suis une chanteuse écervelée, c’est malheureux.

Elle avait dit la fin de sa phrase en riant un peu, voulant remettre Ryley à l’aise. Et voulant surtout lui faire sentir qu’elle était sincère avec lui. Sans réfléchir, Charline prit une des mains de Ryley entre les siennes et lui dit doucement, en cherchant à croiser son regard :

Ca va aller ?

Invité

Ryley n’était en effet pas très bien cet épisode l’avait chamboulé, elle l’avait aidé, mais en même temps, il aurait préféré ne pas vivre ça devant elle, mais ce qui était fait était fait. Elle tentait alors de s’expliquer lorsqu’il avait posé sa question, parlant de son handicape et surtout du fait qu’il n’était pas comme les autres et que justement c’était ce qu’elle aimait. Lui c’était un peut l’inverse justement, il aimerait bien être comme les autres de temps en temps. Il ne répondit pas tout de suite, il la laissa continuer de parler en s’excusant d’avoir agit comme ça, puis elle tourna ça à la plaisanterie en se tournant en dérision, il sentait bien qu’elle était sincère et qu’elle avait voulu l’aider tout simplement, il le savait même depuis le début, comment lui en vouloir... Puis soudain il la senti prendre sa main dans les siennes ce qui le fit légèrement frissonner, c’est à se moment là qu’il lâcha légèrement la vitre du regard pour la regarder à nouveau dans les yeux, Puis il lui fit un léger sourire.

-t… oui… merci… mais si… si… des fois j’aimerais être co… co… comme les autres…

Ryley soupirait, il se disait en effet que sa vie serait plus simple si il était comme ce type qui l’avait ridiculisé un peut plus tôt, lui au moins ne devait pas se laisser marcher sur les pieds. Soudain le métro arriva à la station suivante, « Golden Gate avenue » Ryley se leva alors en disant

-c’est là…

Il garda la main de Charline dans la sienne, puis il descendit du wagon avec elle, c’est alors qu’il vit ce type passer devant eux, il décida alors de continuer de tenir la main de la jeune femme afin devant lui afin de continuer à lui faire croire qu’ils étaient ensemble et puis, la situation ne lui déplaisait pas forcément, Ryley en profitait un peut il fallait l’avouer, lorsque le type s’éloigna il dit alors à sa voisine en lui lâchant la main

-je.. dé… dédé…. Désolé mais devant lui Je…

Invité

Le pauvre Ryley devait vraiment être mal à l’aise. Mais Charline voulait tout faire pour le mettre à l’aise et lui faire comprendre qu’il n’avait pas à avoir honte de lui-même. Il disait vouloir être parfois comme les autres hommes, comme les hommes qui semblaient être normaux. Elle pouvait très bien comprendre ça. Elle savait ce que c’était que de se faire rejeter par les autres … oui elle avait vécu ça, même si les circonstances étaient différentes.
Bref elle venait de prendre la main de Ryley, s’excusant une nouvelle fois, ayant vraiment cru bien faire en râlant avec cet homme. Ryley tourna la tête au contact de la main de Charline et plongea son regard dans le sien. La jeune femme ne pu s’empêcher de lui sourire. Il était vraiment mignon et touchant … dommage qu’il ne s’en rende pas compte. Le métro s’arrêta et Ryley se leva en lui annonçant qu’ils étaient arrivés. Les voici donc à « Golden Gate Avenue ».

Je te suis, dit-elle avec une voix douce et enjouée.

Charline se leva, alors que Ryley n’avait toujours pas lâché sa main. D’ailleurs cela l’étonnait vraiment, mais cela ne la dérangeait pas. Elle ne se dégagea donc pas de cette étreinte qui était en fait plutôt agréable. Elle sortit du wagon en le suivant sans le lâcher. En sortant ils croisèrent l’homme responsable du mal-être de Ryley. Et étonnamment Ryley garda la tête haute, gardant la main de Charline dans la sienne. D’ailleurs à cet instant Charline serra un peu la main du jeune homme, comme pour lui donner de la force, lui montrer qu’elle était avec lui. Une fois que l’homme disparu dans les tunnels du métro, Ryley relâcha la main de Charline et s’excusa de lui avoir tenu la main. Charline comprenait très bien qu’il voulait montrer à cet homme qu’il n’était pas une lavette ou quelque chose dans ce genre.

J’aurai fait pareil à ta place, tu as été courageux sur ce coup la. Ne doutes pas de toi, t’es mignon comme tout, plus d’une femme doit craquer sur toi Ryley.

Charline lui adressa un nouveau sourire, puis elle le tira par le bras en disant :

Allez on y va, fait moi découvrir ce quartier.

La jeune femme se sentait bien. La colère de ce vilain moment était passée, Ryley reprenait un peu confiance. Enfin de compte, même si le petit déjeuner était mauvais, Charline ne regrettait pas d’être allé dans ce fast-food.

Invité

[suite au centre commercial^^]

» 17h [PV Ryley]
» Ryley Babych
» Pour faire passer l'ennui[Ryley]
» Un ptit Topic avec Mati ? ^^