Un bon p'tit film [Libre]

Il devait être 20h et Charlie avait eu une dur journée,c'est vrai il avait du dire à une femme que son mari avait crevé sur la table du bloc mais ça n'avait aps été le plus dur.Le fait de devoir trouvé son médocs l'avait été mille fois plus ! Les gens disait Charlie l'insensible,Charlie le sadique,Charlie le...STOP Charlie en avait marre de tous ces compliments ! Trop à la fois ça fait mal ! Mais bon il les envoyait tous promener !

Donc après une dure journée Charlie se dirigea vers le video club prêt à prendre un film nul ou il pourrait critiquer les acteurs !Il voyagait dans les rayons quand un petit garçons lui demanda pourquoi il marchait avec une canne comme son grand père,Charlie se pencha légèrement puis dit:

-Si tu veux pas avoir la même canne que moi,dégage !

Plus de jeunesse !!!! Le garçon partit retrouvé ces parents et ne revint plus embêter Charlie.

Invité

* Ting *, le bruit de la porte du vidéo club qui s'ouvre et Cash qui entre en troublant le silence de l'endroit par le fond sonore qui émanait de ses écouteurs poussés au maximum sur ses oreilles déjà abîmées par des années de décibels. Il traînait les pieds, pas franchement motivé aujourd'hui ... Il se faisait chier à la Fac, sa chambre au dortoir n'était occupée que par lui, personne à emmerder, avec qui parler, rire ou s'engueuler.
Alors il était venu chercher un film, ce genre de film qui fait rire et qui détend pour lui éviter d'avoir à piquer une crise en pleine rue en hurlant contre la société, le prix de l'internat, les gens, les conventions et les soirées à passer seul dans une chambre de merde parce que tout le monde révise pour ces putain d'exam !

Il passait dans le rayon des mauvaises séries B et compagnie quand un spectacle amusant se présenta à lui. La naïveté de la jeunesse confrontée à la cruauté de la vieillesse mal acceptée, Cash souriait.
Le gamin se fit vite remballer avec sa question et passa au niveau de ses genoux la mine boudeuse, à l'évidence un peu effrayé par l'attitude de l'homme à la canne.

- Bah alors papy, faut bien que jeunesse se fasse, un peu de tolérance avec les petit cons, t'en as été un un jour ^^

Il claqua une tape dans le dos comme s'il s'agissait d'une personne qu'il connaissait, Cash n'avait pas la même notion des frontières personnelles que tout le monde.

Le petit garçon repartit dans les jupons de sa mère ne viendrait plus voir Prenton,le plus beau de l'histoire ce serait que demain,il soit admis aux urgences et que Charlie doive s'occuper de lui.On verra s'il se moque du monsieur à la canne !

Un gars 20 ans tout cassé avait vu la scène que Charlie avait affligé à se pauvre petit garçon.Il s'approcha de Charlie,celui ci fit mine de rien . Il voulait pas encore des histoire,si ça s'trouve c'était l'grand frère du p'tit.

Il s'approcha et donna une tape dans le dos de Charlie accompagner d'une leçon de moral comme si Charlie en avait besoin.Charlie jeta un regard noirs à l'homme puis se mit en face de lui .

-Ha ha ha...t'es marrant toi!J'ai été petit mais pas con par contre toi ta été petit mais t'es resté con.

Il se mit à regarder les films,il avait le choix entre tous ces navets que les grosses production mettait en avant.Voir la moitié du film les prouesses d'un parafit inconnu Charlie n'en voulait pas.Puis il pensa aux comédie romantique et aux drame.Il pourrait se moquer de tout ces pauvres malheurs comme il aimait tant.

-

Invité

Pour toute réponse à sa plaisanterie Cash obtint un regard noir de reproche et une réponse sarcastique. Il ne se démonta pas, bien au contraire, son sourire s'élargit encore. Bah alors, pince sans rire le vieux ?

