Un p'tit creux [Libre]

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Voici maintenant près de trois mois que le jeune O'Connor était arrivé sur le campus de l'université de la ville, pour étudier et qui sait, peut-etre decrocher son diplome de droit. La vie de Cameron n'était en rien celle des autres de son age. Déja, il était un poil plus agé que tous ici dans cette établissement, et de plus, il était l'un des plus riches fils de la ville, si ce n'est de l'Etat. Heureusement pour lui que ses parents n'étaient pas proches de lui, sinon ils auraient de quoi piquer une petite crise...

En effet, le jeune homme se rendait sur le campus en voiture de sport, d'une marque la plus chèr qu'il est possible de trouver, une jolie décapotable grise métalisé. Rien de tel pour impressionner et jouer les caids. Lunette de soleil sur le nez par ce temps rayonnants, veste en cuir sur le dos, Cameron avait assisté à quelque cours de la matinée. C'était désormais le midi, et tous le monde affluait à la cafétéria, pour prendre leur dejeuner. O'Connor, téléphone en main et oreillette bien placé pour écouter et parler, il était en conversation téléphonique...

" C'est ça, c'est cette pizza que je veux. Si vous êtes pas là dans vingt minutes, je ne vous paye pas. " disait-il, rompant la discussion court.

S'étant plaçé dehors, Cameron occupait seul, une table au soleil. La boisson était deja ici. Malheureusement ce n'était pas de l'alcool, mais qu'importe il se rattraperais ce soir. Son cul assis sur la table, le jeune homme reluquait les étudiantes autour de lui, et grace aux lunettes, personne ne pouvait s'en apercevoir. Pourtant, il siffla après l'une d'entre-elle, l'invitant à venir à sa table. Elle refusa, tant pis pour elle...

" Comme tu veux, reste avec ton gang. Ton père n'a pas de job c'ets bien ça. M'etonne pas tiens... " lui lancat-il, se retournant vers l'entrée du Campus, observant si sa commance arrivait...

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Carmen venait de sortir de deux heures de cours sur l'histoire de l'art. Elle aimait bien ça, mais il faut dire que par certains moments et avec un certain nombre d'heure, cela devenait pénible, surtout quand la faim se faisait sentir. Carmen sortait donc de l'amphi et se dirigea vers la cafétéria de la fac.

Elle aimait bien cette endroit car on pouvait y voir beaucoup de monde et faire pas mal de connaissance, malgré tout, cela restait assez éphémère car il ne s'agit que d'étudiants qui viennent en cours pour diverses raisons et qui s'en retournent à leur vie une fois qu'ils sont en dehors de la fac. Mais le point positif dans tout ça revenait surement au fait qu'il était rare de ne pas trouver quelqu'un avec qui manger.

Alors que Carmen déambulait au milieu des tables, son regard se porta sur un jeune homme assis à une table qui semblait être très intéréssé par le paysage ou tout du moins, par les demoiselles qui l'occupait. Carmen souriait et s'approcha de lui. Quand elle entendit la phrase que le garçon venait de lancer à une jeune fille qui passait, Carmen fût très surprise, mais cela ne l'empêcha pas de poursuivre son chemin vers le jeune homme.

Une fois à sa hauteur, elle le regarde, sourit et s'adresse à lui.

"Et bien je vois qu'on est impulsif."

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Le regard de Cameron resta, suite à la légère altercation avec la demoiselle précèdente, sur l'entrée du campus, de toute évidence il attendait. Sa commande ne devait d'ailleurs pas tardé, le pizzaiolo du coin notait clairement sur ses pubs : "Livré en Dix minutes Maxi". Il ne restait donc plus très longtemps à attendre, sous peine pour le livreur de repartir avec un prix moin élevé que le cout de la pizza. C'est alors, après une petite minute, qu'une voix douce, de toute évidence féminine, s'éleva derrière O'Connor. Un leger sourire s'esquissa sur le visage de l'étudiant à l'entente de la remarque de la personne l'ayant lancé...

" Eh bien, j'suis certain que ce ne sont pas tes oignons..." répondit Cameron.

Sans daigner se retourner pour lui faire face, le jeune homme leva brutalement le bras, avec un billet vert entre les doigts. Le livreur de pizza était arrivé. Rapide, ce n'etait donc pas une erreur de frappe sur le prospectus de l'établissement. Le livreur aperçut alors celui qui avait commandé, ce qui laissa à Cameron le soin de baisser son bras, en se retournant cette fois-ci, vers Carmen Morales. Il aperçut alors une jeune femme tout à fait mignonne, et nulle doute que si l'étudiant l'avait vu avant, il ne lui aurait pas répondut sur le ton de sa remarque d'avant...
" Tu comptes t'assoir à ma table ? " lui demanda alors Cameron, un sourire charmeur s'installant sur son visage.

