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 In this hole; That is me. [libre]

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Shuro Yagami
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Shuro Yagami


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MessageSujet: In this hole; That is me. [libre]   In this hole; That is me. [libre] Icon_minitimeMer 20 Fév - 19:01


[a ne pas refaire chez soi *sourire niais* ]

La haine, elle résonnait sans arrêt dans le corps de Shuro, vibrant dans sa tête jusqu’à l’en rendre fou. Que faire lorsqu’on se hait à ce point? Qu’on ne peut plus se voir, plus voir toutes les horreurs dont l’on est coupable? Où en était il arriver?
« Tu ne mérite ni respect ni considération, t’es une merde et tu le restera, pas besoin que tu moisisse ici, la petite n’as pas a subir ton influence alors à partir de demain tu ne devra plus réapparaître. »
Comment quelques mots pouvaient ils anéantir quelqu’un en telle profondeur? Il avait pourtant cru s’en sortir et puis à peine reconstruit il avait de nouveau sombrer, léser de tous, tous ceux qu’il avait aimer, ou juste apprécier. L’attachement le déchirait au plus profond de son âme car au final ils lui manquaient a un point tel qu’il se réveillait la nuit, après s’être enfin endormit, les joues humides, les ongles enfoncés dans sa chaire. Et puis ces rêves avec leurs dur retour a la réalité, cette époque était fini. Celle où il pouvait sentir contre lui le corps chaud de celle qu’il aimait car oui, oui il l’aimait. Mais con comme il était, il lui avait fallu la perdre pour s’en apercevoir réellement. Et il était partit, l’avait laisser sans avoir de ses nouvelles, il l’avait perdu sauf que c’était lui qui l’avait abandonner. Il ne devait s’en prendre qu’a lui seul. Lui si elle n’allait pas bien, lui si il voulait la réouvert, lui s’il voulait s’excuser, lui si l’amour s’était transformer en haine d’un coté et en atroce manque de l’autre. Lui puisqu’elle n’était plus là par sa faute. Rien ne changerait ce qu’il avait fait, rien ne changerait non plus les hurlements de pauvres personnes, qui n’avaient rien a voir avec ses histoire, certains soir. Cette haine qui résonnait en lui n’était que portée sur lui car il comprenait a quel point il était une ordure fini. En réalité, son père avait raison, il aurait du frapper plus fort, il aurait du lui briser un peu plus les cotes pour qu’elles transpercent ses poumons. Il aurait du être plus dur et lui brisé la nuque ou la colonne. Il aurait du l’empêcher d’agir, de vivre. Lui n’y arrivait pas lui même.

S’il avait frapper plus fort, si seulement il l’avait tuer, lui ou un autre. Nombre de batailles ou il aurait du finir au sol plutôt que debout. Si ses adversaires avaient étés plus forts, il ne serait plus là et n’aurait jamais tant fait souffrir. Si on ne l’avait pas sans arrêt briser jamais il n’aurait briser a son tour. Si seulement on ne l’avait pas laisser tant seul. Merde étaient -ils heureux maintenant de le voir dans cet état? Ce putain de flic souriait-il a présent que lui ne pouvait plus regarder en face les gens rirent? Maintenant qu’il ne croyait plus ni en la famille, ni en l’amitié ou l’amour? Il n’était plus rien, il ne l’avait jamais été et ne le comprenait qu’a présent. Seul, désespéré et inutile comment pouvait il se relever? Pourquoi d’ailleurs se relever lorsque l’on le fait sur les épaules des autres? Merde mais pourquoi l’avoir relever si c’était pour le lâcher une fois qu’il commençait à y croire de nouveaux? Pourquoi lui avoir dit qu’ils seraient toujours là si c’était pour partir si vite? Il n’avait rien vu arriver et c’était fait, sans aucune explication. Il n’y comprendrait jamais rien. Chacun avaient fait de lui ce qu’il était. Au final s’il avait fait tout ça c’était leur faute.. Non mais qu’est-ce qu’il racontait lui? Bien sur que non, tout était de sa faute depuis le début. Sa faute s’il était devenu ce qu’il était. Sa faute si la drogue était devenue pour lui si essentielle, si du même coup elle faisait ressortir en lui des envies macabres. C’était de as faute si tant de personnes avaient souffert. C’était de sa faute si ces parents étaient malheureux et déçus, de sa faute si cette personne si importante a ces yeux n’en pouvait plus de sa vie. Ce serait sa faute si tant de personnes en venaient au suicide…