- Ahhh oui, mais mieux vaut être con que susceptible n'est ce pas ?

Joli clin d'oeil au côté froid du personnage qui n'arrivait pas à relativiser sur le fait qu'un gamin qui sait à peine lire lui pose des questions sur sa canne.
Mais comme sa conversation ne semblait pas passionner son interlocuteur, Cash reporta lui aussi son attention sur les films. Déjà qu'il n'y en avait pas beaucoup qui lui plaisaient, mais dans le rayons vieilleries poussiéreuses il risquait encore moins de trouver son bonheur question humour à deux balle qui fait rire quand le moral n'y est pas.

Il regarda dans la direction que prenait le regard de l'homme à la canne : Comédies romantiques et drames.
Le coin des lèvres de Cash frémirent, il du faire un effort considérable pour ne pas souligner à l'autre homme que ses goûts en matière de films laissaient à désirer. Mais en fin de compte le rire qu'il camoufla derrière une fausse toux ne fut pas si discret que ça ...

Charlie répondit calmement comme il le fait toujours:

-Ca reste à prouver....

*attend un peu qu'tu viennes à l'hopital et que j'sois ton toubib,t'vas morfler toi*

Voila ce que pensait Charlie devant les rayons toujours plus ennuyeux les uns que les autres.Lorsqu'il se posta devant les comédie romantique et drame,l'inconnu à sa droit étouffa un rire.Surement qu'il croyait que Charlie était une fleur bleu qui aimait les films à l'eau de rose.Pouvait penser ce qu'il voulait après tout il n'en avait rien à faire.Et surtout la vengeance est un plat qui se mange froid.

Il fixa de son regard mal tourné l'autre p'tite frappe qi s'marrait.Il prit dans la poche de sa veste,un flacon qui contenait ces médicaments.La douleur de sa jambe était devenu plus intense,il prit une puis deux gellules et les fourra dans sa bouche.Il ferma les yeux et les rouvrit aussitot.

Il se retourna et décida de prendre la première partie d'une série qui se déroulait dans les hopitaux.Tous ce qui se déroulait était totalement faux.

Il passa devant l'autre rigolo et le regarda.Il prit un paquet de chips qui se trouvait dans le rayon à coté,malgré le panneau interdit de manger .Il s'assit sur un fauteuil et fixa le rigolo en mangeant ces chips.Il aimait dévisageait les gens pour que ceux ci se pose des question jusqu'a sentir venir la rage ou le mal aise...

Invité

La façon dont lui répondit l'homme à la canne laissait clairement comprendre à Cash qu'il commençait à lui taper sur les nerfs. Pourtant en arrivant il n'avait pas spécialement voulu emmerder le papy, ah on pouvait parler de la jeunesse ingrate, c'était sans compter sur le manque de tolérance de l'âge mur.

Décidant de ne pas trop emmerder cet homme malgré les goûts douteux qu'il affichait en regardant le rayons des drames et autres films à l'eau de rose, Cash se tut et tendit le cou pour apercevoir les films à intrigue ou d'horreur, cela aussi pouvaient s'avérer drôles quand le réalisateur n'était pas doué pour les scènes d'angoisses.

Un petit cliquetis lui fit retourner son attention sur canard boiteux, l'homme avalait des pilules, prenait sous son bras la première volée d'une série médicale et s'asseyait pour avaler un paquet de chips sans se laisser impressionner par le panneau qui interdisait de manger dans le magasin ... Et il le fixait. Cash, qui n'était pas timide de nature et qui aimait se faire remarquer, n'essaya pas de s'éloigner ou de se cacher derrière un rayon, au contraire, il se rapprocha et s'accroupit légèrement pour faire face au mangeur de chips.

- Un coup d'mou papy ? Besoin d'manger pour faire passer ta p'tite pilule ?