Le ton de sa voix semblait tout autre. Visiblement, le dialogue que pouvait tenir O'Connor avec des jeunes femmes était différent de celui qu'il employait avec tout les autres. Mais il lui arrive cependant de s'activer enervément conre de belle plante, meme si cela est assez rare...

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Carmen observait le jeune homme assit sur sa table, qui fixait l'entrée du campus et qui ne prenait même pas soin de se retourner pour voir qui lui avait parlé. Apparemment il avait l'air d'attendre quelque chose, peut être une personne, ou alors cette jeune fille qu'il avait plus ou moins agréssé, ou peut être même le copain de cette dernière, histoire de prouver qu'il était le plus fort. A vrai Carmen n'en avait pas grand chose à faire, de ce qu'il pouvait bien attendre et comme il le fit si bien remarquer, ce n'était ses oignons. Cette réponse surpris à nouveau Carmen mais cela la fit rire.

" Oui tu as raison, mais j'ai pas pû m'en empêcher."

Elle le regardait, ou plutôt son dos et pensait que ce type était le genre de playboy qui se regardait marcher et cela l'a faisait rire, elle avait souvent eu à faire avec ce genre de mecs, mais dans le fond, il n'était pas tous ainsi...enfin reste à savoir ce qu'il en était de celui là.

C'est alors qu'il mit sa main dans une de ses poches et en sortit un billet qu'il leva au ciel, comme pour faire signe à quelqu'un. Carmen leva alors la tête vers l'entrée du campus et pû voir un livreur de pizza. Voilà sans doute ce qu'attendait le jeune homme à l'heure du déjeuner. Puis il baissa son bras et se tourna vers Carmen. Il parût tout de suite plus sympathique avec un beau sourire et une intonation de voix différente, quand il lui demanda si elle allait s'asseoir.

Carmen répondit à son sourire. Une proposition pour s'asseoir et ne pas manger seule, elle était partante, de plus elle pourrait faire connaissance avec ce "personnage". Elle se rapprocha et ne pût s'empêcher de réagir à sa phrase quand elle constata qu'il était assit sur la table.

"Et bien m'asseoir à ta table peut être pas, mais m'asseoir sur la table, c'est faisable."

Carmen appréciait de faire ce genre de petite remarque, malgré tout cela ne passait pas avec tout le monde, mais en général il n'y avait rien de méchant dans la façon dont elle le disait. Elle se rapprocha alors et vint s'asseoir aux côtés du jeune homme tout en lui souriant. Puis elle tourna la tête vers le livreur qui se rapprochait.

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N'attendant pas la moindre réponse que pourrais lui donner l'étudiante qui s'était rapproché, Cameron pris place sur l'une des chaises que possédait la table ronde, homonyme aux autres de la cafétéria, et s'y installa à la manière d'un cow boys, dossier devant lui, pouvant ainsi s'appuyer dessus. C'est à ce moment là que Carmen fit preuve de réparti, en lui répondant d'une manière des plus franches. Ce qui était une chose rare lorsque l'on s'adressait à O'Connor, qui plus est en voyant la Miss Morales emettre un sourire quelque peu innocent...

" La curiosité serait-elle l'un de tes vilains défauts Miss ? " la questionna alors le jeune homme.

Cette question n'avait pas lieu d'etre. De toute évidence, la jeune femme devait faire preuve d'une curiosité assez débordante pour poser une telle remarque à son encontre, même si, évidemment, Cameron était quelque peu impulsif à ses heures, si ce n'est toute la journée...
Le livreur de pizza arriva alors, enfin, à l'endroit ou le bille vert s'était elevé dans les airs. Attiré par l'appat du gain évidemment, mais une minute plus tard, et Cameron aurait eut une réduction, quel dommage, il ne pouvait pas faire un accident avec sa minable mobilette celui la. Enfin bref, O'Connor porta une main à sa poche arrière de son jean, et y sortit un porte-feuille complètement etincellant, de cuir de toute évidence. Si l'on y pretait bien attention, une masse de billet vert s'y trouvait, ainsi qu'un petit sachet rempli de poudre, mais mieux dissimulé que son argent...

" Tiens, et la prochaine fois, fais plus vite." annoncat-il alors au livreur, et ajouta, contre tout attente :" Car là, tu as loupé ton pourboire d'une minute. C'est dommage n'est-ce pas ? Allez barre toi... "

Légèrement surpris, le livreur , argent en main, nne sut quoi répondre. Même pas un au revoir. Il se contenta de reculer, et repartir comme il était venu, sans la boite de pizza bien entendu. Cameron ne lui avait même pas adressé le moindre regard, sa philosophie lui indiquant que ce livreur, cette personne, était là pour ça...