Si seulement il avait sut…

Le jeune homme marchait vite dans les rues chaudes de ce midi ensoleillé. Il devait s’isoler, ça n’allait pas, contre coup de la drogue peut être il n’en savait rien, mais ne voulait pas craquer ici. Ce n’était pas son genre ça, alors il marchait a une vitesse hallucinante. Il n’avait pas de toit donc nul part ou aller. Nul part? Non comme pas mal de personnes ici, il avait vite trouver quelque endroit pour dormir le soir s’il n’a rien trouver de mieux, ou bien juste se poser de temps en temps. un vieil y avait même des affaires a lui planquées dans un coins. Quelques vêtements volés, deux trois accessoires, une ou deux photos. Le plus qui lui reste. Et encore, le plus important a ces yeux de toxicos était sur lui: un petit flacon et une seringue, un paquet de clopes et le briquet qui vas avec. Bousculant quelques personnes au passage dans une rue bondée de monde le nippon décida d’emprunter une ruelle adjacente, de cette manière il dérangeait moins. Habituer a la course dans les rues de Tokyo, le garçon accéléra de nouveau, se sentant déborder de haine. Mais cette fois pas question de tout ressortir sur n’importe qui, d’ailleurs pas question de blesser quiconque. Il est étrange ce que l’on peu aller vite lorsque la peur ou la rage vous tenace. De cette manière Shuro allait incroyablement vite pour quelqu’un qui ne connaissait pas tant que cela la ville. Mais la plupart des villes sont construits de la même manière et de toute façon, il connaissait sont but et ça n’allait pas être un mur qui allait l’arrêter ~Oh un mur O.O.. fraiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiine ~ c’était dans ce genre de moment qu’on le voyait pressé, seul con a utiliser un tas de tonneaux pour passer par dessus l’impasse. Pas question de faire demi tour. Et puis, il était bien retomber alors pourquoi changer de façon de faire! Les mauvaises chutes? Ouai bah là n’était pas le sujet, il n’en avait pas tant fait que ça dans sa vie, pour le nombre de poursuites il fallait bien avouer qu’il avait la maîtrise. Bon mis a part qu’une femme derrière le carreau d’une fenêtre de la propriété qu’il traversait le regardait étrangement, mais ce n’était qu’un détail --’. Et puis, pas le tempos de s’arrêter, au pire, elle appellerait les flics et là le temps qu’ils arrivent, il serait loin. Le garçon passa la barrière pour finir dans une rue résidentielle. Impec’ il savait ou il était. Un quartier qui ressemblait assez au sien il y avait si longtemps. Il se reverrait presque jouant dans la rue avec son frère. Mais ce temps était bien lointain, il ni avait plus a présent ni mère attentive derrière les rideaux, ni frère sourient ou yeux brillants d’amour. Il n’y avait plus qu’un univers sombre diriger par toute cette haine qui s’attisait en lui. Plus que quelques hurlements muets, quelques larmes refoulées, quelque rage bouillante qui ne demandait qu’a sortir. Mais pas ici, pas maintenant. ~Pas sur eux~ avait il penser en voyant un petit groupe d’enfant souriants. Les beaux quartiers, là ou les sourires portant moins de mensonges, là ou les yeux brillent encore de rêves. Pourtant ici non plus la vie n’est pas rose, il le savait. Il le savait très bien, parfois les parents sont déçus et parfois la belle famille unie se transforme en un groupe de personne qui ne se comprennen,t plus. Et finalement, celui qui fout la merde doit partir. Celui qui ne vois pas comme les autres. Lorsqu’un homme sympathique demande a son fils de partir alors que le dos de celui ci brûle sous les coups d’un homme enragé. Tout peu changer du jour au lendemain. La vie n’est belle nul part. Il sufis parfois d’un événement. Et tout semble fini.
Are you fuckin happy
Now that I'm lost left with nothing?!