Avec un grand sourire de jeune crétin de son âge, il regarda l'autre mastiquer avec indifférence, il devait vraiment le prendre pour l'un de ses ado sans gêne qui perd son temps à gâcher celui des autres mais qu'importe, en fait c'est ce qu'il était : un chieur né, content de ne pas faire comme tout le monde et d'emmerder ceux trop fermés au changement.

Assis sur un fauteuils de très mauvaise qualité selon lui,Charlie mangeait sans aucune gêne les chips qui provoquait l'obésité morbide d'un tas de jeune d'aujourd'hui,ce qui les faisait tomber malade et apportait donc du boulot à Charlie...Le jeune sans cervelle se baissa pour être à la hauteur des yeux de Charlie et lui demanda si celui ci avait un petit coup de mou,Charlie décida de se la jouer ironique:

-bah tu verras d'ici quelques années,toi aussi tu auras le poids de l'âge qui commencera à peser...Et tu s'ra bien obliger d'prendre des médocs et de te reposer...

Charlie n'avait guère envie de faire une scène enfin en tout cas pas avant d'avoir finit ces cochonneries que l'on appelait chips.

D'un coup l'autre marmot infernal de tantot que Charlie avait gentiment remis à sa place...revint avec sa mère pour lui montrer le méchant monsieur qui lui avait fait la moral.La mère outrée de l'attitude de Charlie envers son petit chéri lui dit:

Vous n'avez pas de leçon à donner à mon fils,monsieur.

Charlie se leva et lui dit à son tour d'un ton moqueur et plein de sarcasme:

-Si vous aviez inculqué les bonnes manières à votre fils,comme par exemple de ne pas déranger un honnête homme qui choisi un film,je n'aurai pas du le faire.Alors avant de me dire de ne pas faire votre rôle de mère,soyez en une de mère et ne venez plus me déranger,S'il vous plaittt !

Sans aucun doute le gêne de l'imbécilité était de famille,la preuve.La mère choqué des propos de Charlie partit avec son fils en regardant d'un oeil mauvais Prenton qui était toujours de marbre .

-Ouais c'est ça ,au revoir !

Voila les dernier mots que la femme entendit avant de sortir du vidéo club en trombe.Revenons à nos moutons,Charile se tourna vers le jeune homme et dit à lui et à la foule enfin les 4-5 personne regardant des films au video club:

-Oh excusez moi,je ne vous ai pas trop choquer j'espère...

Fallait toujours que les gens le regarde abasourdi.Apparament ça faisait bizarre un homme agé;enfin Charlie n'avait que 47 ans... qui était si méchant.Et oui tout les vieux n'sont pas des guimauves.

Invité

Cash éclata de rire, il adorait le côté pince sans rire de ce vieux. Il restait calme et faisait preuve d'une froideur déconcertante pour un vieux ... Cash avait toujours eu cette idée susceptible et patriotique du 3 ème age.

- Ahhhh non, moi j'veux mourir jeune papy, j'laisserai pas l'âge me rendre gâteux

Alors que Cash envisageait sérieusement de s'asseoir à côté du vieux et de lui taxer ses chips, le marmot de tout à l'heure revint avec la cavalerie. Main dans la main, mère et fils se tenait devant l'homme à la canne et lui. La mégère voyait rouge, les propos probablement déformé de son fils n'avaient pas du lui plaire.

Alors que la femme reprochait à cet homme son comportement, Cash regarda l'enfant et lui offrit une belle grimace, histoire de marquer le coup tandis que papy envoyé majestueusement chier la râleuse et ses leçons de moral à deux balles.
La mère et l'enfant s'en allèrent non sans un regard noir pour le rebelle d'un ancien temps, Cash s'effondra de rire sur le fauteuil maintenant libéré de son occupant alors que plusieurs personnes dévisageaient le mangeur de chips.

- T'assures papy ! T'as vu la gueule qu'elle faisait cette cruche ? Magnifique.

