Perdre pied peut-être tellement rapide. Un jour tout vas bien, ou du moins on arrive a faire face, et le lendemain, tout semble plus dur, rien que devoir se lever est compliquer. Ne pas savoir de quoi la journée sera faite est tout autant insupportable que tristement le savoir. Chaque pas semble infranchissable et l’on ne veux plus que tout lâcher. Tout oublier et ne plus ressentir toutes ces merdes. Shuro avait dormit dans un entrepôt désaffecté, comme tous les soirs lorsqu’il dormait. Mais biscaïenne, cette fois, ouvrir les yeux et poser un regard sur la solitude lui était horrible. C’était con, la veille il avait déconner, il n’était ni défoncer ni ivre, pour une fois. Mais il fallait croire que sans aide extérieur, le bonheur, il avait du mal a l’atteindre. Bon, ok, ave tout ce qu’il avait dans la gueule c’était assez normal, mais depuis quand il avait autant de mal lui au juste? Finalement en se penchant sur cette évidence, il comprenais que cela faisait un bon moment qu’il oscillait entre dépression, sadisme, ou déconne. Il aurait voulu n’être qu’un gamin déconneur un peu niais qui n e se soucis que de peu de chose, prenant les choses comme elles venaient. Sauf qu’il n’était ni nais ni naïf. Il réfléchissait trop pour être ce gamin dont il donnait l’illusion quelques trop peu rares fois. Le passé lui revenait toujours en pleine gueule, sans lui laisser le temps de réagir convenablement, et, une fois la claque reçu, il lui était brutalement dur de l’encaisser. Certaines seulement. Parallèlement, il prenait certaines choses étrangement bien, se foutait de tellement de choses, réellement. Et puis, pour une connerie, il sombrait de nouveau., oubliant chacune de ses belles pensées. Plonger dès le réveil, ne plus savoir comment on en était arriver la veille à cette conclusion optimiste que la vie vaux la peine d’être vécue. Elle nous parais brutalement tellement disproportionnée, on ne comprend plus nos résonnements, on cherche nom porte quoi pour ne pas couler, pour dégager cette corde qui se referme, moqueuse, autour de notre cou, nous narguant de sa puissance, ça elle nous contrôle. Elle donne chaque jour un sens à nos misérables vie: celui de a dénouer pour enfin être libre. Parfois on y arrive, ou on le croit. On la sent nous laisser, peu être vas-t-elle torturer quelque autre victime avant de se souvenir de nouveaux de notre existence. Alors, lorsque tout semblait plus facile, que la vie nous souriait; tel un enfant qui, emporter dans sa joie de son nouveau jeu, oublis les règles et fini en larme, dans un coin, une fois que ses parents l’aurons remis dans le droit chemin. Nous sentons son ombre se resserrer de nouveau autour de nous, et brutalement recommence l’asphyxie. Le retour a une sombre réalité est toujours dur à encaisser. Trop peu arrivent a se débarrasser de leurs chaînes, de tous ses liens qui nous blessent et meurtrissent la chair jusqu’à en toucher l’âme. Peu être est-ce une vision négative que celle de croire que l’on ne se débarrasse jamais de nos chaînes car, chaque individu d’une société en ayant des différentes, elles s’enchaînent, se tortillent, s’allient, s’entremêlent jusqu’à former un nœud solide qui se joue de nos efforts; oui peu être est-ce défaitiste, mais qui se juge assez important pour traiter d’une philosophie avec la prétention des hauts placés? Pas Shuro ni ceux qu’il fréquentait ces temps ci, sûrement était-ce car ils représentaient à eux seuls la sous merde de la société.