Non; Tout est fini. Lorsque les sourires laissent place à la perte de soi. Lorsque les éclats de rire deviennent des cris, que la vie se résument dans quelques merdes de la rue. Les beaux quartiers puis la rue. La rue avec le sourire.. pluis l’envie irrésistible d’y craquer. Pourquoi lui avoir fait subir tout ça? Merde était-ce drôle de le voir sombrer de cette manière? Il n’était plus rien dans ce monde. Rien pour personne alors pourquoi il s’accrochait? Plus rien.. Rien qu’un bourreau puis une victime. Que faire, lorsque l’on n’a plus aucune identité? Et que s’en reconstruire une semble bien au dessus de nos forces? Courir. Encore sans savoir si finalement on touchera au but.

Cette fois ci il y arriva. Le vieil immeuble s’élevait devant lui. Ici, plus de beaux sourires, plus que quelques jeunes stones ou bourrés, quelques femmes dénudées, quelques âmes perdues. Ça lui correspondait bien plus. L’une d’elle fit un bon et partit en courtant lorsqu’elle le vit. Elle ne reviendrait plus ici s’en était pratiquement sur. Pas après ce qu’il lui avait fait subir. Et voilà, pourtant cette fois il n’était pas stone et avait bien plus conscience des choses mais il lui pourrissait toujours la vie, la chassant de chez elle. Chez elle? Oui, aussi étrange qu’il n’y paraisse, dans ce trou, chacun était tout de même attacher au peu qu’il avait, préférant ce battre pour un bout de toile plutôt que de le perdre. Quelques gangs, de nombreux groupes s’étaient créés, il n’en faisait pas partit. Il ne faisait même pas partit de la merde de cette société déchue. Lui était encore plus bas qu’eux. Plus bas sauf lorsqu’il les voyait s’écrouler sous sa torture. Oui même là il y pensait, a cette putain d’envie. Cette horreur qu’il faisait subir sourire aux lèvres. Merde mais qu’est-ce qu’il foutait, pour qui il se prenait, quel con bordel, quel ordure. Le jeune homme bifurqua et entra en vitesse dans le vieil immeuble. Il escalada rapidement les escalier, enjamban,t quelques marches qui s’étaient écroulées et évitant celles qui n’étaient pas stables. Cet endroit était incroyablement traître mais une fois que l’on le connaissait, il n’était pas bien compliquer de monter sans s’abîmer. La preuve, malgré les pensées qui s’entrechoquaient dans son esprit il avait réussit a monter au troisième étage sans encombres. Il entra dans la deuxième porte a gauche. Un bureau, c’était ici qu’il squattait depuis quelques temps. Il ferma la porte brutalement, c’était la seule qui fermait a clé de celles qu’il avait visiter, mais le fait qu’il l’ai eu et la défendait chèrement n’avait pas du plaire et la serrure était cassée a présent. Voyant ça le jeune Japonais frappa le mur rageusement. Ça devait les faire marrer de bouffer la vie des autres. A peine avait il penser ça qu’il compris qu’il faisait la même chose, quoi qu’en pire. Oui il était bien pire et faisait bien pire que de se venger en cassant une serrure, lui il se vengeait en brisant les gens pharisaïque et mentalement s’il avait les armes pour cela. L’envie d’hurler le pris mais comme toujours il se tu. Souffrir en silence, il fallait croire que c’était son lot quotidien, souffrance qu’il s’imposait. Déranger les autres ne servait a rien, sa douleur ne concernait que lui. Alors il alla jusqu’à la fenêtre qui avait été brisée par quelque jet de pierres quelques jours plus tôt. Il n’avait pas pris la peine de débarrasser le sol des débris et il savait parfaitement pourquoi il ne l’avait pas fait. Le verre coupe.