De nouveau il donna une claque dans le dos de l'homme comme il l'aurait fait ç un bon pote particulièrement ronchon.
Les autres personnes s'en retournèrent à leurs affaires non sans regarder l'ancien et son cadet d'un air inquiet, comme s'ils les prenaient sérieusement pour deux fous.

- Bon aller, fait péter les chips maint'nant, j'ai faim !

Sans gêne ? Oui ... Cash n'était pas de ceux qui se laissent bouffer par les barrières privées.

Le jeune homme lui dit qu'il ne voulait pas finir gâteux et préfèrait mourir jeune:

-Ohhh Previens moi quand tu comptes mourir que j'passe chez l'fleuriste....

Après l'attaque inattendu mais non problématique de la mère et de son fils,issue d'une famille d'imbécile...heureux ? Charlie voulu se rasseoir sur son fauteuils mais le jeune lui avait déjà pris en s'éffondrait dessus se bidonnant comme une baleine.Au moins il avait le mérite de trouver drôle ce que Charlie disait.Charlie levant les yeux au ciel s'assit sur le fauteils d'à coté.

Il lui fit un compliment qui était positif car d'habitude les compliment des gens à prenton se résumait à:"Mais vous n'êtes qu'un malade"ou"Comment pouvez vous être aussi insensible",c'était les deux qui revenaient les plus souvent.

-Encore une qui viendra plus m'emmerder...

Le jeune fit remarqué qu'il avait faim et demanda de "faire péter les chips",charlie pris un paquet de 600 grammes dans le rayons tout en restant assis et le donna à ...comment s'appelait il ?

-Ta pas école demain ?

Invité

- Cimer Grand Père !

Cash attrapa sauvagement le paquet de Chips et le pressa sans ménagement jusqu'à obtenir un " Pof " qui prouva que l'emballage avait cédé à la pression exercée. Des pétales salés volèrent en tous sens, le jeune homme en attrapa une énorme poignée qu'il porta à sa bouche sans aucune grâce.
Il mastiquait bruyamment quand l'homme à la canne lui demanda s'il avait école le lendemain. Surpris, Cash faillit s'étouffer. Une chips male mastiquée lui passa en travers de la gorge en manquant de l'étouffer mais il se penchant en avant et toussa un bon coup pour avaler sans y laisser ses poumons.

Après s'être redressé et avoir jeter un regard mauvais au paquet de chips assassines, il se tourna vers le vieux et retrouva le sourire.

- Bah vas-y, dit " crèche " pendant que t'y es l'ancêtre ! On verra si j'ai l'courage de m'lever d'main ...

Ecole buissonnière ? Oui et alors, quitte à dormir autant que ce soit dans son lit plutôt que sur une table inconfortable !
Cash ramena ses jambes en tailleur sur le siège et plaça le paquet explosé dans le trou qui résultait de cette position. De temps à autre il piocher dedans en faisant bien attention de marcher tout avant d'avaler cette fois ...

- Et toi vieux, c'est quoi l'programme de l'hospice pour d'main ? Qu'es tu fou ici d'abord, me dit pas qu'tu fugues, à ton âge, s'tu t'fais l'col du fémur on s'ra pas dans la merde !

Avec l'arrogance de la jeunesse mais aussi une bonne dose d'humeur, il adressa à Chaplin un sourire rempli de morceaux de chips dans les dents.

[dsl du retard...]

Charlie vit le paquet de chips "exploser" et finir dans la bouche de l'autre . Il souria quand celui dit crèche tant que tu y es.Il n'allait pas inventer des cracks quand même.charlie était sur qu'il était encore à l'école. Mais quand il lui dit qu'il n'aurait peur être pas le courage de se lever demain.Charlie sourit.

-Ahhhhh ok,j'ai compris.Enfin t'fais ce que tu veux de ta vie.Après tu m'as dit que tu compter crever jeune non ?Ta pas besoin d'un avenir fiable alors......Ah ouais mache bien.j'suppose que ta aps envie de crever aujourd'hui quand même non ?