" J'te signale que j'étais ici, donc ceci fais de cette table, la mienne...."

A peine eut-il dis ses mots, que Carmen ne prit la peine d'ecouter et s'y assis, à la table ou était O'Connor. L'humour décalé pris alors le dessus sur Cameron, qui ne put s'empecher d'esquisser de nouveau, un sourire fugace. Son regard se posa sur celui de Miss Morales, en l'observant quelque peu intensément, comm s'il semblait la juger du regard, quelque chose qu'il fesait beaucoup sur le campus...

" Mais j't'en pris installe toi... " continuatil en la voyant, plateau posé sur la table et elle installé à celle-ci. " J'ai le droit à un prénom, pour le mettre sur ce joli visage qu'est le tien ? " lui demandat Cameron alors, ouvrant la boite de pizza pour en prendre une part.

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Carmen ne s'attendait peut être pas à une grande conversation avec le jeune homme à côté de qui elle s'était assise, mais elle sentait bien que les quelques paroles échangées pourraient être complice dans la mesure où il avait l'air d'avoir un sacré caractère et que elle même ne se laissait pas marcher sur les pieds, surtout face à ce genre de type. Mais à vrai dire elle ne le connaissait pas, et comme il le fit remarquer, elle était plutôt curieuse et cherchait souvent à savoir à qui elle avait à faire. Elle répondit à sa franche question de la même manière que précedemment, avec un sourire malicieux.

Effectivement, je suis plutôt curieuse, j'aime bien savoir avec qui je parle et découvrir les personnes...

Alors que le livreur arriva près de la table, elle vit son voisin sortir un portefeuille plutôt bien rempli. Alors elle comprit tout de suite que ce jeune homme n'avait pas l'air d'avoir de problème vis à vis de son futur financier. Surement que les parents jouait un rôle derrière. Son portefeuille était peut être en cuir, mais Carmen le voyait briller de diamant, dans la mesure où il étincellé de son riche contenu. Puis le jeune homme s'adresse au livreur d'une telle façon que le sourire de Carmen disparu l'espace de quelque temps. Elle pensa alors au comportement de son voisin.

*Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il ne brille pas par la politesse et le respect.*

Le livreur resta quelque peu ahurri par la réponse de son client, mais ne demanda pas son reste et s'éloigner en laissant la pizza. Puis rvenant à la conversation avec Carmen le jeune homme fit remarquer que cette table était la sienne puisqu'il y était installé. Une certaine audace venant de sa part pour pouvoir dire ce genre de chose. Il énervait quelque peu Carmen, mais elle sourit de nouveau ... elle ne se laisserai pas faire.

Je vois ... tu t'appropries les choses ainsi ...

Elle n'avait émis aucun jugement dans sa façon de lui répondre, mais elle voulait lui montrer qu'elle se doutait plus ou moins qu'elle l'avait cerné. Carmen bû une gorgée de sa boisson posé sur son plateau avant de répondre à la question de son interlocuteur...ils étaient arrivés au stade des présentation. Il voulait un prénom à mettre sur le joli visage de Carmen, elle souria.

Bien sûr ... Carmen ... A qui ai-je l'honneur jeune homme?

Carmen attendait la réponse de son voisin, qui prenait une part de pizza, pour enfin savoir si ce playboy portait un prénom qui lui corresponde, mais également pour pouvoir enfin lui parler autrement que si elle était face à un total inconnu, comme c'était le cas depuis quelques minutes.

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O'Connor quant à lui, appréciat fort chaleureusement le fait qu'une fille soit venu s'installer près de lui. Cela pouvait vouloir dire deux choses à ses yeux, deux choses qu'il ne dirait pas ouvertement à Carmen Morales, sauf si celle ci devenait trop informelle. La première, était tout bonnement que les autres tables étaient déja prises par les élèves du campus. La seconde, étant plus dans ce qu'esperait Cameron, était que la jeune étudiante était venu vers lui car elle se sentait attiré, d'une manière ou d'une autre, par le genre de garçon que pouvait etre l'étudiant de droit. Cela va sans dire, mais Cameron O'Connor prefera ne pas jeter un oeil autour de lui, il n'apprécierait sans doute pas de voir les tables pleines d'élèves qui ferait pencher le choix de la venue de Carmen...

" Tu veux me découvrir entièrement ? Au sens propre ou figuré ? " répondit tout d'abord le fils de riche.