Trop réfléchir est une habitude intimement épuisante. Et il était exténué. Le garçon fini par sortir de son domaine plusieurs heures après s’être réveiller, il n’avait rien fait durant, mis a part réfléchir. Il sortit alors, plus abattu qu’à son arriver, du bureau qui lui servait de squat‘. Mais y rentra immédiatement lorsqu’il entendis un groupe hurlant. Quelques hommes se battaient et il ‘avait aucune envie de s’en prendre plein la gueule à ce moment. Quoi que ça l’aurait peu être calmer, mais bon, ça pouvait aussi avoir l’effet contraire, et il n’avait pas besoin de ça pour l’instant. Il voulait juste qu’on lui foute la paix. Attendant que ça se calme il se fit quelques ligne de coke, inspirant tellement fort que bientôt quelques traînées de sang apparurent de ses narines à son menton. Voyant quelques gouttes s’écouler au sol, il décida qu’il valait mieux arrêter maintenant. Se ne fut qu’en s’apercevant que ses réserves avaient franchement diminuer qu’il comprit qu’il avait du forcer sur la dose. Et, en toute sincérité, il s’en foutait royalement, sauf pour le faut que, du coup, il merderait pour s’en retrouver et qu’il devrait y penser bientôt. Il ne pensait tellement pas son état qu’il attrapa une bouteille de vodka ,au trois quart finie, pour la vider d’une traite. Le nippon compris avec désarrois qu’il n’aurait bientôt plus grand moyen d’échappatoire à la réalité. Ce qui était dommage c’était qu’il avait une bonne résistance à tout ce qu’il pouvait prendre. De ce fait, il était loin de marcher en zigzag avec une voie trop aiguë, en même temps ça n’allait pas être avec si peu d’alcool q’il serait ivre, mais avec la drogue, les effets auraient très bien pu être décuplés. Dommage, ce fut l’inverse qui se produisit. Alors qu’il était enfin sortit de l’immeuble, passant devant le groupe dont la bonne majorité demeurait inconsciente au sol, et se promenait dans les coins peu fréquentés de la ville, des pensées inquiétantes prirent possession de son esprit. Il avait mis un bon moment avant que les effets de la drogue ne se fassent ressentir mais maintenant, c’était parfaitement évidant. Des envies de voir le sang courir entre les pavés d’une ruelle, d’entendre les hurlements d’une victime raisonner le long des parois des hautes maisons d’une rue bourgeoise, voir le sang coller quelques grains de sables, ou quelques mèches de cheveux. Alors qu’il était entourer de quelques personnes et que le soleil débutait sa descente pour laisser place au calme du soir, l’image d’une victime agitée s’imposait à lui. La voir tout abord gémir et se débattre. Fière et rebelle, voulant à tout pris défendre sa vie, puis finalement se résigner et se laisser aller à la douleur. Envier la fin et supplier une pause. Des envies d’un corps de femme nue, hurlant qu’il cesse alors que le sang coulait le long de ses hanches secouées des aller retours qu’il lui infligeait. Sexe et torture avaient pris possession d’une grande partie de son être, faisant taire le jeune homme d’ordinaire si prévenant. Il s’était éloigner jusque dans un parc de jeu pour enfant. Que de mieux que d’observer d’un air neutre ces êtres si innocents jouant dans le sable avec de grand éclats de rire? Mais ce n’était pas les enfants qui l’attiraient, leur faiblesse ne faisait que l’amuser. Il avait déjà fait souffrir un gamin dans cet état, mais c’était les mères, les baby-sitters, les grandes sœurs et les paumées venant admirer la scène qui l’intéressaient. Voyez vous, l’étrangeté avec le genre de personne qu’était Shuro, restait bien qu’on ne pouvait rien déceler de ces attitudes. On n’aurait pu deviner quelles pensées macabres li traversait l’esprit alors qu’il regardait le parc de l’air détendu d’un jeune homme perdu dans ses pensées, cherchant a régler quelques problèmes qui pouvaient le tracasser. Il renvoya une balle à un petit l’ayant envoyer trop fort. Un sourire sympathique s’était afficher avec naturel sur ses lèvres. Gentillesse, naturel, visage neutre, il inspirait totalement confiance. Sa coiffure et ses affaires se démarquaient de tout les autres, affichant une différence tendis que son regard ne cherchait pas les autres. Il se foutait que les autres le regardent, c’était son style, et il n’y avait aucune prétention dans son attitude, au contraire. Contradictions entre ce qu’il était, ce qu’il ressentait, ce qu’il pensait, ce que la coke faisait de lui, se qu’il voulait et ce qu’il recherchait. Un jeune homme bien complexe.
Les enfants commençaient à partir, accompagnés de leur mère, aller manger sûrement, puis boucler le cartable pour l’école du lendemain et se coucher tôt après je ne sais quelle histoire calme destinée aux bonnes nuits des petits. Bien entendu, la drogue était loin d’avoir quitter ses veines et il n’avait pas retrouver son état habituel, bien au contraire, ses envies se décuplaient. Les trace que la drogue avait laisser après sa prise avaient bien entendu disparues avant qu’il ne sorte et il apparaissait comme quelqu’un de tout à fait normal. Il avait enregistrer tout ce qui s’était dit depuis le matin, les jours précédant aussi, sa mémoire aidant il devait se qualifier comme l’un de ceux ayant la meilleur mémoire du pays, c’était même impressionnant ce qu’il s’était amonceler dans sa tête. Peut être toutes ses réflexions venaient-elles de là? A force de se souvenir de toutes les merdes que l’on rencontre, on se rend bien compte de la connerie humaine. Mais alors qu’il l’utilisait juste pour ses réflexions personnelles, elle pouvait aussi très bien servir à mauvaise escient. Et la dose qui grouillait dans ses veines était loin de s’évanouir. Il attendait alors posément l’arrivée d’une victime potentielle, un air neutre sur le visage.
Juste un jeune homme qui n’as pas envie de rentrer et qui a décider de traîner en laissant vagabonder ses pensées.