Puis il demanda de façon désinvolte ce que faisait le vieux.Charlie compris que le vieux c'était lui.Il souria et rit doucement.tout en prenant sa canne dans ces mains

-Moi et bien j'suis médecin et ça me ferait bien marrer si tu te ramenait aux urgences d'ici peu......Mais bon j'suis la bête des toubib,le superman enfin comme tu veux je suis dieu quoi....

D'une façon toujours aussi sereine et dépourvu de sentiments quelcquonque.charlie exposa son point de vue sur lui même !!! Puis après la tv du video tomba sur le feuilleton méga gnangna comme Charlie détestait et à l'aide sa canne il changea et tomba sur Jackass,une bande de débile qui était "populaires".

--T'as une tite miette de chips entre les dents,mais pas grand chose mon gars.

Invité

- Dieu ?

Cash affichait un air amusé en entendant le vieux se jeter des roses. D'une main inattentive il se gratta la dent pour enlever les chips qui y étaient collées tant dis qu'il observait son interlocuteur avec l'intérêt que porterait un enfant de 6 ans à un ours en cage.

- C'est pas la modestie qui t'étouffe papy ^^' Mais compte pas sur moi pour jouer les cobayes, on les connais les vieux fous dans ton genre, ca s'croit adroit avec un scalpel et PAF, ya la polio qui touche sans prév'nir, résultat un Cash mort sur la table d'opération ... Nan nan, moi j'me réserve une mort moins conne ... Pas que j'doute de tes capacités hein, juste que j'préfère pas tester !

Cash avait toujours imaginait sa mort violente et tragique ... Fauché par une voiture dans la force de l'âge ou poussé par inadvertance depuis le haut d'un immeuble où lui et ses amis auraient été se saouler ... Un truc " jeune " quoi, pas une erreur médicale, et puis quoi encore, c'était vraiment un mort de blaireaux ça ... En plus, quelque chose lui disait que l'ancêtre qui lui souriait en zappant sur Jackass était justement du genre à jouer les Franck Einstein ...

Lui revint alors à l'esprit qu'ils n'étaient ni au ciné ni autre part, mais bel et bien au vidéo club. Chose étrange pour un médecin.

- Hey Dieu, t'abuses ! Y'a tes fidèles brebis qui clamsent sur le billard pendant que tu viens chercher un film à mater, pas top la conscience professionnelle !

-Ouais Dieu...

Ben oui quoi Charlie c'était ça le seul l'unique comme dieu quoi enfin dieu pour lui se résumait à un fantasme des gens désespérés qui rejettent la fautes sur un grand barbu. Enfin chacun ces lubies .

-La modestie ?! C'est pour les imbéciles ! Ceux qui n'ont pas confiance en eux ! Moi j'suis le rois des docteurs . Personne ne sait diagnostiquer une maladies aussi vite que moi et la guérir en moins de temps qu'il faut pour le dire. J'me suis jamais trompé dans mes diagnostique quand je disais à une personne qu'elle allait crever et bien elle crevait dans le temps que j'avais prédit...Moi j'suis le meilleur sauf en foot la j'ai toujours était nul....

Ben oui avec sa jambe folle et même avant l'accident,Charlie ne savait pas viser juste et la balle se barrait de l'autre côté du terrain.Sa carrière de footballeurs professionnel n'avait jamais existé...Après avoir finit un paquet de chips bien appétissant.Charlie pris une bière qui se trouvait dans le frigo en face de lui....Tshik la bière décapsuler il repris une petite pillule et la fourra dans sa bouche.

Assis dans un video club miteux,Charlie regarda les gens autour de lui qui le regardait comme si celui ci était un chien à abattre. Il en avait rien à faire,il détestait les gens et ne les aimerait jamais.

-Quand je bosse pas,je bosse pas.Faut bien laisser faire des conneries aux p'tit nouveau pour qui s'fassent viré.Comme ça moi j'suis mieux payé et si je réussi à réparé les erreurs j'passe pour un super héros et l'argent coule à flot et les bureaux s'aggrandissent.....Et toi alors ta rien d'autre à faire que de venir louer des films ?