Le garçon avait bien saisi le léger changement d'expression de la jeune femme, mais il n'e fit pas plus attention qu'à cela. Lui, ne changeait pratiquement jamais, gardant la même expression de gentleman, cachant sous ses airs quelques choses de plus profond, qui se démontre par un coté quelque peu diabolique. QUoi de plus dangereux qu'une personne à double personnalité ?

" Ainsi ? Explique, de quelle manière je le fais ? " ajoutat-il.

Décidément, les questions semblaient sortir tel des missiles de la bouches de l'étudiant. Visiblement, il était comme Carmen, sauf qu'il y allait directement, et pas par quatre chemin. Il n'aimait pas vraiment que l'on puisse faire attention à son comportement. Et même s'il se fichait de la manière dont il fesait les choses, il ne regardait pas d'un même oeil lorsqu'on lui faisait la remarque. Mais son timbre de voix ne grimpa pas d'un octave pour autant. Il restait calme...
" Carmen. Un joli prénom pour une jolie jeune demoiselle... " fit-il au premier abord, en plissant les yeux d'un air rieur, presque charmeur. " Je suis Cameron O'Connor. Et c'est une joie pour moi de te rencontrer."

Suite à sa présentation, le jeune homme porta sa part de dejeuner à la bouche, en l'englloutissant littéralement en quelques fournées. Il avait, a n'en pas douter, un appétit d'ogre...

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Pour Carmen la disscussion était des plus folles. On aurait dit que les deux jeunes gens jouait à un jeu de séduction. C'était peut être le cas pour lui, mais pour elle, il n'en était rien. S'en le vouloir elle était surement rentrée dans le "jeu" de son voisin. Mais cela n'inquiétait pas Carmen, a vrai dire, tout ces petits jeu faisait parti du quotidien, de plus elle ne savait pas ce qui l'avait poussée a aller voir le jeune homme, mais maintenant qu'elle était là, autant faire comme lui et être vraiment tel que l'on est. C'est ce que fit Carmen quand il lui demanda, comment elle voulait le découvrir. A ce moment, les intentions du jeune homme, ne firent qu'un tour dans les pensées de Carmen. Elle décida alors de parler plus franchement, en détournant moins ses propos.

J'aimerai découvrir ce qu'il y a derrière ce visage... car à vrai dire l'apparence ne m'intéresse pas... tout du moins l'apparence masculine.

A ces mots Carmen se douta de deux options ... soit il gardait son sourire de beau gosse et se trouvait très intéréssée comme beaucoup de mecs, soit il l'enverrait promener. Carmen ne voyait pas vraiment d'autres alternatives. Mais il fallait bien tenter, afin de savoir si elle pourrait s'entendre avec lui. Puis il lui demande alors de qu'elle façon Carmen le voayait s'approprier les choses. Il avait peut être mal pris son intervention alors par de simples mots elle lui dit.

Disons que je te vois comme une personne qui vit dans la philosophie du "Je vois, Je veux, Je prends". Mais peut être que je me trompe, et je n'ai pas d'opinion à a voir là dessus, c'est vrai...

Après s'être présentée Carmen attendit la réponse de son interlocuteur. Il y eu l'espace de quelques secondes avant qu'il ne prononce ces quelques mots toujours aussi charmeur, ce qui fit sourire Carmen, comme à chaque fois qu'un type faisait des compliments, puis il se présenta sous le nom de Cameron O'Connor avant de manger sa part de pizza. Carmen aimait bien ce prénom, elle le trouvait agréable à entendre, mais elle ne préférait pas le dire à Cameron de "peur" que ce dernier ne se mette à s'enflammer.

Ravie de te rencontrer Cameron.

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Oh ? Alors l'apparence physique n'était pas ce qui interressait les jeunes filles. Voila donc une bien étrange nouvelle. Cameron, à l'entente de ses paroles, ne put s'empecher d'emettre un rictus méprisants. Toutes les filles qu'il avait cotoyé, avait été proches de lui juste pour deux choses : Son coté bad boy et beau gosse, ou son argent. La dernière en lisse était avec lui pour les deux, et s'était fait la belle avec sa carte bleu. Inutile de vous dire ce qui se passa par la suite, mais si vous souhaitez entendre cet histoire, allez donc parler à une jeune femme en prison de haute sécurité du comté. Le regard du jeune homme s'échappa alors de celui de Carmen, montrant ainsi sa désinvolture quant à ce sujet, mais ne se pria tout de même pas pour lui répondre...

" Elle est bien bonne celle la. L'apparence n'interresse pas une fille. J'imagine que ton chéri doit etre plein aux as dans ce cas. " dit-il, les dents légèrement serrés.