Il en attrapa un au hasard et se calla contre un mur, a côté d’un placard dont l’une des portes était tombée et servait a couper le vent qui pouvait passer de la vitre brisée. Dos contre le mur froid il remonta la manche de sa chemise. Pour une fois, il n’y avait pas grand chose qui le distinguait des autres. Des vêtements simples et peu d’accessoires, c’était rare mais là il n’avait pas besoin que tous se retournent vers lui dans la rue. Les cheveux noirs, en bataille lui retombant sur les yeux, deux collier, un bracelet et les ongles colorés de noir. Simple par rapport a ces habitudes. Le bout de verre se retrouva poser contre la peau de son avant bras. Ce qui était devenue une lame traversa doucement sa chaire alors qu’il appuyait de plus en plus fort. Son corps aurait voulu qu’il cesse cette torture mais ça faisait bien longtemps qu’il avait compris qu’il n’arrêterait pas. Traversant une autre marque, ce qui rouvrit la blessure, le tranchant du verre remonta sous quelques dix centimètres avant que Shuro ne daigne lâcher la pression. Mais se n’était bien sur pas pour laisser son arme car il la replongea immédiatement dans la blessure fraîchement ouverte. Il se haïssait. Peut être était-ce pour cela qu’il faisait ça, se punir de tout ce qu’il faisait. Ou bien était-ce pour ce calmer, ou même se convaincre d’être bien réel en sentant la douleur sur sa peau. Ou bien était-ce tout en même temps. Il n’en savait rien et replongea la lame de travers pour couper dans le sens inverse de cette nouvelle blessure, la traversant en faisant couler un peut plus le sang qui s’écoulait à présent jusque dans sa main, s’écoulant gouttes a gouttes au sol. Chaque minutes rendant l’écoulement plus vif. Il ferma les yeux, tranchant sur le dessus de l’avant bars sans vraiment regarder ce qu’il faisait. Il y avait des marques sur nombre d’endroit de son corps a présent, témoignant de chaque souffrance qu’il avait ressentit durant les quelques derrières années. On voyait par exemple gravé « hate » sur son avant-bras droit, triste symbole rouvert a chaque fois qu’il faisait souffrir quelqu’un. Quel con de faire ça. Pourquoi il continuait de le faire au juste? Pour attirer l’attention peut être, que quelqu’un se rende compte d’a quel point il souffrait. A quel point il voulait crever. Oui, et s’il n’arrêtait pas l’hémorragie? Et s’il laissait ce liquide s’écouler de lui, faisant quitter le moindre souffle de vie? S’il quittait enfin ce monde ou plus rien ne l’attirait? Les yeux grands ouverts il fixait le mur d’en face, blanc et en sal état. On aurait crus lui. Lorsque les gens veulent quitter ce monde, ils s’installent souvent bien confortablement. Lui était sur un sol dur et froid, dans une pièce austère où le sol se tachait lentement de son sang. Il lâcha le bout de verre souillé de son sang . Attrapant la photos de celle qui lui manquait tant. Il regardât quelques secondes les yeux pétillants de jouie de celle ci. Quelques heures avant qu’ils ne couchent ensemble. Mouai.. Ça datait. Il balança le papier qui, trop léger, n’alla pas loin. Elle avait tant pleurer en comprenant ce qu’il se faisait qu’il n’avait même pas le droit de crever comme ça, devant son image. Peut être le lui devait il. Être fort pour son souvenir. Qu’est-ce qu’il racontait, elle n’était pas morte. Si, dans son esprit c’était tout comme si. Tss quel égoïsme de sa part. Le garçon se leva et alla chercher un bout de tissus. Un chiffon qui traînait dans une pièce proche de la sienne. Lorsqu’il revient, il vit que deux gouttes étaient tombées sur le coin de la photos et il soupira. Même pas foutu de préserver une photo de ces conneries.