Invité

Cash mastiquait avec attention, faisant preuve d’une écoute peu courante envers un étranger. Faut dire qu’il était spécial le vieux avec sa façon de se prendre pour quelqu’un d’exceptionnel au talent unique et sans égal. Cash n’aimait pas vraiment les vantards de ce genre mais ce type faisant preuve d’une sorte de mépris social qui ne pouvait que plaire au jeune homme qui était lui-même l’un des premiers à cracher sur ceux qu’ils appelait « les moutons », ces gens qui – selon lui – n’étaient que les produits formatés d’une société dictatoriale. Il hocha du chef en entendant le médecin énumérer ses nombreuses qualités et conclut le sptich par un majestueux :

- Fait moi plaisir vieux … Même si t’en aies certains, m’dit pas quand j’vais crever, ca m’foutrait les boules de savoir que t’as la science exacte !

Mourir oui, mais Cash avait cette idée fixe que la surprise était meilleur quand on ne l’attendait pas … Question de point de vue sans doute.
Son attention fut alors capté par une nouvelle pilule qu’ingurgita le doc en se servant une bière …

- Hey … Quand j’vais à l’hosto on prend soin d’pas laisser la morphine dans la salle ou j’patiente « au cas où » comme vous dite, mais j’vois qu’ca y va gaiement la consommation chez toi papy ! Un toubib camé, ca décoiffe !

Comme pour illustrer son propos il se décoiffa les cheveux (qui étaient déjà bien ébouriffés à la base) en y semant par ci par quelques miettes de chips.
Il trouva amusante la façon qu’avait ce type de laisser couler son service pour le plaisir égocentrique de récolter les louanges quand il le sauvait de la catastrophe produite par les nouveaux. Un truc de vieux sans doute … Et c’était aussi un truc de vieux que de lui demander s’il n’avait rien de mieux à faire que de louer un film.

- Bah t’sais les jeunes « de nos jours » ca fout plus rien, ca picole, ca s’drogue, ca ronfle devant la télé et ca fait taxer l’contribuable … J’parie que « d’ton temps » c’était pas pareil … On l’connaît l’refrain d’après guerre -_-'.

-Non t'inquiète je te dirai pas quand tu crèveras,ce sera une surprise ...Et pus j'suis sur que tu sur une table d'opération après avoir était violemment heurté par un 30 tonnes,ce serait ton genre....

Ben oui Charlie aimait boussilé le moral....Puis il lui dit qu'il était un "toubib camé"..Ben oui tet alors.Charlie lui ne volait pas pour ces p'tite pillule chéries.Il allait à la pharmacie et on li donnait ces médocs avec un grand sourire de la part de la pharmacienne qui ne connaissait pas le dentifrices....

-C'est pour ma santé les p'tites pillules,pas pour le plaisir d'avoir l'air défoncé à longueur de journée.Et t'sais je te verrais à l'hopital dans l'état que tu es maintenant je te laisserai pas seul non plus.....Fait presque marqué sur ton front que tu te drogues.

Les ongles bleutés,les pupilles dilatées à l'extrème,la raison qui fonctionne plus....Ben oui fallait pas chercher loin...

-Ta raison les jeunes foutent quedal,se drogue,fument,boivent...Moi d'mon temps c'était pas comme ça tout le monde était joyeux,clame et se...Non mais tu crois tout connaitre ?? tu penses que avant c'était différent ?? Le monde a toujours était comme maintenant sauf qu'avant la musique était meilleur maintenant c'est de la daube...

Fallait toujours que les jeunes se croient plus malin que tout le monde,alors qu'en réalité c'était des ignards complètement abruti par les dessins animé tel que les super nana ou autre conneries du même genre.

-Les "jeunes " ont toujours pensé au même :Sexe,drogue et alcool..

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