Préférant ne pas s'attarder sur le sujet, Cameron fourra son reste de pizza dans sa bouche, en refaisant le même geste : soulever le carton de la boite de pizza pour se reprendre un part. Pour en revenir au comportement d'O'Connor,il ne fallait pas etre callé en science pour se douter du pourquoi du comment. De toute évidence, il n'arrivait pas en croire aux paroles des filles, cela surement, pour cause d'ignorance à la personalité du jeune homme. C'est une des raisons pour laquelle Cameron possédait ce c, lui servant de carapace imperméable à toute chose...

" Même chose pour moi. C'est une première qu'une fille vienne s'assoir à ma table autre que pour mon physique... Tu as besoin d'argent ? " lui demandat-il alors, l'air quelque peu narquois...

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Carmen se rendit compte que ce qu'elle venait de dire sur l'apparence avec quelque peu fait réfléchir Cameron, mais elle ne savait pas à quel niveau. Il faut dire qu'il était beau mec et que beaucoup de filles devait aller vers lui pour cette raison. Mais pour Carmen tout était différents, ceci dit, elle aurait surement aimé sortir avec lui il y a quelques années. Quand il fit la remarque à Carmen, pour lui faire comprendre que le fait qu'une fille ne se soit pas intéréssée par le physique, l'étonnait beaucoup et il ajouta que le copain de Carmen devait être riche. Alors elle se mit à rire, mais gentimment, voyant que Cameron semblait quelque peu contrarié. Elle regarda au sol, réfléchit quelques secondes et dirigea à nouveau son regard sur Cameron.

En fait je n'ai pas de chéri ... Et oui tu as raison, le physique de quelqu'un m'attire ... mais celui des filles ... ce qui nous fait un point commun.

Carmen regardait Cameron et avait sur le visage, un petit sourire tout gentil, presque celui d'une petite fille innocente qui aurait pris le pas sur le sourire malicieux des ados coquins. Carmen voyait Cameron engloutir sa pizza, elle le sentait un peu enervée et tendue par cette histoire d'apparence. Elle trouvait cela étrange car d'habitude ce genre de type faisait tout pour essayer de convaincre la fille qu'ils avaient en face d'eux. Puis Cameron demanda à Carmen si elle avait besoin de fric ... ce qui expliquerait selon lui le fait qu'elle soit venu le voir.

Non je n'ai pas besoin d'argent. Carmen marqua une pause et ajouta

Si je suis venue te voir c'est tout simplement parce que j'ai eu envie de faire ta connaissance...même si tu as agréssé cette pauvre fille.

Carmen l'observait avec le sourire, espérant qu'il ne prendrait pas mal la dernière remarque qu'elle avait faite.

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Suite aux révélations qu'avait faite celle qui lui tenait compagnie pour son dejeuner, Cameron comprit un peu plus le sens des paroles qu'avait la jeune femme envers lui. En effet, il n'avait pas penser à la possibilité qu'elle soit attiré par le genre féminin, mais après tout, il s'en fichait légèrement. Eh oi, cela ne l'empechait pas d'essayer, quelque fois, d'amener l'une de ces personnes dans ses propres pulsions. Quoi que pour cet fois ci, il fut légèrement pris de court, limite se sentant un peu idiot. Rhlala, il fallait qu'il se sorte ce ressenti de la tete, cela ne lui ressemblait pas du tout d'etre dans cette position...

" Mouais nan ! C'est pas la même chose, car si j'ai envie de toi, ca sera pas le cas pour toi..." fit-il, montre de s'expliquer, avant de finir sa phrase avec un sourire un peu vicieux. " T'es sur de toi ? "

O'Connor se retint alors de laisser son rire s'exprimer. Il commencait après tout, a devenir un peu moins sympa sur le coup. Surement ce que l'on peut apercevoir au premier abord. Mais se sentant un peu seul, dans son monde de richesse, il serait préférable pour lui de trouver quelque chose pour se retenir, pour s'aider peut-etre en cas de problèmes. DIlemne Dilemne. Oserait-il baisser quelque peu sa carapace pour permettre une quelconque relation, ou se sentirait une nouvelle fois déstabilisé...

" Oh, connaissance. Carmen, Cameron... " fit-il alors, en montrant de la main l'étudiante et ensuite lui meme. " Que souhaites-tu savoir de plus ? Mes études, mes loisirs, mon numero peut-etre ? " ajoutat O'Connor, qui venait d'en finir avec sa nouvelle part de dejeuner.

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[2 Mois! Un peu d'exagération!! Mais on ne vous en veut pas! Sujet à Vérouiller ou pas?]

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