Il s’assis dos à la porte sur un siège. Puis remonta un peu plus sa manche et sortit la cam et la seringue. Manifestement, il voulait enchaîner. Le jeune homme utilisa sa ceinture comme garrot, tenant le bout entre ses dents, il se piqua pour enfin oublier. Oublier un peu tout ça. Les yeux fermés il laissa les douces sensations de la drogue l’envahir. Les ustensiles traînaient sur un bureau dont le bois ne semblait pas d’une solidité extrême.
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MessageSujet: Re: In this hole; That is me. [libre]   In this hole; That is me. [libre] Icon_minitimeVen 13 Juin - 16:36


    2 heures. 2 heures à attendre. A attendre que le temps s'écoule. Le regard vif, triste, Alexandra ne savait plus quoi faire de sa vie. Elle tombait peu à peu d'une falaise, simple image car dans la rue de son apartement, une falaise aurait fait tâche. Le pas souple, elle avançait le long du trottoir. Elle ne savait plus quoi penser. Etude, job, amour, appart', voiture... Cela devenait de plus en plus banale. Le seul gout de se lever le matin pour aller à contre sens de sa vie, lui montait la tête.

    Minuit, déjà? Non! Car le temps passait lentement, si lentement que la pluie avalait la route. Elle traversa la rue et continua sa route. Sa route? Quelle direction? Alex ne savait pas, elle n'avait rien à faire, rien à avancer. Viré de son travail, elle n'obtenait aucun salaire. Appartement presque vide par le manque d'argent et une école plutôt cher, elle ne pouvait plus sortir comme elle le faisait avant, manquaiit plus qu'elle se fasse mettre à la porte de son studio!

    Plus le temps passait, plus elle marchait vers nul part, vers des directions qu'elle n'avait encore jamais prise. La devant elle, un immeuble. La pluie se faisait de plus en plus raide, impossible pour elle de rester la, la pluie frappait son visage, et elle n'avait qu'une veste en jean pour la couvrir. Elle poussa la porte et la...

    De nombreuses personnes assises ou allongées par terre, essayait de dormir ou de rester eveiiller. Alexandra en avait la chair de poule, il faisait froid, okay, maiis elle se rendait maintenant vraiment compte qu'il y avait plus malheureux qu'elle. La peur montait, montait, comme des oeufs en neige. Elle se mit à courrir tellement que ces gens l'effrayaient. Le premier truc qu'elle trouva, fut les escaliers. Elle s'arrêta, le regard completement fou. Devant, derrière, personne. Alexandra decida donc, de trouver la première poigner qui lui venait à la main.

    Elle entra, dos à la pièce, observant un suspect qui pourait la suivre jusqu'ici. Elle se tourna, et la un cris jailli, du plus profond d'elle. Le regard craintif, elle restait la sans bouger. Congeler, cristaliser, par un moment aussi horrible. Comment des gens pouvaient-ils faire ça? Pourquoi en arriver jusque la. Statue, impossible pour elle de bouger ne serait-ce qu'un orteil.Dormait-il? Une seringue à la main, il semblait dans les vappes. Elle comprit aussitôt, qu'il s'était drogué!
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Shuro Yagami
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MessageSujet: Re: In this hole; That is me. [libre]   In this hole; That is me. [libre] Icon_minitimeVen 13 Juin - 17:28


Le malheur semblait régner sur le monde, son monde. Celui ou il passait chacune de ses journées, de ses nuits, si courtes soit elles. Les secondes semblaient s’allongeait pour devenir des heures a elles seules. Et portant il en arrivait a bout, surpris d’avoir sus finir la journée. Les bras meurtris, il laissait couler le sang sans se douter de quoi que ce soit. Ni du froid pénétrant qui semblait presque plus pesant qu’a l’extérieur. Peu être était-ce justement car il était à l’intérieur et que plutôt que de se sentir au chaud et en séismique, les choses étaient les même qu’a l’extérieur.

Le froid régnait, s’infiltrant par chaque fissures, s’engouffrant dans la plaie béante qui lui servait de fenêtre. Constamment ouverte, elle emplissait la pièce de ce qui semblait le souffle d’un spectre, agitant des semblants de rideaux, déchiquetés par les années et les évènements dont il n’avait pas conscience. Dans la rue, de pauvres gars s’accumulaient, souffrant de leurs conditions, tantôt cherchant le sommeil pour oublier, ou s’éloignant au plus possible pour ne pas crever du froid devenue mortel lorsqu’on n’as plus de forces. Bien sure, il y avait mieux logé que lui, bien sur il y avait pire. Il y avait ceux qu’il avait brisés. De nouveau la lame entra dans sa chaire, comme poussée par les cris des victimes qui s’étaient enchaînées sous ses mains habilles. Les dents serrées, il aurait voulu en finir, laisser couler le sang et se sentir partir, perdre trop de dope et laisser les produits le perdre dans le néant. L’enfer, c’était ici, c’était lui même. Alors, qu’avait il a craindre? Il ne comptait plus pour personne, pas une seule ne le regretterait, mis a part certaines qui auraient voulu le tuer eux même. Océan de malheur sur lequel il ne savait ni naviguer, ni même couler réellement. Il gardait la tête hors de l’eau comme un réflexe tendis que tout son être aurait voulu disparaître. Mais non, non, il y avait autre chose a attendre apparemment.

Sa vie serait dans la misère, il le savait. Mort depuis un drame dans son enfance, il fallait bien qu’il fasse avec. Juste un cadavre ambulant. Un cadavre qui pensait, voilà tout ce qu’il savait faire, penser. Pas bien passionnant. Après tout, comment aurait il peu aider quiconque alors qu’il ne savait se suffire a lui même? Pas foutu de se tenir en vie ni même de réussir quoi que ce soit. Et encore moins de luter contre lui même. Contre cette bête, cet animal qui semblait l’habiter. Pourtant, il avait fini par lâcher son arme et poser un tissus sur son bras mutilé. Puis il était aller chercher de la drogue, lui permettant de faire un trait sur ses erreurs durant quelques minutes, oui, seulement, car la douleur finissait par rattraper la drogue, voilà comment il finissait par faire ce qu’il redoutait le plus. Trop prendre de dose et finir par ne plus se contrôler. Il se haïssait tellement merde, mais comment pouvait il faire ça? Lui? Il voulait se venger de quoi au juste? Faire passer quel mal-être? Oui on l’avait abandonner, oui on ne le comprenait pas, oui il avait perdu son frère et rendu responsable de sa mort. Oui oui oui. Mais pourquoi était il devenue comme ça bordel?

Sa dose dans le sang, il se laissa aller contre le bois, fermant les yeux pour en profiter largement. Sentir cette pression diminuer peu a peu, le laisser enfin tranquille et se sentir respirer. L’asphyxie était stoppée pour quelques temps. Partit dans ses pensées, il sentait la souffrance s’estomper peu a peu. Il lui sembla alors perdre contact avec le monde. Le malaise calmé, il divaguait dans le néant, laissant même un léger sourire apparaître sur ses lèvres. C’est alors qu’un cris le fit sursauter, un peu en retard, certes, mais il lui avait fallu le temps de réagir. Il était partit bien trop loin a vrai dire. Dans un réflexe, il cacha son bras sous sa manche et se retourna pour voir l’origine de son sursaut.
Une jeune femme, manifestement transie et terrorisée.

« Toi, t’es pas d’ici. »

Oui, c’était le premier truc qu’il avait trouver a lui dire, et alors? Il n’avait pas encore retrouver tous ses esprits et se sentait tourner. Il y avait des gouttes de sang un peu partout, et une épaisse flaque dans un coin de la pièce. Quelques ustensiles traînaient toujours et ses pupilles montraient parfaitement qu’il était loin d’être clean.

« Qu’est-ce qui peux t’amener dans un coin aussi… malfamé. Si c’est la flotte, t’aurait pu choisir mieux quand même. »

Le visage creusé par la fatigue et la tristesse, il se redressa, n’osant même pas regarder son bras de peur de voir que ça ne passerait pas inaperçu.
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MessageSujet: Re: In this hole; That is me. [libre]   In this hole; That is me. [libre] Icon_minitime

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